Chapitre 4 WARZONE

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L'arrivée de la cavalerie

Alors que le ciel, s'obscurcissait, de plus en plus, notre escouade de Terrans, s'était retranchée derrière les gravats de rochers et les petits monticules de terre qui, telles des dunes dans un déserts, étaient disposées jusqu'à l'étrange véhicule des extros, une centaine de mètres plus loin en contre-bas.

À droite les rescapés de la première over-jeep, Kuzack et Pryor n'ayants aucunes cibles dégagées, (les guerriers ennemis s'étant eux aussi planqués derrière des rochers), tentaient un tir de barrage désespéré. De l'autre côté, Cow et Marna, se concertaient sur la manière de descendre efficacement ces redoutables ennemis, quasi-invulnérables, tandis que la petite Lupe, tentait de comprendre le fonctionnement du canon portatif extros.

« Fait chier ! » s'exclama-t-elle, en tournant l'arme extraterrestre dans tous les sens, « même pas foutu d'avoir un mode d'emploi en coréen, ces enfants de salaud ! »

Puis soudain, sans même s'en rendre compte, le doigt de sa main droite appuya sur une molette et six petites barres vertes s'allumèrent sur le côté de l'arme. Alors avec l'index de son autre main, (elle est gauchère), elle pressa sur ce qui lui semblait être la gâchette de l'étrange arme...un coup partit...un trait bleu disparu dans le ciel.

Il n'y eu que peu de recul, mais surprise par ce tir inopiné, Lupe lâcha l'arme, aussitôt, en s'écriant :

« Waouh ! »

Alors que Cow et l'archéologue se tournait vers elle pour voir ce qui s'était passé...la jeune assistante, toujours accroupie , ramassa le canon blaster et lança fièrement :

« Bordel les filles çà va en chier ! »

Puis toujours cachée derrière les rochers, elle appuya sur la détente et arrosa copieusement l'endroit où les ennemis en armure, étaient supposés être planqués et des morceaux de cailloux explosèrent.

Surpris par le tir de leur propre arme, un des aliens tenta de regarder. Mal lui en pris, car à peine s'était-il extirpé de sa planque, que Miss Fuente lui balança quelques rafales, la plupart passèrent à côté, mais deux l'atteignirent en pleine cuirasse, qui explosa sous l'impact, apparemment leur blindage n'était pas résistant à leurs propres armes.

Le soldat touché s'effondra, devant lui. Mais la jeune femme n'en avait pas encore fini, car son camarade tenta une sortie dans sa direction. La ranger et Marna commencèrent à canarder l'extros, avec leurs armes respectives, sans résultat, bien entendu, mais le but étant de détourner quelques secondes l'attention de l'ennemi, ce dernier ne les déçut pas et se tourna un court instant vers les deux femmes, alors que le troisième guerrier extra-terrestre continuait un peu plus loin, à tenir à distance le Marshall et son subordonné, qui eux tiraient sans succès dans sa direction dans le but également de détourner son attention de l'autre poste de combat.

L'erreur de jugement du premier soldat ennemi, lui fut fatal et cette fois les cinq tirs de la jeune étudiante allèrent tous exploser sur son plastron blindé. Le soldat, un trou béant dans sa poitrine de métal, retomba derrière l'éboulis de cailloux d'où il s'était extirpé.

« Tu l'a eu, j'en suis sûr ! » lança le Professeur Reyes, à sa protégée, « Bravo, plus qu'un ! »

Le dernier des aliens, témérairement, se leva et sous les tirs inefficaces de Pryor et de son commandant, se tourna, son arme braquée sur l'autre monticule, là où les filles, étaient planquées.

Se sentant telle une déesse de la guerre des temps anciens, un peu trop confiante et malgré les cris de désapprobation de ses deux compagnes, Lupe, se leva, fit trois pas dans la direction de son adversaire et appuya sur la gâchette de son nouveau joujou, mais rien ne se passa...aucun rayon ne sortit du canon de son arme...

l'alien alors tira dans sa direction, mais légèrement incommodé par les balles qui ricochaient sur son armure dorsale, il n'atteint pas directement la jeune imprudente... qui médusée, n'eut pas le temps de se mettre à couvert avant que le jet de plasma, n'éclate juste à côté de sa jambe gauche, la brûlant légèrement. Elle n'eut que le temps de sauter derrière quelques petits rochers, avant que d'autres tirs sortants de l'arme étrange de l'extros n'explosent là où, moins de 30 secondes avant, elle se tenait.

