Chapitre 50 - Mickaël

6 minutes de lecture

Putain pourquoi rien n’est simple bordel !

- Joyce…qu’est ce que tu fous là ! Dis-je

- Tu ne peux pas te marier, désolée Darling. Me lance t’elle confiante.

J’ai trop bossé sur moi pour venir à mon mariage pour qu’elle vienne foutre sa merde ! Je regarde Silver, qui me fait signe de rester calme. Si je suis là aujourd’hui c’est grâce à lui, je n’avais pas encore digéré toutes mes merdes et ça me foutait la tête en vrac. Aujourd’hui je sais ce que je veux, et c’est elle, ma femme qui porte notre enfant et me regarde comme si j’étais la 8ème merveille du monde.

- D’après la loi de mon pays, les fiançailles que nous avons célébrées, font de moi la compagne de Mickaël, il ne peut donc pas se marier. Dit-il avec son arrogance naturelle.

- Quoi !!! Dis-je en regardant le maire alors qu’un mec vient lui filer un papier.

Le maire regarde le papier et moi je regarde Marielle pour ne pas la perdre.

- C’est quoi cette histoire Mick’ ? Me demande-t-elle

- Je n’en sais rien mais ça va aller. Je me suis fiancé pour les intérêts de la boite de son père. Dis-je au maire.

- Je vais devoir me renseigner, désolé je dois mettre votre mariage en attente. Attendez-moi ici.

Le maire se barre et moi je bous.

- C’est tellement dommage, pour une fois que tu mets un costume. Me lance Joyce qui tente de s’approcher de moi mais Marielle se met devant elle.

Je n’ai jamais vu Marielle si…mordante. Elle est à deux doigts de sauter à la gorge de mon ex, qui tente de garder sa prestance devant ma future femme. Marielle ne dit rien mais vu son regard, Joyce comprend qu’elle peut oublier de faire un pas de plus.

- Fiancé ou pas, celle qu’il aime et qu’il a toujours aimé c’est moi. Lâche Marielle

- Il est à moi.

- Tu connaîtrais Mick’, tu saurais qu’il n’appartient à personne.

Oh putain j’adore quand elle me défend comme ça. Je n’ai jamais vu Marielle si possessive mais là je découvre cette facette qui me plait grave.

- Vous ne pourrez pas aller contre la loi. L’acte de nos fiançailles a été recommandé par le roi lui-même. Dit Joyce sur d’elle.

Bien que Marielle tente de rien montrer, je ressens sa peur et je lui tiens la main pour la rassurer. Si jamais c’est légale et que je ne peux pas me marier à cause de cet accord de merde entre moi et la famille de Joyce, je n’aurais qu’à me retirer et nous pourrons célébrer notre mariage.

Euh là on parle quand même d’un papier soutenu par le roi.

Qu’il aille se faire foutre Willy, personne ne m’interdira d’épouser Marielle.

Et dire qu’il y a encore quelques jours tu ne savais toujours pas si tu allais te marier.

C’est clair que j’ai eu du mal à gérer mais aujourd’hui je sais que c’est elle que je veux et pas une autre. Roi ou pas, il ne pourra pas me forcer à épouser Joyce, rien que l’idée me donne la nausée.

- Désolé pour l’attente, nous avons du passer quelques appels. Dit le maire en revenant.

Joyce m’envoie un sourire alors que son clebs d’avocat attend le maire de pied ferme. Je regarde Marielle et je lui envoi mon plus beau sourire pour lui filer un peu de force.

- Mickaël Parker est de nationalité française, dans ce cas là, l’acte n’est pas recevable. Dit le maire qui retire un poids dans la salle qui retenait son souffle.

- Quoi !!! Non ce n’est pas possible, il est fiancé à moi !!! Dit Joyce

- En France les fiançailles n’ont aucune valeur légale, même avec une signature en bas d’un papier.

- Le roi à validé ce papier !

- Et moi j’ai eu le ministère de notre pays au téléphone et on m’a confirmé que ce papier n’a aucune valeur en France. Je refuse donc votre opposition à ce mariage et je vais vous demander de quitter la salle sauf si les mariés souhaite votre présence.

- Certainement pas ! Crache Marielle

- On parle de quelle présence ? Je ne vois pas de qui on parle. Dis-je pour bien faire comprendre à Joyce qu’elle n’est plus rien pour moi.

- Jerk ! (Connard)

Marielle se retourne vers Joyce.

- T’as perdu, soit bonne joueuse. Lui lance-t-elle

- Bitch ! (Salope)

- Oui c’est comme ça qu’il me surnomme quand il prend son pied avec moi. Lui chuchote-t-elle pour qu’il y ait que nous pour entendre.

Joyce est rouge de honte et de colère et son avocat lui fait signe de partir.

