Chapitre 137

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C'est ça l'excellente entente entre collègues. On se balance des boutades, on se taquine à longueur de journée et cela permet de décompresser du stress que l'on a ressenti durant la journée. Gretel croise les bras contre son buste ce qui compresse sa poitrine, elle semble avoir froid puisqu'elle se frotte les bras pour se réchauffer et je peux constater que sous le tissu de sa robe, ses petites pointes ressortent pas mal.

  • Tu pointes meuf ! S'exclame Iseline en rigolant aux éclats. C'est tout mignon en plus ! Beaucoup d'hommes vont te regarder ce soir, hihi ton co-équipier ne s'en est pas privé d'ailleurs !

  • Tu n'es pas obligée de le faire remarquer à tout le monde s'exclame Gretel en se couvrant avec ses mains. T'es chiante ! Et puis ça caille ici !

  • J'avoue qu'ils n'ont pas forcé sur le chauffage, c'est limite limite, j'ai les poils tout dressés ! Dis-je à mon tour. Tu exagères Iseline, je n'étais pas en train de mater Gretel ! J'ai juste remarqué qu'elle était gelée.

  • Mais peut-être que nos officiers l'ont fait exprès ! Ils se sont dit tiens les filles seront peu couvertes on va en profiter un peu rigole Iseline.

  • On peut peut-être se lever déclare Ludwig. On peut patienter dans la salle où il y a la sono ! Il fera peut-être plus chaud. Et danser va nous réchauffer.

Nous débarrassons notre table. Les talons des filles résonnent au sol à chacune de leurs foulées, elles font vraiment femmes fatales toutes les deux et je dois quand même admettre qu'elles sont très désirables et qu'il émane d'elles une grande sensualité, surtout chez Gretel. Nous nous postons dans un coin pour continuer à bavarder, le caporal-chef Foch coure dans tous les sens en disant qu'il y a une grosse panne de chauffage et qu'il doit s'absenter pour aller la réparer. Ma co-équipière tremble comme une feuille et ses lèvres même maquillées finissent par devenir bleues. Je me place derrière elle pour blottir mon torse contre son dos et commence à réchauffer sa peau par des frottements avec mes mains tout le long de ses bras.

  • C'est que vous feriez un très joli couple tous les deux ! Nous taquine Iseline. Nan mais c'est vrai ! Je vous vois secouer la tête ! Il est très beau, elle est sublime franchement ça irait bien !

Gretel tourne légèrement la tête sur le côté pour me regarder, elle est quasiment blottie contre mon cou. Je me contente seulement de lui sourire, c'est vrai que c'est une très belle femme mais je ne prendrai pas le risque de passer ne serait-ce qu'une seule nuit avec elle. Moi, je ne suis pas un mec sérieux dans ce domaine et elle c'est une fille bien. Je n'ai pas envie de jouer avec elle et mieux je me tiens loin d'elle, mieux c'est pour elle comme pour moi. Au bout d'un quart d'heure, les frissons de la jeune femme cèssent et elle me remercie en m'effleurant gentiment le bras les yeux dans les yeux.

La lumière s'éteint et place aux projecteurs accompagnés d'une bonne musique actuelle. Ludwig me prend par le cou en passant son bras autour de celui-ci pour danser, nous sautons en l'air et incitons les filles à se joindre à nous. Toutes les deux se mettent à rire et agitent leur index pour refuser, sciemment nous venons les bousculer par moment un brin relous qu'elles finissent par se joindre à nous. Les seins d'Iseline sautent vivement sous sa robe à chacun de ses bonds, je reste bloqué longuement dessus avant de me remettre pleinement dans l'ambiance, ceux de Gretel semblent plus fermes et sont donc moins mobiles que ceux de sa copine. Nos corps se sont bien réchauffés, je sens la chaleur intense que dégage Ludwig par le biais de son bras enroulé autour de mon cou et ses côtes qui par moment me heurtent.

Prises dans notre danse les filles poussent des cris '' whouhouhou ! '' et des sifflements lorsque je défait quelques boutons de ma chemise pour laisser le haut de mon torse apparaitre. Je les sens gourmande d'en voir un peu plus, mes pectoraux se dessinent juste en dessous des pans, sensuellement je continue à les retirer ce qui laisse une belle vue sur mes abdos qui se contractent selon mes pas de danse. Je dois avoir l'air sexy et torride puisque toutes les deux sont en pleine admiration, je leur balance ma chemise dessus et Iseline la porte à son nez pour la humer.

