Jour de fête

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Luhara était une fille fière, à n'en pas douter. Se dévêtir devant le pourceau qui lui faisait face était dur pour elle ; mais parfois les sacrifices sont nécessaires. C'était en tout cas ce qu'elle se disait depuis des années. Ses hanches remuaient langoureusement en cadence quand elle retira le voile sur sa poitrine. Ses bijoux donnaient le rythme, et l'homme claquait des mains avec entrain. Il était vulgaire jusqu'au bout des ongles. Autant qu'elle était belle et désirable.

"J'aime quand tu danses pour moi, Luhara "

La jeune femme se mit à ses genoux et lui caressa les jambes en continuant de se balancer, tel un serpent hypnotique.

"Mon Seigneur, je ferais tout pour vous plaire.

— Vraiment ? Je ne suis pourtant pas très beau."

Il fit un rire peu convaincu.

"Vous me plaisez ainsi, je n'aime pas les beaux hommes

— Tu n'aimes donc pas l'Empereur ?

— L'Empereur est votre neveu. Je ne peux dire de mal de lui."

Ogoth était en effet de la famille impériale. Malheureusement, il n'avait pu profiter de son sang et avait raté le trône de peu. Lors de la guerre des butins, il s'était caché tout au fond de son royaume, craignant pour sa vie. Depuis, l'étiquette du lâche lui collait à la peau comme un habit trop serré. Et Ogoth, de son immense ventre bedonnant, détestait être serré.

"Personne ne peut dire du mal de l'Empereur, ma chérie."

Luhara lui attrapa les mains, les baisa de ses lèvres roses.

"Mon Maître, je ferais tout pour vous plaire !

— Que veux-tu donc me demander, pour être si gentille ?

— Rien. Je vous aime, c'est tout. Vous avez toujours été mon préféré."

Le seigneur sourit, flatté, et releva la concubine.

"Et tu sais toujours me plaire, Luhara. Parle, je t'écoute."

La jeune femme continua à danser contre lui, le corps souple et chaud. Elle savait comment le faire bouillir, lui faire cracher tout ce qu'elle désirait.

"Il y a une des favorites...

— Elle t'embête ?

— Elle nous prend de haut et nous insulte.

— Qu'est-ce que cela peut me faire ?

— Elle m'a mordue !"

Ogoth fronça les sourcils. Luhara continua, murmurant à son oreille dans un souffle envoutant.

"De plus, j'ai appris que cette garce vous avait manqué de respect...

— Cette putain aux cheveux rouges ?!"

Luhara hocha la tête. Ogoth grogna presque.

"Continue.

— Il suffirait de lui apprendre comment ça marche, ici."

Luhara s'assit à califourchon sur l'homme, ondulant entre ses bras, relevant sa chevelure d'ébène.

"Lui montrer qu'ici, c'est vous le Maître..."

Ogoth lui attrapa la taille, fit un petit sourire charmé. Oui, il voulait se venger, mais n'avait pas encore voulu y réfléchir, craignant les représailles de son neveu. Désormais, les sens enflammés, il savait qu'il pouvait toutes les faire siennes.

Je me plaquai contre l'immense haie, reprenant mon souffle, enlevant à toute vitesse la veste brodée. J'entendis les bruits de pas se rapprochant de moi, les hurlements vindicatifs qui faisaient s'envoler les oiseaux multicolores des bassins extérieurs. Je pris un chemin au hasard, me dirigeant vers une petite rivière, ruisselant plus loin. Quand on y pensait d'ailleurs, cela faisait beaucoup d'eau et de verdure dans un pays presque désertique. Je n'eus pas vraiment le temps de profiter du luxe de l'enceinte, et fonçai tout droit derrière une rangée d'arbres mauves. J'avais pensé pouvoir les semer, mais ils étaient juste à quelques mètres derrière moi. A moitié nue, haletante, je n'irais pas bien loin. Je voulus me cacher dans un buisson d'épines, prenant mon courage à deux mains pour ne pas crier de douleur, quand une personne se posa devant moi. A courir comme une dératée, je n'avais même pas assuré mes devants, quelle idiote ! C'était l'intendante, qui me tira jusqu'à elle avec fermeté. Décidément, elle était partout celle-là !