La douleur dans la jambe la fit hurler, dans sa langue ancestrale :

« Hijo de puta...me duele...santa madre de Dios* !!!»

Alan Paige, (Cow), la jeune ranger, lui cria :

« Eh, ma petite, » (bien que n'étant plus âgée qu'elle, que d'à peine plus d'une année), « t'en a encore d'autres d'idées à la con comme celle-là ? » Puis elle continua : « Tiens bon la gratteuse, je vais tenter un truc pour nous en débarrasser ! »

Cow décrocha, une de ses grenades magnétiques** et la balança sur le guerrier, qui avait cessé un instant de tirer sur l'endroit où Lupe s'était retranché, en lui criant :

« Un cadeau Kinder, dans ta tronche de cake ! »

La grenade alla se figer sur la partie de gauche de la cuirasse et explosa expédiant l'alien plusieurs mètres en arrière, le rapprochant de la ligne de défense des deux autres rangers. Toutefois la carapace tint bon et le soldat groggy se releva en titubant, toujours l'arme à la main. Le choc toutefois ne fut pas vain, une petite partie de l'armure sur son flanc gauche s'était détachée, lors de sa chute et laissait entrevoir sa peau ivoire à travers cette ouverture grosse comme la main. Bien que touché, probablement de manière bénigne, il se mit debout et canarda cette fois la partie opposée à celle où la jeune archéologue s'était cachée toujours incapable de se mouvoir, blessée comme elle l'était.

L'extros concentré sur l'endroit où Cow et Marna s'étaient planquées, n'aperçut pas le Marshall Kuzack sortir en trombe de sa planque, un poignard en main et courir dans sa direction. Ce n'est que trop tard, alors qu'il arrosait de tirs de plasma, la position devant lui, que le malheureux se rendit compte qu'il n'était plus sous le feu adverse, (l'autre ranger avait cessé de tirer, pour ne pas atteindre son commandant) et tenta de se retourner.

Il n'eut pas le temps de faire plus d'un quart de tour, avant que le valeureux commandant des rangers, lui passe son bras droit autour du col de son armure pour tenter de le maintenir et lui enfonce son poignard de rangers dans le flanc. La lame tranchante d'un côté et en dents de scie de l'autre, perfora l'abdomen de l'alien et du sang rougeâtre gicla de la plaie béante. L'extros tenta de repousser le ranger mais ses forces l'abandonnèrent et comme ses deux camarades, il s'effondra, mortellement blessé. Obster sortit son magnum 44 et lui tirant dans la visière, (comme l'avait fait tantôt Marna), lui explosa ce qui devait être sa figure, histoire d'être sûr de son trépas.

Pendant ce temps, le Professeur Reyes s'étant rendue près du tas de cailloux où se trouvait Lupe, la soigna comme elle put, (par chance ce n'était qu'une brûlure au second degré), une injection de métamorphine et quelques passages du régénérateur dermique, contenu dans le médipack et la douleur diminua quelque peu.

Le commandant se dirigeât vers les deux autres corps ennemis et constata qu'ils étaient tous les deux passés de vie à trépas. Pryor qui le suivait, ramassa les canons-blasters aliens et les distribua à ses compagnons d'armes, c'est à dire au Marshall et à Cow. La dernière arme qui était supposé HS, fut laissé à l'endroit où la petite latina l'avait fait tomber.

Ils ne purent que constater le décès de leur camarade Joe, dont la partie supérieure du crâne avait été pulvérisée. Il y eu une bonne minute de silence en souvenir de leur camarade décédé.

Puis le Marshall se tourna vers Marna et Cow et leur lança :

« Super les filles, vous avez bien joué ! Maintenant allons voir leur barraque à frites, de quoi cela à l'air. »

Marna sortit d'autres médicaments de son médikit et s'occupa de la blessure, (heureusement plus douloureuse que sévère), de la jeune étudiante.

« Allez-y vous autres, je vous rejoins, le temps de lui administrer un médoc.» dit l'archéologue agenouillée prés de son assistante, sortant déjà une dose de métavalium, alors que les miliciens prenaient le chemin menant, au travers des monticules de pierres à l'astronef alien.

