Sydney

Gross Investigation Bureau, 12h30 .

Après la réunion de Rémy, nous avons commencé avec Laurie, Simon et Levi, à faire des recherches sur le fameux club de Monsieur Follett, car comme mon chef nous l'a dit tous les hommes retrouvaient mort font partie de ce club.

- Les gars, vous avez trouvé quelque chose ? Car je n'en peux vraiment plus de chercher, j'ai tellement faim ! Se plaint, Simon.

- J'ai faim aussi ! Il est presque 13 heures et on n'a toujours rien trouvé. Dit Laurie. J'en peux plus, on peut faire une pause les gars ça devient usant de rester assis sur une chaise.

- Bon, je pense qu'on devrait arrêter, manger et reprendre juste après. Ça vous va ? Dis-je agacée de les entendre se plaindre.

Levi me regarde en essayant de me faire passer un message. Il me remercie sûrement d'avoir proposé qu'on aille manger, car lui comme moi sommes agacés d'entendre les deux râlés depuis une heure. Cela fait 5 heures que nous essayons de trouver des indices, mais selon moi ce n'est pas ici que nous allons trouver la moindre preuve, la solution serait de chercher vers Monsieur Follett, mais, pour l'instant, je ne suis pas capable de faire face à ce monstre qui a fait de ma vie un cauchemar.

- Ça vous dit qu'on partes manger au restaurant du coin ? Il fait de la bonne viande. Dit Simon.

- Parfait, ça me va très bien de la viande. Qu'est-ce que j'ai faim ! Allons-y avant que je ne meure de faim. Dit Laurie.

Arrivé au restaurant, nous nous installons sur une table choisie loin du monde par Simon, car il sait que je ne suis pas encore prête à faire face à la population. Simon discute avec Laurie de sa rupture qui lui procure beaucoup de mal-êtres, je sais qu'il devait se marier avec Lindsey, mais quand il est rentré chez lui pour faire sa demande, il l'a vu avec un autre homme. Cela me rend triste de savoir que je n'ai pas pu être là pour mon ami, car ma peur, mon traumatisme était tellement envahissants que j'en ai oublié les personnes qui m'entouraient. Une serveuse, blonde, vêtu d'une robe noir moulante s'approche de nous pour prendre notre commande.

- Sydney, tu as choisi ce que tu voulais manger ? Dit Simon.

- Oui, j'aimerais un steak saignant et des frites, s'il vous plaît Madame.

- D'accord. Et vous Monsieur, qu'est-ce qui vous ferez plaisir ? Dit la serveuse, en échangeant un clin d'œil à Levi.

- La même chose que ma femme. Dit-il, froidement en me regardant avec un sourire en coin.

La serveuse me scrute de la tête au pied. Son regard est si mauvais envers moi comme si elle se disait que je n'étais pas assez jolie pour un homme comme Levi. Je sais bien que je ressemble à un cadavre à force de ne rien manger, mais il n'y a pas de raison pour me juger comme ça. Je me retourne vers lui juste après que la serveuse soit partie. Pourquoi a-t-il dit cela ? Mais qu'est-ce qui ne va pas chez cet homme pour oser dire ce genre de choses. Le même homme qui m'a traité de folle ce matin, vient tout juste de se servir de moi comme étant sa femme pour faire fuir la serveuse. Il a un culot phénoménal.

- Ne t'inquiète pas, j'ai dit que tu étais ma femme pour la faire fuir, car ce n'est absolument pas mon style de meuf. J'aime pas les blondes. Dit Levi.

- Je m'en fou royalement que tu te sers de moi pour faire fuir des filles qui ne sont pas ton style.

- Mais, alors c'est quoi ton style de femme beau gosse ? Sauf si tu es gay ? Dit Laurie.

- Alors, non, je ne suis pas gay. Et je n'ai pas de style de femme, mais certaines femmes recherchent souvent des relations sérieuses. Dit-il en prenant une gorgée de sa boisson. Sauf que moi, je ne cherche pas de relation amoureuse seulement sexuelle et puis je n'ai jamais eu de relation amoureuse.

- Tu ne peux pas dire que tu ne veux pas de relation amoureuse alors que tu ne sais même pas ce que sais.

- Oui effectivement. Et toi, tu en as déjà eu une de relation amoureuse ? Dit-il, avec un regard provocateur.

- Non, car aucun homme n'a su être à la hauteur et je n'ai pas beaucoup d'hommes dans mon entourage à part mon patron et Simon, mais je ne pourrais pas sortir avec eux, car ce n'est qu'une relation professionnelle concernant mon patron, Rémy, et amical avec Simon.

- Et moi maintenant, je suis rentré dans ta vie ma princesse.

- Sauf que je ne sors pas avec des connards de ton genre, Levi.

- Vous allez arrêter vous deux. Il n'y a que ce qui s'aime qui se chamaille comme ça. Dit Simon.

