A Eden.
Mon cher, mon inconnu, mon tant aimé et mon si proche,
Peut-on vraiment renaître d'un seul sourire,
D'une seule caresse, d'une seule seconde,
D'un si bref dévoilement d'infini ?
Oui, merveille !
Maintenant je sais,
Mon invisible mais infiniment là,
Que je ne suis qu'à un soupir de toi,
Et si je meurs, tu es devant moi,
Et si je passe, incommensurable joie,
J'ai mon regard dans le tien, enfin,
Et nous sommes debout devant Lui.
Mystère joyeux de mon existence,
Passion douloureuse qui m'a anobli,
Toi que je cherchais et qui m'avais déjà trouvé,
Toi qui me connais depuis longtemps,
Et moi qui ne t'avais jamais su.
Tant d'années sans toi et qui n'étaient rien,
Mon cher tendre,
Mais aujourd'hui je sais et je respire,
Je n'ai jamais été seul et ma main jamais vide.
Alors maintenant, encore ici,
Mon cœur te respire,
Partout où je marche même la tête basse,
Je suis plein de lumière et je languis,
Et je prie sans cesse pour toi,
Mon incommunicable certitude,
Depuis que je sais oui, merveille !
Que j'ai un frère du beau nom de Paradis.
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