Noah Mc Carphin : Un jour de St Valentin

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La nuit avait été longue. Il avait du sourire toute la soirée à de nombreuse personnes dont il ne se souvenait pas de l'existence. Beaucoup de filles surtout. Bien habillé, il avait dû danser par politesse, il avait même dû invité plusieurs demoiselles à la suite pour bien se faire voir de la société. Enfin, il le faisait surtout pour garder la popularité de sa famille, et surtout celle de son père à un niveau assez élevé. Il avait été obligé de toute manière, s'il avait refusé, il s'en serait voulu pendant un moment. Après tout, c'était surtout pour honorer la mémoire de sa mère qu'il venait. D'ailleurs, son père l'avait bien comprit et en jouait beaucoup. Mais quand il s'agissait de sa mère, Noah était l'être le plus manipulable de la terre... En tous les cas, la soirée avait duré et comme à son habitude, Giles avait insisté pour faire rester son fils jusque la fin pour « ne pas rater une occasion ».

C'est pour cela que le jeune homme s'était réveille dans son ancienne chambre. Ancienne puisque cela faisait déjà plus d'une année qu'il ne vivait plus dans la villa familiale. La tête embrumé par un sommeil toujours présent, il s'était levé dans le noir et avait entrouvert les yeux. Un filet de lumière perçait au travers des volet fermé et les rideau n'avait pas réussit à le revenir. De cette faible luminosité, le brun pu se remémoré où il se trouvait et pourquoi il s'y trouvait. Un soupira passa ses lèvres et alors il décida de quitter le plus rapidement possible cette maison où les souvenir de sa défunte mère était toujours présente et où sa vie passé le rattrapait déjà.


Après avoir enfilé un T-shirt trouvé et une jean large qu'il avait porté en arrivant ici, il ouvrit la porte de sa chambre et plissa les yeux à cause de la vive lumière présente. Il devait avoir une mine horrible. D'ailleurs, il ne savait même pas quel heure il pouvait bien être. Noah s'en fichait, maintenant qu'il était réveillé, il allait prendre un petit déjeuner et puis partir d'ici. Du grabuge se faisait entendre dans la salle à manger. Enfin, du grabuge, c'était une façon de parler bien entendu. En fait, il s'agissait principalement d'éclat de voix joyeux. La mémoire ne Noah lui indiqua qu'il s'agissait de son père et de... Marilyn. En reconnaissant le timbre de voix de sa nièce, le visage de l'endormit s'illumina et se redressa.

Il était maintenant réveillé et près à entrer dans la pièce de vie commune avec le sourire. La pièce n'était pas tellement spacieuse, juste assez pour une table, environs huit chaises et assez de place pour pouvoir passer sans problème derrière les chaises tirées. Les regard se tournèrent vers Noah lorsqu'il entra dans la salle à mangé. Autour de cette table se trouvait Giles et Stacy, son père et sa sœur aînée. Et entre les deux, en train de distribué des dessin de trouvait la fillette d'environs 6 ans, le centre de l'univers du jeune homme. Aussitôt repérée, Noah fut la cible de l'enfant qui, comme à son habitude, vint sauté au coup de son oncle, heureuse de pouvoir le voir de si bon matin.

C'est effusions durèrent pendant une bonne minute avant que le raclement de gorge de Giles se face entendre. Alors Noah, ne voulait pas que sa nièce se fasse réprimander par sa faute, lui indiqua d'aller s'asseoir et en fit de même. Le patriarche avait déjà commencer à sa collation matinal et lisait le journal, son café fumant indiquait qu'il venait d'être servit. Mais le jeune homme se doutait qu'il devait s'agir de sa seconde tasse. De son côté, il se servit le thé, il était encore chaud mais tout juste, il commença à le boire aussitôt qu'il fut servit, la bois de Giles retentit à ce moment là. Il regardait toujours son journal et ne semblait pas accorder assez d'importance à son interlocuteur pour relever la tête.

  • Nous sommes le 14 février... J’espère que tu as profité de ta soirée d'hier pour faire des plans... Je ne te demande pas les détails, bien évidemment.

L'esprit encore dans les oreillers, Noah eu du mal à comprendre le sous entendu de son père et lorsqu’il comprit, il s'étrangla dans sa tasse de thé avant de tousser fortement. Sa sœur riait discrètement derrière sa main. Elle tut rapidement sous un coup d'oeil du père.

  • Et bien ? Insista Giles qui avait enfin levé les yeux de ses feuilles de papier recyclé.

Noah dû s’éclaircir la gorge pour ne pas s'étouffer encore.

