Tourne et tourne encore la fièvre et la fumée qui s'évapore dans l'air enfumé qui me fait tant tourner. Dans la folie du monde des songes. Là où  la danse est un tourbillon de folie dans un monde bien plat d'incertitudes et de risques à prendre comme une route, un béton armé d'une beauté funeste qui ne nous mène qu'à notre perte après tout. Profitons de la route pour jouer et déjouer l'arrivée.  Que le destin nous fasse faire des détours au jardin de l'amour, au cimetière des pertes, à l'allée des je t'aime, à l'impasse des honneurs, à la place des honneurs et à la porte ouverte des malheurs. 
Cette fumée prends la tête comme une poudre d'escampette qui nous vide de notre fardeau un instant. La pensée. Cette fumée nous permet de ne pas penser et de panser nos plaies et de faire ce qui nous plait. Comme le plaisir d'être con. Connement humain. Idiot à ne plus avoir d'automatismes idiomatiques. Cette fumée sans problèmes commence à être problématique. Elle bloque la motivation de certains à enfin être juste. Quelle justice d'en faire un besoin! Autant créer autre bien que celle ci. Pourquoi pas l'amour? Ah non.. mauvaise idée que cette fumée m'a encore donné.