Une donzelle agressée

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J'entre dans la taverne, j'ai décidé depuis peu, depuis un jour pour tout avouer, de quitter Antwerpen la ville déserte pour Bruges, qui est plus animée. Il faut dire que le bourgmestre, que je retrouve dans l'antre de la boisson est accueillant, et me plaît bien. Homme de goût, homme de tout, une belle rencontre qui m'a fait me décider à venir ici. Il ne semble rien avoir contre les feus que j'peux allumer, que demande le peuple? Une donzelle est là, assez charmante, d'autant plus qu'on lui voit les formes, ce qui sied à mon œil de petit pervers.

La pauvre a été agressée, surement dans la nuitée passée. Je l'aurai bien aidée à faire face à ses agresseurs, si seulement j'avais été là. Je ne peux pas être partout, hélas. Peut-être qu'en retour elle m'aurait gratifié d'une petite gâterie ou d'un petit quelque chose, qui sait. Mes envies de mâle refont surface, c'est que ça fait un bail que je n'ai pas vu d'ambulaye. J'ai des besoins, teh! Très vite, nous nous offusquons avec le bourgmestre, de cet acte qui semble gratuit. La malheureuse à été délestée de tout ses biens, et de ses vêtements mais il ne semble pas que son agresseur ai atteins à son honneur. Je lui demande si l'on en a eu à sa virginité, elle me répond que non. Cela veut dire qu'elle ne porte aucune trace d'intrusion mâle, avant la mienne, peut-être. Qui sait? Je l'espère. J'en ai besoin, un peu.

Nous discutons, sur ce que l'on pourrait bien faire du larcineur si on le retrouve.

- Peut être pourrions nous l'éventrer et laisser ses boyaux à l'air, pour les pigeons?


De mauvaises idées naissent, dans cette nouvelle ville qui m'accueille. Le maire à l'air tout aussi d'accord que moi, pour un peu de méchanceté, enfin que dis-je, un peu de sadisme. Ça fait du bien, le sadisme. Ça vous libère, libère en vous ce qu'il y a de plus mauvais, exulte les envies désireuses cachées dont nous avons tous besoin, même si tout le monde ne se l'avoue pas. Je jubile et je ris, un tantinet diabolique. J'espère que je ne fais pas peur à ma voisine, quand même. Elle semble sur ses gardes, mais j'le comprend, avec son agression tout ça. C'pas facile. La donzelle à froid, il faut que j'lui trouve de quoi se couvrir. C'est pas que ça ne me convient pas de la voir à moitié à poil, mais tout de même, j'suis gentleman, je vais essayer de lui trouver de quoi se couvrir un peu pour ne pas qu'elle se fasse reluquer à tout va.

Ahhh, qu'elle gentilesse. C'est peut-être à cause de ma confession d'hier. Ouai, j'ai du m'confesser. Pas me con-fesser, puisque je n'en ai pas, mais elle oui. Ah, la luxure on en a pas parlé avec l'curé, mais j'men fiche. Je l'observe, elle est mal mais je m'égare à l'imaginer à d'autre choses. C'est qu'elle a du caractère, ça me plait bien.

Je m’intéresse, tout de même, à sa mésaventure.

- On pourrait l'retrouver, l'attendre là où il vous a agressé, si il revient sur les lieux du crime?
C'est ce que je ferais, moi, à sa place. Je reviendrais sur le lieu, pour m'imprégner de la scène et revivre le moment de frisson. Sentir dans mes veines l'adrénaline monter, et s’imprégner en moi. Et je souris, je repense à quelques larcins que j'ai pu déjà commettre. Sans me soucier de ce qu'on pu ressentir mes victimes, non.

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