"Ferme-la. Viens ! "

Elle me poussa jusqu'à la rivière où je plongeais lourdement. Je me relevai et expirai à pleins poumons cherchant mon souffle. J'étais entourée de deux filles qui semblaient se baigner là, les yeux ronds. Je les reconnaissais malgré leur caractère discret : elles faisaient partie elles aussi du sérail.

"Déshabillez-la !" souffla la responsable.

Les femmes s'exécutèrent, et je les aidai à retirer rapidement les bandes de tissu couvrant mon buste. A peine le tissu enlevé, les gardes déboulèrent devant nous et s'arrêtèrent.

"Mesdames, nous sommes à la recherche d'un fugitif !"

L'intendante les regarda d'un air sévère.

"Retournez-vous, insolents ! Vous êtes devant les femmes de l'Empereur !"

Les gardes jetèrent un air surpris, semblant tomber de haut. Le premier fit un rapide signe d'excuse et donna l'ordre de détourner le regard. Il n'eut pas le temps de continuer quand la femme enchaîna.

"Nous n'avons vu personne, si c'était votre question. Mais nous avons entendu des bruits étranges par là".

Elle pointa un bosquet paisible un peu plus loin, proche du mur extérieur. Le garde parut étonné, mais hocha la tête pour la remercier. Ses hommes le suivirent au pas de course. Je soufflai, puis détaillai l'intendante, me demandant à quelle sauce elle allait me dévorer.

C'était une femme de cinquante ans passés, à l'air redoutable et aux lèvres pincées. Sa taille était fine, malgré un fessier rebondi, et ses cheveux dorés tendaient naturellement sur le blanc. Mis à part quelques ridules couvrant son visage grave et un maquillage criard, c'était une femme assez belle, qui laissait deviner un passé glorieux et une vie difficile. Elle me poignarda de ses yeux bleu-gris et fit la moue.

"Décidément, tu veux me gâcher l'existence !"

Je sortis de l'eau, dépitée, et l'une des filles me couvrit d'une longue serviette de velours. La femme me posa sa main sur l'épaule et me lança un léger sourire qui se voulait compréhensif. Je la regardais, presque choquée.

"Tu n'as plus rien à craindre. Ce sont de bonnes filles, elles ne diront rien."

La femme désigna mes deux compagnes du menton. Je la dévisageai, scrutant son visage énigmatique. Pourquoi ? Ma question devait être presque audible, puisqu'elle me répondit d'un ton triste.

"Moi aussi, j'étais comme toi."

Quel bâtard ! Si proche du but, il y avait de quoi rager. Heureusement, les choses avaient tourné en ma faveur, et j'avais trouvé des alliées au sein du harem. Marre de me sentir seule contre tous... Quant à la responsable, elle était redevenue froide et dure comme si rien ne s'était passé. De retour dans les appartements, je soupirai, attrapant une part de la galette posée devant moi. Elle était recouverte de sauce et d'ingrédients appétissants ; et moi, j'étais affamée.

"Comment tu t'es retrouvée ici ?" me demanda une jolie brune, celle- là même qui m'avait couverte après ma baignade forcée. Elle était allongée sur les coussins de la chambre, la tête accoudée sur sa main.

Mon histoire, je l'avais déjà racontée à quelques-unes, mais aucune n'avait vraiment eu l'air intéressé. Elles préféraient plutôt en profiter pour se plaindre à leur tour de leur mésaventure. J'appréciai donc son regard curieux, ses grands yeux sincères qui me faisaient penser à ceux de Jolün.

