Chapitre 2

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Sydney

New York, 6h30.

Hier soir à ma plus grande joie, j’ai eu la visite de mes anciens collègues de travail accompagnés de cet homme, Levi, mon nouveau coéquipier. Bien évidemment, ils ne m’ont pas rendu visite pour savoir comment se dérouler ma vie depuis ces trois derniers mois, mais pour me proposer de revenir parmi eux pour une affaire qui d’après Rémy et Simon, il n’y a que moi qui puisse la résoudre. Foutaise. N'importe quel enquêteur pourrait faire l'affaire. Il y a plusieurs choix, sois tu es spéciale ou sois le destin ne veut pas te laisser de liberté et tu dois souffrir toute ta vie. Je pencherai plus sur le deuxième choix. Ne l'écoute pas, concentre toi.

Je n’aurai pas dû accepter aussi vite. J’aurai dû prendre le temps d’y réfléchir un peu plus, qu’elle sombre idiot. Je suis née pour prendre des décisions qui risqueraient de mettre ma vie et ma santé mentale en péril. Tu viens juste de comprendre que tu étais stupide, Sydney. Dans tous les cas, je n’ai plus le choix maintenant que je me retrouve en dehors de chez moi prête a affronter ce monde m’orbite, enfin, c’est ce que je me dis pour me rassurer, car la vérité est plus sombre que l’on ne pense. Tu as tellement peur que tu trembles. Stupide, Stupide, Stupide.

- Pourquoi dois-je toujours faire les mauvais choix, maman ? Si tu étais encore là, tu aurais pu me donner dénombrable conseille que je n’aurai probablement pas suivi, têtu que je puisse être. Dis-je, en observant le ciel encore sombre.

Eh merde ! À croire que tu vas me répondre. Je suis vraiment désespérée. Je n'ai vraiment plus le choix à ce que je vois. Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers ma voiture remplie de neige. Super. Je ne sais pas si cela serait une bonne idée de prendre ma voiture, sachant que je n'ai pas pris le volant depuis plus de trois mois, mais à quoi bon, cela ne doit pas être si difficile que ça.

- SYDNEY ! SYDNEY !

Mon corps se fige. La peur. La peur se fait ressentir dans tout mon corps. Est-ce Monsieur Follett ? Est-il sorti de prison ? Quand est-il sorti ? J’en été sûr, je n'aurai jamais du sortir de chez moi. Tu te poses trop de question, c'est dingue ! Tu vas finir par mourir d'une crise cardiaque ! Calme-toi et retourne toi discrètement. Je décide de me retourner avec prudence sans faire comprendre à l’interlocuteur que je suis prête à voir son visage, et quel soulagement quand j’aperçois que ce n'est que Simon. Toute cette peur pour rien. Ton cœur va finir par lâcher un jour. Oui, je sais, mais tais toi juste deux secondes.

- Salut Sydney . Dit Simon, en me fessant signe de la main.

-Salut, Simon. Dis-je, en me dirigeant vers lui.

- Désolé de t’avoir fait peur. Tu veux que je t’emmène ? Dit-il en observant ma voiture pleine de neige.

- Oui, je veux bien merci.

Je suis heureuse qu'il me propose de m'emmener, car je ne sais pas si j'aurai eu le courage de prendre ma voiture, et avec toutes cette neige sur le pare-brise, je saurai arriver en retard et connaissant bien Rémy, il déteste les retardataires.

J’observe les gratte-ciel défilaient au fur et à mesure que l’on circule. Simon me parle de sa rupture avec sa copine, Lindsey, si je me souviens bien, mais à vrai dire je ne l’écoute qu’à moitié. Je suis plongée dans mes pensées qui ne sont que m’orbite. Le stress ne fait que d’augmenter. Qu’elle sorte d’affaires, va-t-il falloir résoudre ? Sera-t-elle pire que ma présente ? La cause de mon départ. Mon corps commence à trembler et le stresse m’envahit encore une fois de plus. Tu ne vie dans le stress chaque jour, ce n'est pas la première fois.

- Je vois que tu n’as absolument pas écouter ce que j'ai dis. M’interpelle Simon.

- Oui. Dis-je, en bégayant. Je suis vraiment désolée, j’étais entrain de réfléchir.

- Je sais que tu angoisses à l’idée de faire cette affaire mais ne t’inquiète pas, tu seras avec Levi. Et comme te la dit Rémy, Levi est un excellent enquêteur et je peux te le confirmer. Dit-il, en essayant de me rassurer.

- Si tu le dis. Mais tu sais très bien que je n’écoute pas l’avis d’autrui.