  • Regarde Grett elle sent trop bon sa chemise ! Son parfum est très agréable ! Tiens ma chérie !

Iseline la tend à sa copine, Grett ferme les yeux pour sentir le col de ma chemise. Ses lèvres dessinent un beau sourire je pense qu'elle apprécie ce que je porte. Trop occupé à me déhancher et à faire des mouvements sensuels avec mon bassin, je ne me rends pas compte qu'une ronde s'est formée autour de moi pour pouvoir profiter du spectacle. Je pense que je suis agréable à regarder tant de dos avec ma musculature tracée, mes trapèzes solides, mes fesses qui dansent dans mon pantalon que de face où l'on peut admirer le beau mec que je suis. Pour le délire Iseline se permet de passer ses mains sur mon torse, je ressens un fort picotement dans toute la colonne vertébrale lorsque ses doigts effleurent mes mamelons. D'autres mains féminines se joignent à celles d'Iseline, c'est trop kiffant de les sentir me caresser de partout notamment le bas ventre.

Une jeune femme veut m'arracher des bras de Gretel, je crois appercevoir une pointe de jalousie chez ma co-équipière qui se met à croiser ses bras et son regard un peu noir envers cette femme. Je me rapproche de la jolie métisse qui me fait des avances pour coller ma bouche contre son oreille.

  • J'ai déjà ma cavalière pour le bal de ce soir mais si tu veux plus, je ne te dis pas non dès que je m'accorderai un moment de pause !

  • Monsieur à l'air joueur murmure t-elle en faisant traîner sa langue sur mon lobe, ce n'est pas désagréable comme sensation d'ailleurs. Je retiens la proposition alors ! Sinon moi c'est Maëna ! Tu n'as pas l'air de te rappeler de moi par contre !

Je réfléchis longuement me grattant le derrière de la tête, son visage ne me dit rien.

  • Je suis désolé... Je n'ai aucun souvenir à ton sujet. J'espère que tu n'es pas une de mes conquêtes ça serait super embarrassant que je ne m'en souvienne pas ! Désolé je me sens con là !

Maëna explose de rire en posant sa grande main métissée sur mon torse.

  • Alors tu étais trop dans les vapes pour t'en souvenir ! Mais j'étais là lors de ton crash d'avion avec Spencer, quand nous sommes venus te chercher, je t'ai fait quelques soins et avant ton arrivée à l'hôpital tu t'étais bien ressaisis tu n'as fais que de me draguer !

  • Je n'ai aucun flash qui me revient, effectivement je ne devais pas être dans mon état. Enchanté alors ! Je te réserverai une danse en fin de soirée mais pas avant. Tu es très belle, une vraie gazelle en tout cas !

  • Ça marche BG peut-être à toute à l'heure ! Déclare t-elle en me faisant un signe de la main.

Je me faufile dans la foule pour retrouver ma partenaire de la soirée, à ce moment-là, une musique d'un slow démarre. Gretel pose ses mains sur mes épaules et je fais glisser les miennes dans une légère caresse jusqu'à sa taille sur laquelle elles reposent.

Elle les change de position plusieurs fois durant le slow, je sens ses doigts fins frôler mes épaules du bout des ongles avant de me prendre par le cou se mettant un peu plus proche de moi. Je me noie dans ses iris couleur noisette et ses fossettes se rident. Ma prise sur sa taille est plus ferme, un brin protectrice et je rapproche instinctivement mon visage du sien où son parfum vient embaumer l'atmosphère. Une drôle de tension s'installe entre nous, quelque chose d'intense qui me fait fixer pendant de longues minutes sa bouche rosée qu'elle mordille par moment, quand ce n'est pas moi qui la regarde avec envie, c'est elle. Gretel entoure le derrière de ma nuque avec son autre bras, je la sens petit à petit se rapprocher pour être au plus près de mon corps et de mon visage. Ma tête se glisse par côté de la sienne pour la poser sur son épaule et fermer les yeux quelques instants m'imaginant l'embrasser avec de la passion et du désir comme lorsque nous nous sommes embrassés dans la chambre des filles lors de notre petit jeu. Je reviens à la réalité en me redressant pour pouvoir profiter de son joli visage rayonnant lorsqu'elle plonge ses yeux dans les miens.

