Chapitre 4

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Black Sea

New York, 20 Décembre 23h30.

Il est bientôt minuit. Ma prochaine victime rentre dans quelques minutes. La peur ne m’envahit plus. Le sentiment que j’éprouve n’est que de l’excitation malsaine. J’enfile mes gants pour ne laisser aucune empreinte sur les lieux. Mon coéquipier de crime vient de désactiver les caméras de l'immeuble. Il ne me reste plus qu’à rentrer dans l’appartement et l’attendre gentiment. Mon pouls s’accélère, déterminer, l’adrénaline me rend plus fort.

Je n’ai jamais tué quelqu’un directement chez lui, nous l’avons toujours fait dans des usines, des hôpitaux abandonnés et d’autres lieux macabres. Mais ma prochaine victime est spéciale, nous avons donc décidé de lui faire la surprise directement chez lui. Je prends un très grand risque, car ce soir, je suis seul et je n’ai pas le droit à l’erreur. Une erreur est, c'est la prison assurée pour nous, voir la peine de mort. Mon ami et moi n’avons plus que cinq hommes à tuer en comptant celui à qui je vais enlever la vie, et ça sera enfin terminer et on aura enfin la liberté absolue, que l'on a toujours rêvé d'avoir.

Alors que je suis dans mes pensées, j’entends la porte s’ouvrir. Je me dirige silencieusement derrière le canapé où il a l’habitude de s’asseoir dès qu’il rentre bourré et totalement défoncé. Il s’assoit et mon corps se guide en direction de lui. Je sors mon couteau de ma poche, le brandis en direction de lui. J’appuie ma lame fraîchement taillée sur sa gorge et le maîtrise. Il put la mort avant même de l’être réellement.

- Qui êtes-vous ? Ne me tuez pas, je vous en supplie… . Dit-il, tremblant de peur.

- Tais-toi, gros porcs.

- Pitié… Que voulez-vous ? De l’argent ? J’en ai dans mon coffre-fort, je vous donne le code….

- Putain, ferme là! Je m’en fou de ton argent de merde, connard.

Je vais le tuer dans d’atroces souffrances comme il l'a violé. Je lui donne un coup violent à la nuque. Il tombe sur le sol. Je ne perds pas de temps. Je l’allonge correctement sur le sol, lui retire sa chemise, lui attache les jambes au pied de la table base et les mains au-dessus de sa tête.

Inspirer. Expirer. Savourer. Que le spectacle commence. Et que justice soit faite de mes propres mains.

La pointe de mon couteau coulisse le long de son visage jusqu'à son abdomen. Mais ma victime revient à la raison plus vite que prévu. La terreur dans ses yeux me dope comme une drogue. Tuer devient une addiction. Un plaisir. Un besoin. Je place ma lame vers son cou.

- Tu hurles, je te tue. À vrai dire même si tu ne hurles pas, je te tuerais, sale porc.

J’arrache un bout de tissu de sa chemise et l’enfonce dans sa bouche pour qu’aucun hurlement ne sorte. Maintenant, reprenons le processus. Je prends mon téléphone et appuie sur ma playlist. La première musique est m'a préférer. Empathy de Crystal Castles.

J’enfonce ma lame dans son abdomen et descends le long de son bide rempli d’alcool. Une longue tache de sang se dessine. L’excitation parcourt tout mon corps. L’entendre jouir de douleur m’apporte satisfaction et plaisir.

- Alors, ça fait mal ? Tu ressens la douleur qu’il a eue quand tu l’as touché, quand tu as enfoncé ton- et merde je vais te tuer ! Tu vas en payer le prix. Vous allez tous payés.

Je l’étrangle à travers mes gants. Avec peu de force pour ne pas le tuer, mais pour le voir souffrir. Je ne veux pas le tuer maintenant, pour l’instant, je veux le voir souffrir comme il l’a fait souffrir. Plus il pleure, plus il tressaille et plus je prends du plaisir. J’enfonce ma lame dans sa jambe. Je me rapproche du creux de son oreille et lui chuchote :

- Tu as détruit la vie de Cameron. Vous avez tué des vies intérieurement et ils n’ont trouvé qu’une seul solution pour se libérer de ce fardeau, le suicide. Maintenant, vous allez tous mourir, l’un après l’autre dans d’atroce souffrance. Et je n'oublierais pas ton patron, Monsieur Follett mais on le garde pour le grand final.