- Oui, je le sais très bien ça. Tu te feras ton propre avis comme tu l’as toujours fait. Sinon, toi comment tu vas depuis ?

- Moi. Compliqée mais je vois une psychologue depuis que j’ai démissionner donc ne t'inquiète pas trop pour moi, tu sais.

- Ah, tu vois vraiment une psychologue. Tu sais Sydney, je ne sais pas ce que tu as pu voir lors de cette affaire mais si tu veux en parler, tu sais que je suis là pour toi.

- Oui je sais Simon, merci beaucoup. Mais bon je ne penses pas arriver à dire à quelqu’un ce que j'ai vu car même ma psychologue ne le sait pas encore. Dis-je, avec un grand sourire au lèvre pour le rassurer.

Le reste du trajet se fait dans le calme, il y avait seulement en fond cette musique, Killing Me Softly de Roberta Flack. La parfaite musique d’un psychopathe, mais pas plus effrayant que les psychopathes qui démembrent leurs victimes avec de la musique classique ou un morceau de piano. Le fait d’y penser me donne la nausée. Comment peut-on faire ce genre de choses ? Ce genre, d’être humain me surprendra toujours, même si je sais que tout le monde est capable de tuer. Il y a des êtres humains qui passent le cap et d’autre non, et il y a ceux qui le sont depuis leurs enfances, et qui commencent par démembrer des animaux et puis leurs familles. C'est toi qui deviens une psychopathe à parler de ça.

- Sydney ?

- Oui. Dis-je, en sursautant.

- Toujours autant dans tes pensés. On est arriver. Dit-il, en riant.

Je sors de la voiture et observe le bâtiment du poste d’enquêteur. À ce que je peux voir, ils sont faits des rénovations. Le bâtiment ne ressemble plus à un vieux entrepôt comme je le reprochais souvent à Rémy. Il semble plus moderne maintenant et les habitants ne nous cofonderons plus avec des ouvriers. C’est très drôle quand j’y repense.

- Ça me fait plaisir d’entendre ton rire depuis dès mois Sydney. Me dit une voix féminine.

- Salut Laurie, contente de te revoir.

- Alors, tu t’es enfin décider à revenir.

- Elle n’avait pas trop le choix avec le patron à vrai dire. Dit Simon .

- Non effectivement, je n’avais pas trop le choix. Je sais très bien que si je n’avais pas accepter le patron m’aurait fait une scène, qui aurait été très gênante pour nous tous, je vous l’avoue. Dis-je en riant.

- C’est vrai, tu n’as pas tord. Je n’aurai pas voulu revoir ça . Dit-il, amuser.

- Oh si, ça aurait été marrant. Je me souviens encore comment il s’était agenouillé devant toi Sydney. Dit-elle en explosant de rire.

J’avoue que ces deux-là mon manqués, ça me fait du bien de les revoir et de rire avec eux. Même si cela ne m’empêche pas d’angoisser à l’idée de savoir qu’elle genre d’affaire je vais devoir faire, surtout que je serais avec Levi. Je vais devoir travailler plus que je ne le faisais auparavant car ça ne va pas être un jeu d’enfant de résoudre cette affaire et de faire des recherches sur ce fameux Levi en même temps. Il t'intrigue tellement. C'est vrai qu'il est très beau et sexy. Un bon coup d'un soir, je proposes. Non, hors de question. Jamais de ma vie, je coucherais avec lui. Même si, c'est vrai qu'il est bel homme.

- Salut Levi ! Dit Laurie, en faisant un signe de la main.

- Alors, c’est un motard mon coéquipier. Qu’est-ce-que j’aurais pu rêver de mieux ? Dis-je, en regardant Simon avec aminosité.

- Arrête de me regarder comme ça, en dirai que tu vas me tuer ! J’y suis pour rien, qu'il est une moto. Dit-Simon, en se cachant derrière Laurie.

- Tu as vraiment de la chance Sydney de pouvoir être la coéquipière d’un beau gosse qui ressemble à un « book boyfriend ». Dit Laurie, sautant de joie excitée.

- C’est quoi ça encore un « book boyfriend » ? Ne me dit pas que ces quelques choses en rapport avec tes livres. Dit Simon, interloqué.

- Tu es sérieux tout le monde en parle sur Tiktok, tu es sûrement trop vieux pour connaître. Un « book boyfriend », c’est un personnage fictif dans un livre qui est considéré comme un petit ami idéal par les lecteurs. Dit-elle, en se moquant de lui ouvertement.

- Alors d’après toi, je suis un « book boyfriend » ? C’est étrange de ce faire comparer à un personnage fictif. Dit Levi.