- Bien, reprenons si vous le voulez bien. J’espère que vous n ‘avez pas tout un fan club Monsieur Parker.

- Non pas que je sache.

- Personne d’autre pour s’opposer à ce mariage ?

- Pitié, passé la seconde, je suis entrain de crever avec ce costume. Dis-je

Marielle se marre et moi j’ai qu’une envie, consommer mon mariage. Nous échangeons enfin nos vœux, puis arrive les alliances amenées par Jennie qui porte une merveilleuse robe blanche et les mêmes perles que sa mère dans les cheveux.

- Merci princesse. Dis-je en faisant un clin d’œil à notre fille.

C’est en se regardant dans les yeux ma femme que je fais glisser lentement l’alliance le long de son doigt, réveillant chaque terminaisons nerveuses de son corps par ce geste qui a un double sens. Son regard est si intense, si avide de moi que j’ai envie de la baiser devant tous le monde.

Pas sur que les invités ont envie de voir ça.

- Je t’aime Madame Parker.

Elle me glisse son alliance avec la même douceur, et mon pantalon se met à bouger. Elle le capte et mord sa lèvre. Bordel faut qu’on baise.

Ce n’est pas le moment.

Pourquoi il devrait avoir un moment pour ça !

- Je t’aime Monsieur Parker. Dit-elle d’une voix qui fait vibrer ma queue.

- Vous…

On ne laisse pas le maire finir que nos lèvres se retrouvent pour un baiser des plus intenses.

Faut que je la baise.

Pas maintenant !

- Oh Bitch je vais t’aimer et te baiser jusqu’à la fin de nos jours. Dis-je à son oreille.

Nous signons les papiers puis c’est au tour des papiers d’adoption de Jennie.

- T’es sur de toi, tu me veux comme papa ? Dis-je à Jennie pour être sur que c’est bien ce qu’elle veut.

- Oui je suis sur.

- Melle Parker, je vous annonce aux yeux de la loi que vous êtes ma fille et moi votre père.

Jennie a un sourire jusqu’aux oreilles et saute à mon cou. Tout le monde nous applaudis puis la salle se vide. C’est main dans la main que nous sortons mais lorsqu’on arrive aux escaliers, mon envie est trop pressante et je la tire dans une pièce. Sa bouche retrouve la mienne, et je remonte sa robe en grognant. On n’a pas idée de foutre autant de tissu !

- Putain t’aurais pas pu prendre court. Dis-je

Elle ricane puis perd son sourire pour laisser place aux gémissements. C’est tellement bon d’être en elle. C’est rapide mais efficace car toutes nos tensions retombent.

- Tu me pardonnes ? Me demande-t-elle

- Je ne serais pas là si ce n’était pas le cas. Bébé je suis fou de toi et ça me fait tellement chier que d’autres mecs soient venus en toi, j’aurais voulu être le seul mais…

- T’es le seul que j’ai aimé et le seul que j’aimerais à jamais. Dit-elle

- Je t’aime bébé et je veux me tourner vers l’avenir et plus vers le passé. Dis-je en posant ma main sur son ventre.

Je l’embrasse de nouveau, puis je remets sa robe correctement et nous sortons discrètement. Lorsqu’on arrive dehors, tout le monde crie « Vive les mariés » et des pétales de roses nous sont envoyés pour mon plus grand désespoir.

- Marielle, t’es magnifique. S’exclame ma mère.

- Merci Fanny.

- Grave t’es trop belle, dit Ether.

- Et moi personne ne me dit quoi que se soit. Dis-je

Mais quel rageux !

Quoi j’ai foutu un costume et personne ne me dit rien !

- Oh Elena, t’es venue !!!

Ok, donc les compliments c’est que pour ma meuf quoi.

Rage.

- Félicitations à vous deux.

- Merci d’être venue. Dis-je

Je savais que ça lui tenait à cœur d’avoir Elena pour notre mariage. Chaque membre de notre famille vient nous féliciter puis c’est le moment d’aller prendre nos photos. Alors qu’on est face à face je regarde la beauté de ma femme. Putain c’est une déesse, tout est parfait chez elle.

- T’as mis un costume pour notre mariage. Dit-elle

Ah bah enfin quelqu’un le voit !

- Ouais bah profite car ça sera la dernière fois.

J’ai une chemise blanche, ouverte sur mes tatouages qu’elle aime tant. Je porte toujours ma grosse montre et la gourmette qu’elle m’a offerte à Noël. Je l’embrasse de nouveau et le photographe nous indique les placements. Notre bébé participe en donnant des coups, ce qui nous fait avoir des sourires magnifiques sur les photos que je déteste toujours autant.

Annotations

Vous aimez lire Jessie Auryann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0