Souvent j'ai peur, j'ai peur que l'on m'oublie, j'ai peur d’être perdu dans un Hamas de cadavres prêts pour la fausse commune, j'en suis effrayé, mais vous savez quoi? J'ai peur des gens, j'ai peur qu'ils me touchent et fassent ressortir en moi une humanité perdue au fond de cette âme pleine de sarcasmes d'un vieille esprit rejeté. Mais, j'ai besoin des autres, j'ai besoin de leurs forces, leur regard posé sur moi, l'importance de mes mots, mes actions, je n'ai besoin que de regards et d'attention posés sur moi afin de délivrer en l'instant le pouvoir d'un amour distant qui doit le rester, à force d'être trop aimé on ne l'est plus telle une gangrène qui ne prévient pas, le manque d'amour ne nait seulement que du précédent qui a laissé ses griffes s'abattrent et frapper le cœur de ces maladies qu'on ne sait guérir. Restez distant de l'amour, il est perfide, mais surtout ne jouez pas avec une quelconque popularité, c'est perdu d'avance... Vous n'êtes qu'un mouvement, qu'une circonstance que l'on se commémora de manière nostalgique mais jamais au grand jamais vous n’arrivez à survivre, à faire parti du haut des cœurs et à redescendre, se fracasser brutalement contre le sol de l'ordinarité il n'est jamais bon, et malheureusement cette chute vertigineuse est mortelle, une fois en haut, tachez de ne pas redescendre. 
Mais le véritable conseil que je donnerai, c'est de rester commun, car derrière un homme ordinaire se cache les plus beaux trésors que l'on puisse trouver. L'amour n'est pas de conquérir le plus beau, exceptionnel des hommes, mais bien de susciter chez lui la volonté immensément belle de se rendre meilleur que ce qui n'est déjà et inversement. Et ces "progrès" qui se manifesteront dans les petits plaisirs, les petites choses de la vie, ils seront d'autant plus beaux qu'ils deviendront ordinaires, comme assimilés à son individu qui libéra son essence même, celle qui n'aurait jamais pu développer seul, alors cela devient "extra" ordinaire. Il y a de quoi faire plus rêver que chez un individu déjà pseudo parfait je crois.