Il me regarde les yeux grand ouvert et cesse de bouger. Il me reconnaît enfin. Il sait ce qu'il a fait. Il ne lutte plus, la mort l'attend. Mais ce n’est pas la fin, ce ne sont que les préliminaires. J’attendais ce jour-là depuis des années. Venger le petit frère de mon ami, que je considérais comme le mien.

Je récupère mon couteau et brûle le bout de la lame. Je dirige la lame vers son ventre et inscris les initiales « BLACK SEA », ma nouvelle identité la nuit. Ses pupilles se dilatent de douleur. Mes pupilles se dilatent de plaisir. Tu prends du plaisir. Tu savoures ce moment. Tu deviens comme moi. Je brandis le couteau et lui enfonce de nombreux coups de couteau. Le sang gicle sur mon visage. Je me sens libre. L'excitation est à son paradoxe. Mais ça ne suffit pas pour me libérer de cette rage qui m'envahit. Tu n'arrives pas à enlever cette rage, car tu es né pour tuer comme moi. Tais-toi. Faites la taire. Cette voix dans ma tête me bouffe. Elle me tue à petit feu. Elle me contrôle. Je n'arrive pas à m'arrêter et continue de lui enfoncer des coups de couteau malgré le fait qu'il soit mort.

Je finis par me lève et prends une grande respiration. Je me dirige vers la cuisine et retire le sang de mon visage. Il ne reste plus que quatre victimes maintenant. Demain, la police recevra l’information et les journalistes se jetteront sur la nouvelle et tout le monde saura qui nous sommes et New York sera plonger dans la peur. Personne ne pourra nous arrêter. Ils n’arriveront jamais à trouver notre identité, ni le simple indice.

Je me dirige hors du bâtiment, enlève mes vêtements remplis de sang et les jette dans les bacs à poubelles. J’enfile ma veste et cache mon visage a l’aide de ma capuche. Je rejoins mon ami, Red Sea, qui est garé dans la forêt pour ne pas être repéré.

- Je vois que tu n’as pas besoin de moi pour réussir. Dit-il, en riant.

- Ce n’était pas le plus dur, il n’a pas essayé de se débattre. Il s’avait l’erreur qu’il avait commis.

- Je vois. Tu veux manger quelques-choses ? Je peux te préparer un bon hamburger.

- Avec plaisir, j’ai la dalle tu peux même pas t’imaginer. En plus, tes hamburgers sont dignes d’un chef étoilé.

- Merci. Dit-il en rigolant. Tu sais bien que j’ai toujours voulu ouvrir mon propre restaurant.

- Oui, tu m’en a parlé de nombreuse de fois. Et ne t’inquiète pas, quand tout ça sera fini je te promet que tu l'ouvriras.

- Merci. Je ne sais pas ce que je saurai sans toi. Je t’aime, mon pote. Dit-il, en tapant l'épaule du dernière.

- Je t’aime aussi, mon pote. Aller, on y va. On va se faire repérer, si on reste ici trop longtemps.

- Oui chef, on y v a !

J’observe les grattes-ciel lumineux, pendant que mon ami me parle. Je l’aime beaucoup et le considère comme mon frère mais il parle beaucoup trop, c'est insupportable.

Ce soir, j’ai tué l’homme qui a violé son petit frère, il n’avait que 12 ans et aujourd’hui, c’est son anniversaire. Je ne voulais pas faire endurer encore plus de souffrance à mon ami donc je les tué seul.

Le mois de décembre risque d’être long, mais quand tout ça sera fini, on pourra s’enfuir loin et reconstruire notre vie, sans douleur et tristesse. En direction de la Russie, ma ville natale. J’ai déjà une maison là bas où on pourra vivre tranquillement. Bien sûr, il ne faudra pas que l’on échoue. Sinon, la seule maison que l’on aura sera une cellule, voir la peine de mort assuré pour nous deux car personne ne comprendra. Ils diront seulement que nous sommes des tueurs fous qui méritent de mourir.

Pendant mes études de droit, on nous répète souvent que l’on ne peut pas faire justice sois même et j’étais complètement d’accord. Jusqu’à ce jour. La justice laisse trop de violeur, de pervers en liberté donc s’ils n’arrivent pas à faire justice correctement. Je le ferais moi-même et de mes propres mains. Tu risques de réveiller ce monstre en toi, Levi et ça me plait bien. Plus tu grandis, plus tu deviens comme ton père.

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