"Le roi Haldan m'a amenée ici" dis-je d'un ton neutre. Je mordis goulûment dans le morceau qui dégoulinait entre mes doigts, faussement décontractée. Pourtant, à son nom, mon cœur se remit à battre. Je me remémorais ces moments passés avec lui, cette intimité qui avait dépassé le langage. Je regardais ailleurs, cachant les larmes qui me montaient aux yeux.

"Le guerrier du nord ?"

Elle semblait étonnée, presque admirative. Sa compagne posa son menton sur mon épaule et fit un sourire entendu.

"Il parait qu'il fait peur !"

Je fis un petit sourire, reprenant mon sang froid.

"Il est terrifiant. Et pourtant... Très tendre aussi..."

Les deux femmes se regardèrent et poussèrent un petit gloussement, dévorées par la curiosité. J'en avais trop dit.

"Comment ça ? Raconte !"

Je virai cramoisi.

"Rien... Juste que c'est aussi un homme, avant tout.

— Tu as couché avec lui ?"

Je regardai le plafond, hochant la tête presque malgré moi. Moi-même, je n'ai jamais compris pourquoi : c'était mon ravisseur, un monstre qui m'avait vendue sans regrets. Ses yeux noirs me revinrent en mémoire, percèrent jusqu'à mon âme.

"Isulde a déjà eu affaire à lui. Il parait que c'est quelque chose ! Tu sais, celle aux cheveux ondulés..."

Je m'étouffai à moitié, posai la part de galette sur le plat. Son amie hocha la tête, confirmant ses dires.

"C'est rare d'avoir un si bel homme dans son lit ! Mais... il parait que ça ne s'est pas bien passé..."

Je lui jetai un œil curieux à mon tour.

"Comment ça ?

— Il y a quelques années, il est venu ici. Trois ont été désignées pour son bien-être. Mais apparemment, il n'a touché à aucune d'entre elles... Elles se sont plaintes qu'après un massage tout à fait torride... Bah, il n'avait fait que ruminer toute la nuit en restant assis devant la fenêtre.

— C'était à se demander si ce guerrier avait ce genre d'humeur ! On se disait qu'il n'aimait que le sang et les larmes... Continua la brunette. "

Je me mordis la lèvre, frissonnante. Oh oui, cette humeur, il la connaissait très bien ! Ses lèvres brûlantes me semblèrent toutes proches, prêtes à me mordre la nuque. La blonde répliqua.

"Moi, je suis plutôt du genre de l'Empereur. Fin, raffiné, mystérieux.

— Mystérieux ?!" s'étonna sa consœur.

Je fis un petit rire. C'est vrai que ces deux-là n'avaient pas grand-chose en commun. Terrible guerrier du nord, rude et déterminé d'un côté ; gentleman séducteur et nonchalant, à la fois tyrannique et enfantin, de l'autre. Le loup et le serpent. Ou le chat, comme ceux qui rôdent ici. Vu comme ça, leur confrontation était plus intéressante. Je soupirai, apaisée par tant de naïveté.

Je n'écoutais déjà presque plus leur discussion mêlée de rires, comparant tel ou tel homme qu'elles avaient connus, quand Noémia -la brune, m'arracha de mes pensées.

" Il parait que ton roi va venir pendant la fête."

Je tournai la tête brusquement, interloquée.

"Tous les seigneurs sont expressément invités... Je ne pense pas qu'il puisse refuser.

— Il n'est roi que pour ceux de Northem, mais en fait il n'a plus aucun droit sur ses terres..."

Je les regardai l'une puis l'autre, ne pouvant m'empêcher d'être nerveuse.

"Ce n'est pas dit que nous le verrons... Nous ne sommes pas toutes invitées, et le connaissant, il ne viendra pas au harem.

— Après tout, on ne l'a jamais vu revenir ici... "

Noémia me jeta un regard, et crut sans doute me décevoir.

"Mais il pourra toujours te choisir pour l'accompagner une nuit !"