- Non, laisse-les, en dirai un vieux couple. Dit-elle, explosant de rire.

La serveuse nous ramène nos plats. Moi, qui penser que j'aurai pu manger dans le calme et bien, c'est raté avec ses deux-là. Je me demande bien pourquoi ils n'ont jamais entretenu une relation plus qu'amical. À la fin du repas, Levi insista pour payer notre repas ce que j'accepte avec plaisir même si je n'aime pas que l'on paye pour moi, mais n'ayant pas travaillé depuis trois mois cela est impossible pour moi de payer quoi que ce soit. Je ne sais même pas si je vais pouvoir manger ce soir, demain ou même après-demain, sauf si je demande à Rémy de me faire un acompte. Je sais qu'il ne refusera pas, car il sait ma situation.

- Merci pour ce repas, Levi. Bon, je crois qu'il est temps de se remettre au travail en espérant trouver un indice. Dit Simon, désespérer.

- Ah, il faut déjà se remettre au travail ! Dit Laurie, en soufflant.

- Malheureusement, oui, il faut se remettre au travail. Râle, Simon.

- Merci pour ce repas, Levi. Dis-je, en bégayant.

*********

La nuit commence à tomber et nous n'avons toujours pas trouvé d'indice. Ce n'est plus une enquête à ce stade-là, mais une énigme impossible à résoudre. Tu ne connais que ce mot " impossible". Je pense qu'il ne nous reste plus qu'une solution, rendre visite à notre très cher Monsieur Follett. Tu es complétement folle, tu es au courant que ce mec est un taré. Je sais bien que c'est un taré, mais on a plus vraiment le choix. Et tu vas me dire qu'il va t'aider alors que tu l'as envoyé dans ce trou à rat. Non, c'est vrai, tu as raison ça ne va pas être facile de le convaincre d'une telle chose, mais s'il apprend que c'est pour attraper ce qui ont tués ses collègues, il nous aidera, car c'est son business qui s'effondre et il tient à son business. Il est tordu quand même à faire un business comme celui-ci.

- En conclusion, on n'a strictement rien trouvé. Même pas un petit indice de plus que l'on a déjà. Dit Simon, abasourdie.

- À parce que selon toi, on a déjà des indices ? Sérieusement Simon. Dit Laurie, en explosant de rire. Tu es vraiment stupide à des moments.

Tout le monde se mit à rire. Ça fait du bien de redescendre la pression, cette affaire ne va pas être de tout repos. Elle va être douloureuse, traumatisante et effrayante pour tout le monde. Mon but est de conclure cette affaire et de faire en sorte que mes amis n'ont pas à vivre ce que j'ai vécu, ce que m'a fait vivre Monsieur Follett.

- Je pense que l'on devrait rentrer et se reposer pour continuer les recherches demain. J'irai avec Levi interroger Monsieur Follett sur son club et sur les hommes qui sont morts. Et non Simon, tu n'as pas ton mot à dire, je sais ce que je fais et il ne parlera à personne d'autres que moi. Malheureusement, il me connaît et je le connaît mieux que personne d'autres.

- J'ai confiance en toi et si c'est ce que tu veux faire, je ne t'en empêcherai pas, mais fais attention à toi et n'oublie pas qui est vraiment cet homme. Dit Simon, inquiet. N'oublie pas ce qu'il t'a fait vivre et je ne pense pas qu'il t'aidera. Donc si tu pouvais ne pas y aller, ça serait bien.

- Oui, ne t'inquiète pas, je n'oublierai jamais ce qu'il m'a fait vivre. Dis-je pour le rassurer. Mais il faut que j'y aille pour avancer dans l'enquête.

- Bon, ce n'est pas que je ne vous aime pas les gars, mais j'y vais. J'ai ma mère qui m'attend pour le dîner, à demain les gars. Dit Laurie, en nous fessant un signe de la main.

- Je te raccompagne Sydney ? Me propose Simon.

- Oui, merci. Demain, tu pourras venir me chercher ? S'il te plaît.

- Bien sûr Sydney, je viendrais te chercher jusqu'à que tu te sentes prête à reprendre le volant. Et Levi évite de me perdre de vue pour rentrer. Dit Simon.

- Oui, ne t'inquiète pas. Ne me regarde pas comme ça Sydney, tu fais flipper. Et je vais répondre à la question que tu te poses dans ta petite tête, on vit en colocation depuis qu'il n'est plus avec sa copine. Dit Levi.

Au long du trajet en direction de chez moi, Simon me parle et comme à mon habitude, je n'écoute rien. Je suis plongée dans mes pensées car demain, je vais devoir affronter le créateur de mon traumatisme. Et à vrai dire, je ne sais pas si j'en serais capable, mais je vais devoir le faire pour sauver des vies, arrêter ses deux meurtriers et surtout me sauver de ce traumatismes. À demain Monsieur Follett. Tu vas tout droit vers la mort.