Le somnifère une fois injectée, commença à faire son effet très rapidement et la petite latina, déjà bien assommée par la métamorphine commença à fermer les yeux.

Elle regarda une dernière fois la douce et bienveillante figure de l'archéologue puis dit, dans un dernier murmure, avant de perdre connaissance :

« Professeur...je...je vous aime ! »

Marna sentit une vague de chaleur lui envahir le visage et son cœur se mit à battre plus fort dans sa poitrine...elle se remit debout, tout en disant à la jeune femme endormie :

« Dors ma petite ! »

Puis elle se dirigeât vers leur over-jeep, toujours à moitié renversée dans un tas de caillasses et prit, dans un compartiment sur le côté, un plaid en laine et un matelas de camping autogonflant qui s'y trouvaient, ainsi qu'une lampe de camping.

Au loin une déflagration de fusil se fit entendre, suivit de plusieurs autres tirs sporadiques. Elle se dépêchât de revenir vers Lupe, enroula la couverture pour en faire un oreiller, qu'elle poussa sous la tête de la jeune latina et en basculant délicatement la jeune femme sur le côté, fit passer le matelas sous elle.

Le Professeur Reyer actionna le système de gonflage contenu dans ce dernier et disposa sur le corps assoupit de l'étudiante, une couverture de survie, qu'elle enfonça sous les deux côtés de la jeune femme. Ayant allumé la lampe de camping près d'elle, elle abandonna l'étrange arme à plasma, qui de toute manière, ne lui servait à rien et sa winchester en main, se dirigea vers l'endroit d'où les tirs se faisaient entendre, alors que la pénombre était presque totale.

Cinq minutes plus tôt, le groupe de rangers se dirigeait vers le petit monticule de terre aride, derrière lequel se trouvait l'appareil étranger. Quand soudain le trio tomba nez-à nez avec un alien qui faisait le parcours inverse, se rendant du véhicule à la zone de combat en contournant également le remblai. Ce dernier n'avait pas d'armure, il devait s'agir, d'un pilote de l'engin, il ne portait qu'un simple vêtement de couleur beige, sa taille d'environ un mètre septante, correspondait à peu près à la taille des soldats en cuirasses rencontrés peu avant, bien que ces derniers semblassent plus grands, mais cela venait de l'armure et du casque.

Sa tête faisant penser à un genre de rongeur, dont la peau glabre et de couleur ivoire était fripée, deux grandes incisives de sa mâchoire supérieure, dépassaient de sa bouche. Il n'avait qu'un genre de pistolet dans ce qui lui tenait lieu de main, 3 griffes et un semblant de pouce opposable.

Le Marshall Kuzack, tenant son fusil à pompe en main, l'arrosa d'une bonne décharge. L'alien fut presque coupé en deux par la déflagration tirée quasiment à bout portant et s'écroula au sol. Ils aperçurent alors de loin, un autre de ces extros, un pilote certainement, qui courut se mettre à l'abris derrière un coin de l'avant de l'appareil.

Le groupe se mit aussi à couvert et chacun tenta quelques tirs sur l'endroit où l'alien s'était retranché, mais avec l'obscurité, les trois rangers cessèrent, afin de ne pas gâcher leurs munitions.

« Et dire, » soupira le Marshall en désignant le canon-blaster en bandoulière sur son dos, « que nous avons ces armes démoniaques, avec nous et que la seule personne sachant les faire fonctionner est là-bas en train de danser la valse avec Prince Valium ! »

« Eh les mecs, besoin d'un peu d'aide ? », leur lança Marna en arrivant subrepticement derrière eux et s'agenouillant derrière un rocher.

« Purée, » dit Kuzack, en se tournant, surpris par l'apparition de son amie. «Vous êtes vachement discrète ! C'est à l'Académie des Sciences, qu'on vous apprend à avancer comme un chat ? »

Marna lui fit un sourire entendu et continua :

« Je peux vous aider, peut-être ? Je ne suis pas nulle au tir de précision ! »

« Ouais, on avait remarqué ! Toute aide sera la bienvenue, Prof ! » lança Pryor.