J'arrêtai de respirer. Non, pitié, tout sauf ça ! Mon cœur ne pourrait pas y résister une nouvelle fois. Et ne parlons même pas de ma fierté... Je fourrai ma tête entre les mains, dégoûtée.

+++++++

Les invités arrivaient petit à petit, par vague, depuis ces derniers jours. Je comprenais alors mieux les visites régulières de l'Empereur et l'ébullition de toute la maisonnée. Plus je voyais les serviteurs préparer les festivités, plus mon humeur devenait ombrageuse. Ce qui me tracassait, ce n'était pas seulement la venue d'Haldan, mais mon avenir incertain. Fallait-il rappeler mon utilité en ces murs ? Et par principe, j'étais une fille plutôt difficile : pas du genre à coucher avec le premier venu. Je m'étranglai à cette pensée. Non mais vraiment.Et puis, comme disaient mes nouvelles amies, des comme Haldan, ou même l'Empereur d'ailleurs, il n'y en avait pas masse. Aux dernières nouvelles, ce ne sera pas à moi de choisir... Non, vraiment, plutôt mourir que de me laisser faire.

Enfin mourir... C'était une façon de dire, bien sûr. Il y a toujours plus malin comme solution. C'est pourquoi je suivais, presque sereine, les différents conseils qu'on voulait me donner. Comment faire plaisir, ravir, assouvir... Il n'y a pas à dire, j'étais admirative devant certaines qui semblaient s'épanouir dans cet environnement de guerres pernicieuses et de débauches. Suite à ma tentative de fuite, les surveillances s'étaient accrues. Ce qui m'arrangeait, évitant ainsi les projets de persécution que certaines avaient imaginés pour moi. J'espérais tout de même que les jours bien remplis à venir les distrairaient assez pour m'oublier. Collée à Noémia et Lys, la jolie blonde, je cherchais à en apprendre plus sur les effets des encens, des parfums et des alcools proposés à nos "maîtres". Elles m'avaient regardée, surprises de tant d'implication de ma part. Pourtant, j'avais bien une idée derrière la tête.

"Et comment vous faites... Vous savez... Quand vous n'aimez pas ?"

Noémia fit un sourire malicieux.

"Il existe une façon... "

Elle me tendit un petit flacon de terre. Il ne payait vraiment pas de mine.

"Une seule goutte, et l'homme tombe complètement.

— Tomber ? De fatigue ?"

Les deux pouffèrent de rire.

"On peut dire, il a aussi la tête qui tourne. Avec de la chance, il pourrait même s'endormir...

— Je... Je vois...

— Mais il ne faut pas en abuser. Si jamais ça se sait, je ne donne pas cher de notre peau...

— Je peux en avoir...?"

Noémia me regardait d'un air inquiet, puis me tendit la bouteille.

"Tu sais Eris... Ca ne fera que retarder l'inévitable...."

Je le savais. Mais je ne pouvais pas m'y résoudre. Je n'étais pas aussi courageuse qu'elles.

Quelques soirs plus tard, je fus à nouveau demandée à la salle impériale pour une danse. Malgré le remue-ménage, j'avais sans doute fait de l'effet sur les nobliaux -à moins que ce soit justement grâce à lui. Quand je pénétrais l'immense pièce, j'étais plus affirmée, plus combative que jamais. Je tenais bien à les impressionner, juste pour le plaisir. Je fouillai l'assemblée, hâtive, et croisai enfin son regard. Il était bien là, sans doute arrivé depuis peu car toujours drapé de sa longue cape noire, le torse dénudé en dessous. Haldan. Il sembla tiquer à ma vue, se redressa et serra la poignée de la lourde épée attachée à sa taille. Je lui lançai un œil noir, et relevai le menton. Vengeance !

