Départ et rencontre.s (2/2)

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Les premières heures du trajet furent longues et courtes en même temps. Longues car Aymeric s’ennuyait à ne rien faire et courtes car la course du soleil semblait rapide.

Un des domestiques ouvrit la porte de la voiture, arrêtée, car la nuit pointait le bout de son nez. Aymeric et sa mère sortirent de la voiture et marchèrent un peu avant de se retrouver devant un majestueux arbre. Ils désignèrent cet arbre comme repère et Aymeric fit signe aux domestiques.

Ces derniers s’exécutèrent, ils sortirent tout le bardas qu’ils avaient préparé : les tentes, les lits, les meubles nécessaires, saëliyas1, une grande marmite et les quelques provisions. Ces derniers se partagèrent aussi les deux tâches : un s’occuper de faire la cuisine tandis que d’autres installèrent le campement.

Aymeric aida ceux chargé de l’installation, enfin, il se chargea de l’intérieur.Il disposa d’abord les saëliyas qui étaient disponibles. Cela était facile contrairement aux tâches qu’il allait réaliser : l’installation de meubles bas de gamme fait en bois de qualité inférieur et des lits démontables.

Pendant qu’Aymeric était occupé, un doux fumet provenant de la marmite dans lequel cuisait du lomkpa2. Le prince attiré par l’agréable odeur sortit d’une des tentes. Il s’approcha en premier de la marmite tout en salivant.

Les domestiques et sa mère, l’impératrice Katrina le rejoignirent tout aussi attirés par l’odeur de cuisine. Le domestique qui s’occupait de faire à manger avait terminé de préparait le repas. D’autres domestiques lui vinrent en aide avec des assiettes provenant du royaume d’Ikary.

La poterie de ce royaume était connue pour le finesses des sujets représentés. Tenez par exemple, les assiettes emmenées représentaient une scène quotidienne du peuple : les serfs semaient les graine de blé et de komari3.

Les domestiques qui servaient les portions du repas entonnaient une épopée narrant la victoire d’un des illustres ancêtres d’Aymeric : Ulrich le Beau. Cette épopée racontait sa bataille contre le fils du dieu de la guerre, Oris de Sarine4 qui perdit la vie lors de cet affrontement gargantuesque.

Ellipse de trois jours

Après avoir les paysages familiers de l’empire de Drake, ils arrivèrent à la bordure de la Forêt des Brumes. L’allure ralentissait à cause d’un brouillard tenace qui empêchait quiconque d’aller plus loin. N’ayant pas d’autre choix, le cocher pénétra dans la forêt et finit par se perdre en plein jour.

Aymeric agacé sortit :

« Allez plus vite, dit-il avec agacement.

— Mais je ne peux pas, rétorqua le cocher

— Et pourquoi, demanda l’héritier impérial.

— Le brouillard, répondit le cocher. »

Pendant que le cocher sortit une carte de la poche de sa veste, Aymeric retourna à sa place malgré son agacement initial. Le cocher consulta sa carte avant de rectifier sa trajectoire. Il prit un ancien sentier qui n’avait pas été utilisé depuis longtemps.

Après deux heures de route, il arrivèrent enfin dans la citée elfique d’Ysiaë. Au dehors, une foule alors éclatée s’aggloméra en un seul bloc compact. Un elfe sortit du lot était comme ses compatriotes, il se demandait comment des êtres humains avaient réussit à s’en sortir vivant de la Forêt des Brumes.

Il s’écria :

« Comment c’est possible que des des étrangers aient pu s’en sortir indemne de la Forêt des Brumes ! ».

La foule siffla les voitures et s’agitait car pour le peuple elfique, les humains se perdaient souvent sur les terres elfiques.

Il s’écria :

« Comment c’est possible que des des étrangers aient pu s’en sortir indemne de la Forêt des Brumes ! ».

La foule siffla les voitures et s’agitait car pour le peuple elfique, les humains se perdaient souvent sur les terres elfiques.

Malgré la foule méfiante, les voitures arrivèrent au palais royal. Aymeric sortit et fut surpris de la simplicité du palais royal, construit à même dans un arbre. Ses yeux brillèrent de milles feux pas d’émerveillement mais de curiosité.

Le vieux roi, brisé par la vie, arriva doucement à cause de son essoufflement.

« Bienvenue à vous, dit-il en toussant. ». L’impératrice, Katrina, le salua brièvement et Aymeric imita sa mère.

Cela le rendait hypocrite.

En montant dans les escaliers, Aymeric croisait Lyna. Son regard se posa sur la peau diaphane de cette dernière. Elle l’ignora, enfin, elle feignât de l’ignorer. Quelques seconde, plus tard, un elfe masculin arriva : c’était Edelyn.

Le regard sévère de ce dernier fit comprendre à Aymeric qu’il n’était pas le bienvenu : lui et sa mère. Il s’approcha d’Aymeric et lui chuchota à l’oreille, le mot « Duel ».

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1 Saëliyas : lampes qui a pour carburant du phytoplancton bioluminescent

2 Lomkpa : plat à base de viande agrémenté d’une sauce forestière et accompagné de petits champignons. C’est un plat typique de l’empire de Drake.

3 Komari : céréales riche en calcium et potassium. Selon une légende, cette céréale est née lors de la mort du héros Kalandre le Grand, mort au combat, le dieu tutélaire des hommes qui était son amant, l’aurait ressuscité en céréales.

4 Ville de l’empire de Drake

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