La déambulation sporadique de l’âme humaine réfrénée par le joug du monde.

Les Hommes sont des âmes en errance permanente, des êtres perdus et terrifiés par cet écueil sempiternel qu’est la vie. L’Homme est condamné à tourner en rond, anathématiser à suivre les diktats imposés par le monde qui l’environne. Eveillez vos esprits, réveillez-les et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour éviter de vous faire bouffer et user par les barrières mentales et physiques érigées par notre société. Il est temps d’abroger ce qui fait de vous des moutons de Panurge.

Abandonnez-vous à des nuits blanches, des nuits noires, des nuits où votre imaginaire surplombe cette réalité à vomir. Voyez la lumière qui nous éblouit malgré les ténèbres, ouvrez vos yeux et arrêtez de vouloir voiler ce qui fait de vous des êtres pensants, des êtres libres. Peut-être est-il facile et réconfortant de suivre les règles et de ne pas penser par soi-même, mais il est gratifiant de voir plus loin que ce qui est.

Sortez de votre léthargie, de votre tourmente incessante et ouvrez vos yeux, les fenêtres de l’âme. Chaque seconde est bénéfique à votre réflexion. Continuez de vouloir savoir car, lorsqu’on sait, on ne peut s’arrêter de vouloir connaître plus de choses. Ouvrez votre cœur et vos sens, ressentez le jour et la nuit qui s’écoulent dans votre corps, écoutez le silence imperceptible des mots. Du nadir au zénith de l’existence, soyez le garant de votre conscience.

Chaque pensée retenue, chaque mot réprimé, chaque sentiment dissimulé est un pas vers la fin. Les parcelles de votre âme ne demandent qu’à être entendues et dévoilées. La vie est éphémère, notre corps est un réceptacle que l’on a emprunté et que l’on va devoir rendre plus ou moins rapidement.

Marchons vers cette liberté que le monde refuse de nous donner, car effrayé par ce que l’on découvrirait et comprendrait.

Vous voulez rester amorphes ? Cloués au pilori d’une conscience universelle morose, aliénée et asservie par les déchets et autres immondices servis par les médias et autres « grands » de ce monde, il ne tient qu’à vous de ne plus être le pantin figé, paralysé et pétrifié.

La déambulation soutenue et voulue de votre âme va vous permettre d’annihiler ou du moins atrophier l’emprise du monde.