Je dansais du mieux que je pouvais. D'un rythme joyeux d'abord, puis de manière de plus en plus sensuelle. Je tendis un bras, une jambe dorée pleine de promesses, je laissai glisser lentement mes doigts sur mon corps en me déhanchant lentement. Tu vois, ça, c'est fini, tu ne l'auras plus jamais. Tant pis pour toi, espèce de... Je ne savais même pas comment l'insulter. J'avais trainé tellement de rancœur depuis qu'il m'avait trahie que je me délectais de ma modeste victoire. Je fis mine d'ignorer son regard brûlant et envieux. Je tournai sur moi-même et lançai un sourire ravageur. L'Empereur sourit aussi, ravi de ma prestation. Allez tous vous faire voir ! J'étais le centre de tous les regards, et j'adorais ça : pour une fois, j'avais enfin l'impression de tenir les rênes. Je continuai à danser de toute mon âme, langoureuse, pendant des heures s'il le fallait. Et puis il fallut arrêter, quand la musique s'effaça, quand la nuit déjà bien entamée eut achevé les derniers invités. Haldan était toujours là, debout au fond de la salle. Je le vis enfin s'esquiver, disparaître dans le noir. Mon cœur se serra.

Je m'assis et pris un verre, couverte de sueur. J'attrapai mes cheveux mouillés et les enroulai autour de mon bras, puis les rattachai en queue de cheval. La salle était désertée depuis déjà quelques minutes, et je me retrouvais seule parmi les serviteurs affairés. La nuit n'était pas terminée pour eux. Pour moi non plus. Une femme s'approcha de moi. C'était celle que j'avais agressée il y a quelques jours, mais elle ne semblait pas m'en vouloir. Elle me fit un sourire et me félicita.

"Tu as de la chance, tu as attiré les faveurs d'un grand. Il te demande à sa chambre..."

J'hochai la tête en soupirant. Je n'osais imaginer qui cela pouvait être... La concubine continua

"Tu sais, je suis désolée pour la dernière fois. Je pense que tu as toutes tes chances ici."

Je la regardai, surprise, fouillant ses yeux pour y déceler de la moquerie. Je ne vis rien, si ce n'est une profonde tristesse mêlée de regret. Je souris en retour et lui tendis la main.

"Je suppose que ce n'est simple pour personne. Promis, je ferai attention la prochaine fois !"

Elle me la serra en hochant la tête. Je la regardai, impressionnée. Malgré les années passées ici, elle semblait d'autant plus belle et fière que jamais.

"Je t'amène, si tu veux.

— Pourquoi pas... Je ne connais pas toutes les pièces du palais."

Je la suivis, un peu nerveuse. Je frôlai du bout des doigts la fiole donnée par Noémia. J'avais tout prévu, tout se passera bien. Si jamais je tombais sur un inconnu, il suffirait que je le divertisse assez pour lui donner la potion à boire et l'endormir. Le lendemain, je lui ferai croire ce qu'il voudra, et je serai sauve pour cette fois-ci. Et si jamais je le connaissais... J'arrêtai de respirer à cette perspective. J'hésitai entre succomber et me venger encore une fois. Histoire d'enfoncer le clou.

La concubine me sourit et ouvrit la porte, m'invitant à rentrer. Je passai le seuil quand j'entendis le verrou se refermer derrière moi. Un peu surprise, je ne relevai pas : peut-être était-ce la procédure... J'écartai les voiles qui décoraient l'entrée, souriante.

"Messire ? Me voilà comme vous l'aviez demandé !"

Soudain, il sortit de nulle part et m'attrapa les poignets. Le gros homme de la dernière fois, le gros porc au verre de vin sur la figure ! Je poussai un cri et voulus me défaire de son emprise. Il plaqua sa main sur ma bouche et approcha ses lèvres de moi, me postillonnant au visage.

"Te voilà enfin, petite traînée ! Je vais te faire payer pour ce que tu m'as fait..."

Je voulus le mordre mais il me gifla.

" Et crois moi, ça va être douloureux !"

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