Je m’ennuie inlassablement. Il ne peut pas me répondre ce con. Je lui est bêtement arrachée la langue sans réfléchir. J’interroge donc les autres et si ils se trompent je coupe un doigt, une oreille, je taze sur des zones sensible... Mais aucun cri de douleur ne résonne. Et la blonde qui ne cesse de chialer, l’autre se taire dans un mutisme total la tête baissé vers ses genoux. Bref celà doit cesser.

»bon, si vous ne trouvez pas je l’egorge ! Alors qui suis-je ? «

je libère le gendarme. Un cadavre embulant que je dois soutenir pour qu’il reste droit devant ses camarades. Je ressorts ma dague.

La blonde me répond que je suis le diable. Je rie aux éclats.

La fin de l’après-midi approche que déjà le ciel s’assombri, le vent bouscule les branches d’arbres et des éclaires apparaîssent à l’horizon. Ce qui pourrait parraître angoissant pour certains est excitant pour moi ! Un doux silence s’installe, les souffles se coupent. Seule le son de ma lame qui s’introduit lentement dans l’épiderme fine du gendarme se fait entendre. Je le laisse lentement glisser sur le sol immaculé de sang.

»Bon demain ce sera au tour de la blonde. »