La demoiselle est encore endormie, epuisée de ses sanglots de la veille. L’autre me dévisage d’un regard noir qui me transperce et me glace le sang. Je reprends mon souffle discrètement. La journée s’onnoncait pourtant bien.

Je me reprends et m’approche délicatement de la blonde, mon visage prêt du sien, sa peau est douce et chaude. Sa réspiration est lente et encore saccadée par les larmes versées à flot.

Je colle ma bouche à son oreille. Je sourie puis hurle : « DEBOUT C’EST L’HEURE ! « 

Son sursaut est si violant qu’elle en tombe à la renverse avec sa chaise.

Je jubile, me frotte les mains, prends ma dague pour enfin m’installer à califourchon sur la jeune femme. Je fais glisser ma lame sous mon nez, réspire profondement afin de m’inprégner de l’odeur du métal qui bientôt portera l’odeur d´un sang chaud et neuf.

Je lui lacère la joue gauche d’un coup sec pour la mettre dans l’ambiance.

Je reprends donc mon pendu. Cette fois-ci je m’amuse comme une petite folle ! La blonde m’insulte, hurle de douleurs, pleure, s’evanouie... Puis le sang coule encore et encore. Mes yeux brillent à la vue de cette texture rouge vive qui accompagne une odeur de fer, si doux à mes narines. Bref l’excitation est à son comble. J’attrape par les cheveux cette tête blonde, lui inflige les pires frayeurs et douleurs. Ma lame a traversé sa cuisse, un cri suivi jusqu’au silence. La blonde est épuisée. Nous arrivons déjà à la fin du deuxième jours. Il est temps pour elle de quitter la scène tel une stars sous les projecteurs. Sa mort sera tragique mais les lumières s’éteindront sur elle, pour ensuite rejoindre ma cave.

J’attrape une dernière fois sa chevelure poisseuse et laisse ma lame lui trancher la gorge.

Tout ceci en fixant ma dernière proie.