Noah Mc Carphin : La chasse aux oeufs !

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Il était rentré de son travail un peu plus tôt que d'habitude, de se fait il avait eu le temps de s’occuper un peu de lui. Ce soir, il ne sortirait pas faire la fête et en profiterais pour se reposer. Que c'était bon d'avoir un peu de tranquillité. Rien à faire, juste un canapé lit déplier, une clope au bec et les yeux river sur le plafond fissurer. Il se serait bien assoupie dans cette position, mais sa cigarette venait tout juste d'être entamer et il ne se gâcherait pas le plaisir qu'un de ces tubes de tabac pourrait lui procurer. Il fit machinalement tomber la fraise dans son cendrier rose et c'est quand il voulu tirer une nouvelle bouffée toxique que son téléphone portable vibra sur la petite table basse qui lui servait de table de chevet. Soupirant d'exaspération de devoir changer de position, il tâtonna pour attraper l'appareil et sans chercher à identifier l'appelant, il décrocha.

  • Ouai... Grogna-t-il sans cacher son exaspération.

A l'autre bout du fil, une voix féminine et familière le rappela à l'ordre avec autant d'exaspération. Noah ne mit pas longtemps à reconnaître sa grande sœur. Cette dernière parlait vite, et il devina rapidement la raison de l'appel tardif de son aînée.

  • Tu ne veux pas plutôt déposer Lily chez moi ? Ça arrangerait ma grasse matinée. Tenta le jeune homme qui voyait déjà son sommeil lui filer entre les doigts.

Mais c'était perdu d'avance et il ne pu que soupirer et accéder à la requête de sa sœur. Après tout, chaque moment qu'il pouvait passer avec sa nièce était reposant pour lui. Et même s'il devrait plus jouer les chaperons que le véritable baby-sitter, il en était tout de même heureux. Le seul bémol était qu'il pouvait déjà oublier sa nuit de douze heure.


*


Il était tout juste 9h et cela faisait quelques minutes que le brun se trouvait assit sur les marche de l'entrée du manoir familiale. Il ne voulait pas croiser son père aussi, il avait pris la précaution de ne pas entrer dans la maison. Il pouvait au moins fumer une dernière cigarette tranquillement et sans déranger personne. Il n'avait pas prit au petit déjeuner ce matin et se félicitait alors d'avoir accepter d'emmener sa nièce à la grande chasse aux œuf organiser par le quartier.

Dix minutes plus tard, alors que le baby-sitter commençait à s’impatienter, son téléphone vibra dans la poche arrière de son jean. Aussitôt secouer, il lu rapidement le message et sourit, renvoyant une réponse rapide. Il s'agissait de sa sœur qui demandait où il était. A peine le message envoyé que la porte s'ouvrit sur une jeune demoiselle aux joues roses et rebondies un chapeau sur la tête et une jolie robe blanche et verte. Marilyne ressemblait à une poupée de porcelaine aux cheveux châtain. Il n'en fallait pas plus pour faire craquer Noah. Ce dernier n'eut qu'a écarter les bras pour que la fillette s'élance depuis les quelques marche et lui saute dessus, lui offrant avec sincérité un énorme bisou sur la joue.

  • Vous faites comme nous en avons discuter hier. Juste ce matin et vous rentre au manoir ensuite. Je vais chercher John à l'aéroport, il appréciera de revoir Marilyn après son voyage. Lança la grande sœur à Noah. Ce dernier soupira faiblement mais hocha tout de même la tête. Et toi, ma puce, tu écoute ton oncle et tu ne lui fais pas de caprice, je compte sur toi pour te comporter en véritable lady ! Ajouta-t-elle à l'adresse de la petit fille qui venait juste de descendre des bras de son baby-sitter.

Marilyn hocha la têt e en imitant son modèle. Stacy se pencha alors et déposa un baiser maternel sur le front de sa descendance et donna discrètement de la monnaie à Noah qui n'en fut guère surpris. Les fourrant dans sa poche, il n'attendit pas que Stacy soit loin pour dire à sa nièce où est ce qu'il l'emmenait. La demoiselle en fut folle de joie et c'est avec enthousiasme qu'ils firent le chemin.


*


La chasse aux œufs du quartier était en réalité n regroupement d'enfants tous très différents. Beaucoup étaient excités à l'idée du départ. Noah avait été inscrire sa nièce et attendait avec elle le moment que chaque enfant attendait. Quelques petits pleuraient sans raison apparente mais cela importait peu pour le brun. En effet, rien ne n'assombrissait le regard pétillant de l'enfant sous sa protection. Il aurait tellement voulu prendre ce moment en photo, mais ton téléphone portable n'avait pas cette fonctionnalité.

Le coup de sifflet annonçant le départ fut donné et c'est une vagues d'enfants de tout âge qui déferla dans le parc. Noah ne perdait pas Marilyn du regard. Il la voyait s'accroupir pour ramasser un œuf. Mais la chasses aux œufs était quelque chose de violent et plus d'une fois elle fut bousculée avant de terminer par terre. Noah s'était déjà avancer pour remettre les choses à leur place et surtout exiger des excuses pour le mal fait à sa nièce. Mais à sa grande surprise, il découvrit que la fillette avait du répondant et ne se laissait pas facilement marcher sur les pieds. Il était fier d'elle et un sourire en coin était apparut sur ses lèvres.


