Mes amis rouges et noirs

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Si vous saviez le nombre de fois incalculables où j'ai retenu mes coups où j'ai retenu les cris où je n'ai pas lâché les chiens.. 
Où je n'ai pas montré les crocs mais un sourire où on m'a craché à la gueule avec plaisir comme si ma gueule était celle d'un martyr. 
Je ne parle pas de moi mais d'un peuple qui a perdu la rage de vaincre mais a gagné la rage de perdre. Un peuple qui a tout de l'acerbe. Tellement imparfait, imparfaitement beau et on voudrait lui mettre une muselière pour le faire taire. Mais il ne fait que raviver le feu de ces passions qui se cherchent dans la fumée et les éclats d'un monde en guerre. 
Que le soleil se couche une dernière fois et que toi et moi nous restions là, las de toutes choses venant des hommes comme si les dieux nous avaient promis le monopole d'une vie meilleure au point de se moquer de la leur.

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