« On est comme qui dirait bloqué par un dernier extros, planqué derrière la carlingue, à bâbord avant. »

L'archéologue, sortit ses jumelles de son étui de ceinture, régla la vision infra-rouge et jeta un œil. Puis elle arma sa winchester, non sans y avoir placé au préalable un genre de module de visée qu'elle prit dans sa sacoche et qu'elle clippa sur le côté de la culasse.

« Quelqu'un peu balancer une grenade éclairante près de sa planque ? » dit Marna en prenant une pose digne d'un snipper, accroupie non loin d'eux.

« Oki, doki, je m'en charge ! » lui répondit la jeune ranger en sortant l'objet de son fourre-tout réglementaire.

Cow introduisit la tige de sa grenade dans le tube spécial de son MP 98 et tira le plus près possible du coin de l'engin où l'extros devait se tenir.

La grenade atterrit près de la proue bâbord, comme prévu. Une ombre alors bougea dans la lumière éclatante de celle-ci, une petite lumière rouge passa sur le centre de cette ombre vivante, (Marna avait fait acquisition de sa cible) et une déflagration se fit entendre. L'ombre tomba en plein dans la zone éclairée artificiellement, l'alien était mort sur le coup à n'en pas douter.

Marna se leva, suivit des trois miliciens, qui avancèrent prudemment vers l'engin.

« Un laser de visée sur une vieille carabine...très curieux, surtout pour une archéologue incroyablement douée pour le tir. » pensa Obster, tout en avançant vers l'engin.

Les tourelles sur le véhicule semblaient hors service, ou du moins désactivées.

« Tant mieux ! » pensa Kuzack, on n'aura pas à les détruire, ces canons pourraient nous être utiles s'ils sont aussi puissants que leurs canons portatifs. « Allez, on se bouge ! Prof, restez à distance tant qu'on ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur ! Costas, ramène tes fesses d'aumônier...et prie qu'on n'en ait pas d'autres dedans. Cow, va vérifier si notre ami là-bas au fond est bien mort et pique lui son pistolet ainsi que celui de son camarade qui est là devant, une fois qu'on saurât les faire fonctionner, cela sera un atout, ces différentes armes. » Puis se ravisa et précisa :

« Et Cow, s'il n'est pas mort, mais blessé et hors d'état de nuire, n'oublie pas la Convention de Lugano***, on n’est pas des barbares ! »

Les deux rangers, montèrent sur le marchepied, à l'arrière du module, puis Pryor appuya sur un bouton sur ce qui semblait être une porte. L'ouverture se fit et les deux comparses s'enfilèrent à l'intérieur.

La pièce se composait de plusieurs ordinateurs ou autres bidules électroniques sur les côtés, quatre plaques légèrement surélevées par rapport au sol, au centre et une petite porte sur le fond de la cabine. Les deux hommes se dirigèrent directement vers celle-ci.

Un bouton avec le même symbole que celui qui leur avait permis d'ouvrir le sas d'entrée de la navette, trônait au centre de cette porte.

« Je l'ouvre et tu tires sur tout ce qui bouge ! » dit le Marshall à son subordonné.

Celui-ci acquiesça se préparant avec son fusil, pour dégommer tout être vivant à l'intérieur. Kuzack appuya sur le bouton de la porte qui s'ouvrit sur une cabine de pilotage. Deux petites portes se trouvaient sur les deux côtés de la cabine formant un petit couloir menant aux deux sièges des pilotes. Les deux soldats ouvrirent, chacun un des placards afin de bien s'assurer qu'il n'y avait plus personne. Dans celui de gauche, Pryor découvrit deux espèces de combinaisons de cosmonautes, ainsi que deux genres de casques pour les sorties spatiales.

Lorsqu'il ouvrit le cagibi de son côté, Kuzack trouva quelque chose qu'il ne comprit pas tout de suite, puis réfléchissant quelques secondes, il s'écria en plaisantant : « Cela doit être leur chiottes...me semble, comme quoi Aliens ou Humains...on a tous besoin de commodités ! »

Le véhicule n'avait aucun autre occupant, tous avaient été dézingués au dehors. Le Marshall ressortit de l'engin avec son compagnon et raconta aux deux femmes ce qu'ils y avaient vu.