Tous les enfants étaient euphorique, c'était le cas de Marilyn aussi. Sa bouche était entourée de chocolat bien qu'on li ai conseiller de tout garder plus tard. Mais la jeune fille n'obéissait apparemment qu'a son instinct ou plu à son estomac. Noah était amusé.

Cependant son amusement bascula bien vite quand quelques seconde après avoir levé les yeux sur un couple de tourterelle se battant dans les airs, il reposa son regard à l'endroit où sa nièce était sensé se trouver. Personne. Elle avait disparu à une dizaine de mètre de lui. Son esprit se figea et son cœur gela d'un coup avant de se mettre à courir à l'endroit où elle avait disparu. Il fallait qu'il la retrouve et vite.


Alors qu'il s'agitait en tous sens de nombreuses images de scénario farfelu s'imprimaient dans sa tête. Il avait perdu sa Lily. Il l'avait abandonné. Il l'avait laissée seule, livrée à elle même. Il s'en voulait terriblement. Son cœur battait la chamade alors qu'il ne courrait pas vite pour ne pas la louper. Il battait à tout allure car la peur l'étreignait à chaque pas qu'il faisait, à chaque mouvement que ses yeux faisaient pour tenter de se poser sur la douce


Marilyn. Mais rien ni personne au alentour. Ses yeux gris se floutèrent alors de larmes. Qu'allait-il faire ! Il fallait qu'il continue ses recherches mais ne pas la retrouver immédiatement le rendait malade. Mais il ne devait pas abandonner pas tant qu'il ne serrerait pas ce petit corps chaud dans ses bras.

Les minutes semblaient s'étirer en direction de l'infinie, une seconde semblait passait des heures de recherche et l'esprit de Noah se noircissait autant que le temps s'en allait. Puis, de nouveau il se figea et le soulagement l'envahit. Il venait de retrouver sa joie de vivre et un long soupire de soulagement s'échappa de son corps donc les muscles étaient encore tendues. Mais plus rien n'avait d’importance, elle était là, allongé dans l'herbe verte et sèche, elle ne bougeait pas, ses cheveux châtains étaient éparpiller sur ses épaules et n'avait rien de la tresse serrée de ce matin. Voilà à quoi ressemblait Marilyn, une entité sauvage et indomptable malgré tout ses efforts. Sans bruit, il s'était approché et avait récupéré le panier d’œufs en chocolat renversé près de la demoiselle.

  • Chuuut ... Murmura l'enfant avant même que Noah ait pu dire un mot.

Il ne s'en offusqua pas car il venait de comprendre la raison de cet ordre de silence. Un lapin gris tremblant se tenait devant Marilyn. Son petit museau bougeait à toute vitesse et il était parfois pris de sursaut si un enfant passait de l'autre côté du buisson qui cachait les deux curieux et le lapin.


  • Pourquoi tu le regardes... Avait calmement demander le brun à l'oreille de sa nièce. Il était réellement curieux et ne s'attendait à aucune réponse claire.
  • Il est assit sur un gros œuf... Mais je ne veux pas lui faire peur... Avait expliqué la chasseuse d’œufs très concentrée.

Devant cette explication enfantine, Noah se retint à peine de ricaner et le lapin prit de peur prit les pattes à son cou se risquant à courir à découvert des fourré qui le cachaient avant que Marilyn ne le découvre.

  • Voilà, il est partit par ta faute ! Il doit être terroriser, tu crois qu'il reviendra si je lui rend son chocolat ?

La colère de Marilyn fut remplacer par le remord rendant sa rancœur incroyablement passagère. Ramassant les œufs, elle sortit de l'endroit isolé pour rejoindre le reste de ses camarades, comme si le lapin n'avait jamais existé. Noah était soulagé qu'elle ne grogne pas plus après lui d'avoir effrayer son lapin. Il s'en aurait voulu d'avoir assombrit la journée de sa petite préférée.


*


Plus tard, les gagnant du concours du panier le plus remplie d’œufs fut élu. Marilyn n'en faisait pas partie mis elle n’aérait pas déçu pour autant. En effet, Noah lui avait expliquer qu'elle avait gagner ce moment de complicité avec le lapin que personne d'autre n'avait pu avoir. Elle devait chérir ce souvenir pour ne jamais oublier qu'elle avait gagner bien plus qu'un prix.

La philosophie de son oncle sonnait comme un conte de fée aux oreilles de la jeune fille et elle le cru sans plus d'explication. Serrant le panier d’œuf contre elle, elle tendait les petit œufs chocolaté recouvert d’aluminium en direction de son oncle et celui -ci les déballait pour les manger ou juste les ouvrir pour que Marilyn puisse les déguster. La journée avait été forte en émotion et se fut avec plaisir que Noah laissa Marilyn dans le salon après lui avoir retirer ses chaussures et nettoyer la bouche.

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