Chapitre 2

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« Alors ma chérie ? Comment trouves-tu cette fête formidable ?
Vanessa ne dit rien. Elle ne voulait absolument pas. Faire partie de ce milieu. Elle aimait la vie, Elle voulait expérimenter des chose Mais elle ne pouvait pas sortir sans garde du corps, Sans ses parents ou même sans Marc. Elle n’avait pas de véritable ami, à part les connaissances faux-culs de son âge se trouvant dans sa communauté.
Elles ne parlaient que d'une chose, ou plutôt deux d’ailleurs. Les hommes qu’elles allaient épouser et l’argent qu’elles auraient une fois ce mariage accompli. Pour elles, comme pour tous ceux de ce milieu, l’amour ne comptait pas. Enfin, si l’amour de l’argent. Mais pas le véritable amour qui se trouve dans les contes de fées.
« Bon ma chérie. Tu viens, on rentre. Les invités attendent que tu ouvres des cadeaux, après tout tu es la reine de la fête.
- Oui, j’arrive, c’est juste qu’il y a trop de monde et je voudrais juste rester encore un peu seul. Toi, vas-y, je te rejoins. »
Marc acquiesça tourna les talons et traversa la petite cour qui les séparait de la grande salle louée par la ville pour l’occasion.
Elle avait réellement besoin de souffler. Elle savait qu’elle n’appartenait ni ne voulait faire partie de ce milieu extrêmement sélectif. Elle resta cinq bonnes minutes à fixer le lampadaire allumé devant elle. Elle regarda sa montre et constata que 21 heures étaient déjà passées.
Elle décida alors, à contre cœur, de retourner à cette fête qui célébrait sa majorité et ses fiançailles.
Elle tourna les talons, fit à peine deux pas, qu’elle entendit une voix :
« Eh, canon ! »
Elle se retourna et vit un magnifique jeune homme d’une vingtaine d’années. La lumière se reflétait sur ses cheveux courts dorés. Vanessa resta bouche bée par la beauté de ce jeune homme.
« Je ne savais pas qu’il y avait un bal costumé dans le coin. J’aurais mis mon plus beau costume.
- Heu, pardon ? répondit la jeune fille étonnée.
- Un… bal… costumé » rétorqua le jeune homme en articulant.
Il la détailla de la tête au pieds et rajouta :
« Parce qu’avec ta robe à la Cendrillon et tes cheveux longs, t’y a toute ta place. »
Elle baissa les yeux et se rendit compte que, effectivement, elle devait être ridicule. Mais ce n’était pas de sa faute. Alors, elle fit comme d’habitude quand elle était gênée, elle se rongeait les ongles.
« Non, ne fais pas ça. Tu es très belle. Approches-toi. »
C’était un compliment ? Elle n’en avais jamais eu des comme ça. Son corps refusait d’avancer mais son cœur, lui, le voulait absolument. Elle prit une grande inspiration et s’approcha de lui. Il lui prit la main et lui glissa quelque chose dedans. Mais elle était tellement déconnectée de la réalité qu’elle n’y fit pas attention. Elle était absorbée par la chaleur qui se dégageait de sa main si douce.
Mais la magie de ce moment se brisa quand une voix s’éleva dans l’ombre.
« Vanessa, qu’est ce que tu fais ? Reviens ici tout de suite. »
Elle se retourna et fit un bon en arrière. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit de s’approcher d’autres personnes et qu’elle était condamné à parler qu’à des gens de son milieu.
« Mais papa, je prenais juste l’air.
- Tu l’as assez pris, l’air. Tout le monde t’attends. » Et, en détaillant le jeune homme, « tu n’as rien à faire avec un homme comme lui. Regarde le. N’oublies pas que, ce soir, ce n’est pas qu’un simple anniversaire, ce sont tes fiançailles. Ne te donnes pas en spectacle devant tes futurs beaux parents qui ont fait énormément pour cette fabuleuse fête.
- Je….
- Tais toi et rentres. Quant à vous, remontez sur votre engin de malheur et déguerpissez de la. C’est un lieu réservé et surtout pas pour des personnes de votre genre. »

Le jeune homme regarda le père, habillé très chic et éclata de rire tout en montant et démarrant sa moto.
Vanessa le regardait toujours, le poing fermé et s’aperçut seulement maintenant qu’il avait une moto. Elle avait honte mais ne dit pas un mot.
Son père l’attrape par le bras et la ramena de force dans la salle. Elle réussit à jeter un dernier coup d’œil derrière elle mais il était déjà parti. Elle ressenti quelque chose qu’elle n’avais jamais ressenti auparavant. Elle avait mal au ventre. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait, elle savait seulement qu’elle était triste. Mais pourquoi ? Elle n’avait rencontré cet homme et elle éprouvait déjà un manque…

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