Il est trop prêt de moi. Tellement prêt de moi. Il sent bon, un mélange de parfum et de cigarette mais pas l’odeur de cigarette qui écœure. Son parfum me dit quelques choses. Mais oui, je sais... .

- Yves Saint Laurent. Dis-je, sans m'en rendre compte.

- Oui, c’est exacte mais tu es chelou à me sentir. Dit Levi, en me regardant avec dégoût.

- Figure toi que je ne t’es pas senti, je respire simplement comme chaque être humain et tu étais trop prêt de moi donc logique que je sentes ton parfum, idiot. Dis-je, en partant dans la direction des bureaux.

Qu’est-ce qu’il m’énerve ce connard ! Mais qu'est-ce qu'il est sexy aussi. Comment il peut se permettre de me sortir une telle chose ? Moi, étrange ! C’est lui qui est étrange à se mettre aussi près de moi. Comment Laurie peut-elle dire que c’est un petit ami idéal qu’on trouve dans les livres ? Levi, un petit ami idéal, laisse moi rire. Je dirai qu’il est plutôt un connard idéal. Ou un plan d'un soir idéal. Et puis quelle merveilleuse idée d'avoir pensé à voix haute, Sydney. Malgré ma colère envers lui, je me dirige dans le bureau où Rémy est censé nous attendre pour nous faire part de l’affaire.

- Enfin, vous êtes là, je vous attendez. Bonjour, à tous, prenez place, je vous en prie. Pour commencer, comme vous le savez déjà sans doute, Sydney, tu feras équipe avec Levi et Simon avec Laurie, et il faudra faire avec, jusqu’à la fin de l’enquête. Dit Rémy.

Avec une grande joie, je me retourne vers Levi pour lui faire part de mon plaisir de devoir travailler avec lui et comme la première fois que je l'ai vu, il me lance un sourire digne d'un psychopathe. Il est vraiment effrayant. Je ne vois vraiment pas ce que Laurie lui trouve. Il fait juste flipper à m’en donner la chair de poule. Tu es sûr que ce ne sont pas plutôt des papillons dans le ventre.

- Votre but sera de trouver le plus d’information possible car on a absolument rien trouver, et s'il le faut je vais vous demandez de vous jeter dans la gueule du loup. Nous avons à faire à plusieurs victimes de meurtres, des hommes, d’une cinquantaine d’années. Ils sont tous morts de la même façon, attachés, scarifiés, démembrés, et avec sur eux une phrase probablement dessinée avec leurs sangs, « Black Sea » ou « Red Sea », ce qui nous fait conclure pour l’instant qu’il y a deux tueurs. Pour finir, tous ses hommes se connaissaient, car ils font partie du club crée part Monsieur Follett.

Son nom résonne dans ma tête. L’angoisse envahit encore une fois mon corps, mes jambes se mettent à trembler. Il faut que je garde mon calme. Respire. Tout va bien se passer. Ou pas, tu vas sûrement mourir. Il ne peut rien d’arriver, il est en train de pourrir en prison.Tu es sûr qu'il soit en prison ? Ressaisis-toi ! Tu es forte. Je ne pense pas que tu sois aussi forte que tu penses.

- Continue, je t’en pris Rémy.

- Tu es sûr ? On peut faire une pause de quinze minutes si tu le souhaites. Me dit Rémy inquiet.

- Non, ça va aller, je t’assure, continue.

J'ai l'impression de me ridiculiser devant tout le monde. Ce n'est pas qu'une impression. Instinctivement, je me retourne vers Levi pour le voir rire de la situation. Mais il ne rit pas, il m'observe, intrigué. Qu’est-ce que tu as dans la tête à me regarder avec cet air-là, Levi ?

- Bon alors, je disais qu’ils fessaient tous parties du club de Monsieur Follett. Dit-il, en prenant ses affaires prêt à sortir de la salle pour que l'on travaille par la suite. Et j’allais oublier un détail, c’est un numéro masqué à chaque meurtre qui nous indique où l’on peut retrouver les corps, mais impossible pour nous de le localiser, donc ces psychopathes ont sûrement un but précis. Faites attention à vous, ce sont des génis. Maintenant, que je vous ai tout dit à vous de jouer. Dit-il, en quittant la pièce.

Je sens que cette enquête va être encore plus m’orbite et dangereuse que celles que j’ai pu faire. Je le sens vraiment mal cette histoire, car je ne vais pas avoir le choix que d’aller au-delà de mes peurs et d’affronter mon pire cauchemar pour avoir plus d’informations.

Monsieur Follett, on va se revoir prochainement et plus vite que prévu comme vous l’avez temps désiré.

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