  • Et bien c'est que... Heu... Je n'avais pas comprit que la soirée d'hier avait pour but de me trouver un fille qui voudrait bien perdre son temps avec moi... et aujourd'hui en particulier. Répondit le jeune homme très mal à l'aise.

Le père soupira longuement et se redressa en regardant son héritier droit dans les yeux.

  • Il va être rapidement temps de te trouver une fille convenable et pas de ces

libertines avec qui tu as déjà été. Mon héritage gardera le nom Mc Carphin ! Ne m'en veut pas Stacy... En tout les cas, plus tôt tu trouveras quelqu'un à épouser et plus tôt je pourrais mourir en sachant que quelqu'un veille sur toi.

Noah n'en croyait pas ses oreille. Être traité tel un enfant par son père. Il était totalement abasourdit. Cependant, il essaya de se détendre et de ne pas prendre la mouche. Son sourire crispé en disait cependant long sur ce qu'il pensait.

  • Stacy prend déjà très bien soin de moi, je vous assure, père.
  • Noah ! Cesse de faire l’imbécile ! Si je veux que tu trouve une digne épouse ce n'est pas pour vivre au crochet d'elle mais pour qu'a ton tour tu puisses engendrer un héritier portant le nom Mc Carphin ! Déclara Giles d'une voix sèche et plus forte qu'il ne l'avait véritablement désiré.

Noah s'était fait petit et s'était voûté devant le ton de son père. Il était majeur et vacciné, recevoir des ordre de son paternel, et surtout des ordres concernant sa vie privé ne lui convenait absolument pas. Il se leva de table de façon rigide.

  • Je n'ai plus faim de toute manière et je vais vous laisser pour aujourd'hui. A une prochaine fois !

Noah était têtu et maintenant que son père avait clairement exposé ses plans, le jeune homme encore adolescent ferait tout pour les contrarier. Il s'était braquer et ne reviendrait pas pendant un bon moment dans ce petit manoir londonien.

D'un pas vif, il avait reprit la direction de sa chambre. Il était de mauvaise humeur et allait claquer la porte de sa chambre quand quelque chose l'en empêcha. On venait timidement de lui tirer sur le bas de son t-shirt. Noah se retourna pour voir Marilyn qui, un petit sourire triste sur les lèvres regardait avec insistance le rebelle.

  • Tu t'en vas alors ? Demanda-t-elle un peu sous le choc de ce qu venait de se dire en bas.
  • Oui... J'ai encore plein de chose à régler chez moi... Expliqua calmement l'adulte qui venait de faire sa crise d'adolescence.

Dés qu'il eu terminé sa phrase, il vit la mine de sa nièce se dégrader d'avantage et la culpabilité le saisit. Il soupira et s'installa sur son lit encore défait, tapotant ses genoux pour faire signe la petite de venir. Ce qu'elle fit. Délicatement, il lui caressa les cheveux et embrassa sa tempe.

  • Tu sais... je peux passer aujourd'hui avec toi ... Proposa la fillette les yeux qui s'emplissaient d'espoir.
  • Ho... c'est gentil, mais... Il ne termina pas sa phrase.

Marilyn était descendu de ses genoux et semblait fouiller l'une de ses poche. Cela prit quelques seconde et au final, elle en sortit un petit cœur fait de pâte à sel et peint de rose. Quelque peluche se trouvait dessus mais elle tendit quand même l'objet vers son oncle.

  • Je sais qu'aujourd'hui c'est le jour des amoureux... On l'a dit à l'école... Mais moi, j'ai pas d'amoureux alors... je te la donne à toi, comme c'est toi que j'aime le plus ! Déclara-t-elle comme si elle devait justifier son acte.

Noah regarda quelques seconde le cœur avec absence. Il se ressaisit lorsque l'objet lui fut mis dans la main. Il sentait ses joues chauffé. Il était terriblement touché par l'attention particulière de la fillette. Il ne su pas quoi dire mais su quoi faire. Après avoir déposer l'objet sur le matelas, il prit l'enfant dans ses bras et la serra fort contre lui. Il lui murmura un « merci » au creux de l'oreille avant de la lâcher.

  • Mais cela ne me fera pas changer d'avis... Par contre, je vais voir avec ta maman si je peux t'emmener au cinéma... ça te plairait ? Comme j'ai pas d'amoureuse moi non, plus, on peut passer la journée ensemble !

L'enfant fut la plus heureuse de fille puisqu'elle luis sauta au cou de nouveau pour ne plus s'en décroché, même quand Noah se mit à ranger sa chambre de façon brève avant de descendre dans l'entrée.

Il ne lui restait plus qu'a demander à sa sœur, l'autorisation de pouvoir garder sa nièce. Son père ne dirait rien, après tout, pour cette année, il avait une Valentine digne et de bonne famille...

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