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Austeriena

Poète débutant, amoureux des mots.
Toute critique constructive est très appréciée.
Mais j'ai un coeur sensible, alors ne frappez pas trop fort.
Par contre pour l'adulation, il n'y a aucun problème !


J'écris comme je vis, une fois pour rire, une fois pour pas mourir.
Mais avec amour toujours, je crois.

Je n'ai pas de talent mais de l'espoir.

C'est un bon début je trouve pour sortir la plume.



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œuvres
0
défis réussis
40
"J'aime" reçus

Œuvres

Austeriena

Ma belle sauvage,
féline discrète,
tapie dans la brume,
le souffle bas,
dents saillantes
prête à jaillir,
splendide carnassière,
affamée d'existence.

Tu marches, silencieuse,
vers ce monde insouciant,
meurtrier,
qui se pense en paix,
sans savoir que tu rôdes encore,
seule, avide,
les yeux blancs,
attirée par l'odeur de la vie.

J'entends ton pas,
tu viens, toute proche,
rien qu'une ombre encore,
puis soudain tu es là !
Et tu m'observes,
tes yeux vides dans les miens,
et tu sais qui je suis,
Suprême instant !

Maintenant bondis, ma sœur,
je suis venu en offrande,
à genoux,
te donner ma gorge.
Saisis, mords, transperce,
à ma veine, viens boire,
aspire le souffle vivant,
Et quitte le séjour des morts !

Puis va, ravage,
pourchasse
et te venge,
répands la fureur,
déchire,
extermine,
et jette en enfer
ceux qui ne voulaient pas de toi.

Et moi, mourant,
répandant au sol,
le flot de mon dernier sang,
je te regarde,
sublime reine du monde,
crier au ciel,
et hurler ta joie,
d'être enfin née.

Je meurs,
ma belle sauvage,
dans ton regard brûlant d'amour,
agrippé à ta main chaude,
chancelant, heureux.
Et j'ai froid,
et je glisse, vers l'éternel bonheur,
où tout ce qui vit se retrouve.
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Austeriena

"Maudit l'homme, penché sur sa table chancelante,
qui, dans la nuit et sous la bougie dansante
pose devant lui encore son cahier blanc,
sort sa plume et la plonge dans l'encrier de sang,
recommence à écrire, hésitant et pensif,
laisse filer sa main et souffre comme Sisyphe,
d'un poème, paresseux, qui ne veut pas naître,
farouche, sauvage, insensible au talent du maître
qui, au désespoir, déchire la page rebelle
et la jette, vierge des lignes qu'il rêvait si belles.
Alors dans l'ombre, conquise par tant de révérence,
donnant à l'homme un nouveau souffle d'espérance,
la Muse amoureuse tend vers la sienne sa main pâle,
et caresse la page, chatoyance d'opale,
où l'âme du poète tout à coup peut fleurir,
son cœur déborder et sa joie enfin s'écrire."
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Austeriena

Fillette au visage blanc
à la chevelure blonde nouée,
enroulée sur l'épingle d'or et d’opale.

Chère enfant au teint si pâle
aux boucles d'ambre accrochées,
versées sur ton beau front blanc.

Fillette aux yeux noirs
aux paupières d'encre de sanglots versés,
apeurée dans la nuit mortifère.

Chère enfant maudite et solitaire
par l'oubli à jamais emportée,
jetée au froid des limbes noires.

Mais fillette, maintenant viens !
jusqu'à Lui ta prière est montée,
déliée, sors au jour qui t'attend.

Chère enfant au cœur vibrant
renais, bondis et viens danser,
chanter ta vie au matin qui vient.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce qu'il y a une partie de moi qui a quelque chose à dire. L'autre partie, non, mais en ce moment ce n'est pas elle qui commande.
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