Puis il revint vert le cadavre déchiqueté en deux de l'extros qu'il avait buté en arrivant près de l'engin et l'examina, d'un peu plus près. Il demanda à Pryor de lui donner de la lumière avec la torche LED incorporé de son MP98. Puis il se pencha sur la tête du cadavre et dit au groupe :

« On dirait un genre de rat taupe terranien...mais en beaucoup plus évolué, plus grands et bipède ! »

Il prit un petit appareil communicateur courte distance de sa ceinture et pris quelques clichés de l'être d'un autre monde, alors que son camarade braquait le fusil, en direction du corps sans vie, pour l'éclairer...

« Bien on retourne vers nos Rovers, pour voir si au moins une peut être réparée. Quitte à prendre des pièces dans la plus amochée, la nôtre me semble !» dit-il.

Il avait à peine terminé sa phrase et commençait à se diriger de nouveau vers le monticule, qu'un léger bruit se fit entendre dans l'appareil ennemi. La porte arrière toujours ouverte, laissa le passage à deux autres extros en armures, qui sortirent...leurs fameux fusils-canons à plasma en main, suivit par encore deux autres soldats encarapassonés.

Nos quatre protagonistes, se jetèrent derrières des rochers, encore une fois, juste à temps avant que les guerriers aliens, n'ouvrent le feu.

« Bordel ! D'où ils sortent ceux-là ? » dit la scientifique sur un ton de reproche, visant le Marshall et son aumônier.

« Mais putain, j'en sais foutre rien ! » se défendit le commandant des rangers. «Je ‘vous jure les filles, les dieux m'en sont témoins... le véhicule était complétement vide, même leurs chiottes étaient désertes ! »

« J'en suis témoin par la Sainte Triade ! », dit Pryor, le prêtre-soldat.

Puis il se ravisât tout en lançant à ses compagnons d'infortunes, bloqués à ses côtés :

« Eh bien, je pense que les quatre plaques métalliques qui dépassaient du sol... ce sont des plots de téléportation ! »

« Bon sang, t'a raison...on n'est pas dans la merde, s'ils nous en envoient de pleines fournées... déjà que ces quatre gugus vont nous poser un sacré problème, alors pensez si d'autres débarquent, ici la bouche en cœur ! » marmonna Obster.

Alors que les aliens, sûr de leur puissance et de l'invulnérabilité de leurs armures, pilonnaient la position où les Terrans s'étaient planqués, des bruits de cliquetis et de pas lourd mécaniques se firent entendre. Les extros, surpris se détournèrent de leur cible initiale, mais trop tard, des explosions commencèrent sur leur propre position, de surcroit complétement à découverte.

D'autres soldats en armures, bien plus imposantes que celles des extros, une dizaine au moins, déboulèrent depuis l'autre côté de la zone où le véhicule alien était stationné. Déjà trois des ennemis étaient à terre, leurs invulnérables armures en miettes et des parties de leurs anatomies éparpillées un peu partout, façon puzzle.

L'ultime extros voulut se planquer dans la navette, mais il n'eut pas le temps d'entrer dans celle-ci, pourtant ouverte, son casque explosa sous l'impact d'un tir de canon lourd, qu'un des nouveaux arrivants avait utilisé.

Une fois le dernier alien liquidé, les nouveaux venus tournèrent leur attention et leurs armes vers l'archéologue et les rangers...


*Hijo de puta, me duele, santa madre de Dios ! : traduction de l'hispano américain, "fils de pute, j'ai mal, sainte mère de Dieu !

**Grenade magnétique : grenade de peu de force destructive, mais ayant un champ électromagnétique très puissant, (d'où le peu de charge explosive, la batterie prenant énormément de place), qu'elle peut s'accrocher solidement à tout objet, contenant un minimum de fer, même à 0,1% de sa masse. Étant donné que l'acier entre dans tous les divers alliages de protection militaire connus actuellement, cela peut tout de même être fort utile.

***Convention de Lugano : traité interstellaire, fondamental dans le domaine du droit international et humanitaire. Elles dictent les règles de conduite à adopter en période de conflits armés et notamment la protection des civils, des membres de l'aide humanitaire, des blessés ou encore, des prisonniers de guerre. Il fut signé par les 3 membres fondateurs de la Coalition d'Orion, deux ans après sa fondation en l'An 402, la Confédération de Pel-Aur, la signa également, lorsqu'elle rejoignit l'alliance.

**** Rat-taupe : Heterocephalus glaber, (rongeur d'Afrique de l'Est)

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