Des bouffées de chaleur viennent m'envelopper, heureusement que nous sommes dans le noir car je sens mon sexe se gonfler sous mon pantalon marron. C'est fou ce qu'elle me fait ressentir sans même me toucher ! Une de ses mains descend sur le haut de mon torse que j'ai revêtu de ma chemise juste après mon show, doucement elle me caresse à cet endroit dans un geste machinal voir anodin je pense. Je laisse mes mains dériver sur ses hanches sans descendre plus et avec mes pouces je fais des petits cercles sans pression, elle secoue ses épaules saisie par un délicieux frisson. Je me mets à sourire bêtement et sans réfléchir je l'enlace à la hâte avant de reprendre ma position, Iseline et Ludwig ne nous quittent pas des yeux avec un grand sourire remplit de taquineries. Gretel pose son front contre le mien tout en fermant les yeux la bouche légèrement entrouverte. Mes lèvres s'entrouvrent à quelques centimètres des siennes, je meurs d'envie de lui donner un baiser mais mon coeur me dit de ne pas briser le sien, de ne pas m'amuser avec elle étant donné qu'elle est sérieuse et que je n'ai aucune envie de me mettre en couple. Je me ravise et dépose un doux baiser sur sa joue en la remerciant pour cette danse, je préfère couper court avant de faire une belle bêtise !

  • Tu veux que je te ramène un cocktail Grett ? Je vais m'en prendre un !

  • Volontiers MiL'ou ! Me répond t-elle en s'asseyant sur le bord de la scène. Je t'attends ici !

Je reviens avec deux verres en main.

  • Attention ta jolie robe, tiens ma puce !

Nos mains se rencontrent, elle me remercie en prenant délicatement le verre avant de le porter à ses lèvres. Je prends une gorgée moi aussi tout en bavardant avec elle. Je me masse la nuque en appuyant bien fort, mon visage est en train de grimacer à chaque mouvement et chaque appui que je fais. Je me la fais craquer en tournant la tête et exerçant des pressions puissantes avec mes mains.

  • Ça te fait encore mal ta nuque ? Me demande t-elle en posant sa main là où j'ai mal. Tu aurais peut-être dû la remettre après ta douche.

  • Oui j'aurai dû tu as raison lui dis-je en caressant sa joue, t'ain qu'est-ce qui me prends d'être tendre avec elle. Ça me lance tout là ! Je suis tout coincé encore... Tu m'accompagnes, je vais aller la chercher ?

Euh MiL'ou t'es con ou quoi ? Qu'est-ce qu'elle va s'imaginer à présent ? Tsss...

Gretel se lève m'emboîtant le pas verre en main. Je ralentis le rythme la sentant mal assurée dans ses pas. En tant que civile je suis certain qu'elle n'est pas une habituée des talons. Nous arrivons au dortoir des hommes, elle est hésitante sur le palier ayant peur de se faire prendre par un de nous supérieurs ou que je lui saute dessus vue ma réputation mais pour elle c'est différent. C'est celle avec qui je bosse le plus alors j'ai du respect pour elle, oui beaucoup de respect. Elle se décide en retirant ses talons et en entrant dans la chambre. Gretel me demande lequel est mon lit, je lui désigne puis sa question est de savoir si elle peut s'asseoir au bord, j'acquiesce tout sourire. Elle se met à se masser la plante des pieds, jambes croisées en veillant à ne pas trop en dévoiler.

  • Tu n'as pas l'habitude d'en porter c'est ça ? Dis-je avec un sourire ravageur.

  • C'est totalement ça ! Affirme t-elle alors que je scratche ma minerve. J'avais envie d'être... Féminine, que mes collègues me voient différemment de ce qu'ils ont l'habitude de voir. Mais ce n'est pas pour moi ça fait un mal de chien !

Nous échangeons un rire plein de complicité.

  • Tu pourras toujours changer de chaussures lorsque nous ferons le chemin du retour, on peut s'arrêter à ton dortoir si tu veux ! Cela ne te rendra pas moins sexy aux yeux de tous ! Mais j'avoue que ses talons ça te fait de belles jambes !

  • Si ça ne t'embête pas c'est ce que l'on va faire ! Me répond Gretel. Ça me brûle c'est affreux ! Aller viens Milan !

J'attends qu'elle soit sortie dans le couloir pour refermer la porte du dortoir, nous nous dirigeons vers celui des filles où elle me fait rentrer. Je me pose sur son lit et lui propose un massage de sa voûte plantaire.

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