Chapitre 47 - Marielle

7 minutes de lecture

Lisa vient de nous trouver un logement qui vient de se libérer sur le centre avec une chambre de plus. Du coup on doit déménager rapidement. Mick’ a réquisitionné un max de monde et moi j’ai pour ordre de ne rien porter. J’adore quand il est protecteur avec moi. Après une journée de déménagement, je décide d’organiser une virée au nouvel Ikea afin de meubler un peu cette maison qui sera normalement la dernière avant celle que Mick’ veut construire. Sauf s’il me quitte, ça sera la dernière, non il ne me quittera pas, il m’aime c’est certain. Enfin je crois. Je sais vraiment plus sur quel pied danser avec lui.

- Bon, t’es prête ? Me demande-t-il déjà soulé

- Je t’aime.

- Ouais ouais je sais allez monte dans la voiture avant que je change d’avis.

On arrive au magasin et le parking est blindé de monde.

- Je sens que je vais regretter. Dit-il

- Mais non, tu vas voir c’est marrant Ikea.

- Marrant ? J’y crois à mort.

- Arrête de grogner.

On entre dans le magasin et nous commençons le tour des expositions.

- Pour Jennie ça serait géniale ça. Dis-je devant un lit de princesse.

- Ouais j’avoue ça claque.

Je note la référence puis on arrive au niveau de la zone pour bébé.

- Eh ça pour le petit, ça ne serait pas nickel ? T’as plusieurs hauteurs et puis c’est arrondie donc même plus tard il se cognera pas et ça change des lits que tous les gosses ont.

- Ouais mais faut dans ce cas acheter la literie qui va avec.

- Bah ouais et alors ? Et puis il est sympa le coussin qui fait le tour, au moins il ne peut pas se faire mal.

Je le trouve trop mignon quand il est comme ça et je dois avouer que le lit est super joli. Il finit du coup sur ma liste de références.

- Déconne pas Marielle, ça sert à que dalle ça !!!

- Mais si c’est joli.

- Il ne s’en rendra même pas compte.

- Si.

- Non, il s’en tapera d’avoir une déco avec des petits cadres, lui il voudra ton nichon et une couche propre.

- Faut que ça soit apaisant une chambre de bébé Mick’.

- Y a pas plus apaisant que tes seins, t’inquiète. Repose ça.

- Non et on ne contrarie pas une femme enceinte.

- Putain je n’aurais pas du venir.

- Si t’étais pas venu, notre bébé n’aurait pas un super lit grâce à son super papa.

- Et toi tu veux un super taquet.

Je me mords la lèvre car tous ses lits, me donne envie de faire l’amour. Après 2h de balade, le caddie est plein de petites babioles au grand désespoir de Mick’.

- Oh regarde cette peluche, elle est trop belle !!!

- Repose ça Marielle, c’est bon là ! Gronde-t-il

- Tu sais que tu m’excites quand tu fais le papa avec moi. Dis-je en me collant contre lui, glissant la peluche dans le caddie.

Sa main attrape mon poignet avant que je ne lâche l’article. Son regard plongé dans le mien, on se défie. J’adore quand il me tient comme ça.

- J’ai dis non. Dit-il

- Et moi je dis oui, je dirais toujours oui Mick’.

Son regard s’adoucit. Il ne sait plus quoi me répondre, il lâche doucement mon poignet et la peluche atterri sur le reste des achats. J’enroule aussitôt mes bras autour de son cou et je me serre contre lui.

- J’ai envie de baiser sur tous ses putains de lit. Me dit-il

- Moi aussi.

- On se tire ?

- Je dois encore voir pour la cuisine.

- Putain ça finira jamais ses courses, je ne sais même pas où on va foutre tout ça dans la voiture !

Heureusement qu’on a emprunté la voiture de Jack. J’achète 2/3 petites choses, bon ok une quinzaine de petites choses et nous passons en caisse. Mick’ grogne pour tout rentrer dans la voiture et maudit cette satanée peluche qui prend toutes la place. Lorsqu’on arrive, je vais pour prendre un sac mais Mick’ me l’arrache des mains.

- Touche encore à un truc dans cette caisse et je t’attache.

Mon corps frissonne et je me mets de coté pour le regarder travailler.

- Demain, tu penses pouvoir monter les lits ?

- Pourquoi demain, je m’y mets maintenant, c’est rapide ces trucs là. Dit-il sur de lui.

- T’es sur ? Il est déjà 16h et…

- Putain Marielle arrête de tout discuter t’es chiante ! Ikea c’est du lego, un gosse de 6 ans peut monter un de leur meuble à la con.

Ok, je préfère me taire mais je reste persuadée que ça ne sera pas si simple que ça. Mick’ se met d’abord au lit du bébé car on le trouve vraiment trop canon. Il s’assoit par terre et se retrouve parmi les vis et les planches. J’adore le voir travailler, je le trouve vraiment trop sexy.

- Alors c’est qui le boss ? Dit-il fièrement

- Bah moi.

- Toi je vais te niquer si tu continues à me provoquer.

- C’est limite trop facile. Dis-je pour le chercher et obtenir se regard qui fait vibrer tout mon corps.

En moins d’1h le lit a été fait et là il s’attaque au lit de Jennie malgré mon opposition car il est bien plus complexe que le lit du petit.

- Putain allez bordel rentre !!! Vis de merde !!! Putain c’est vraiment de la merde ce magasin !!!

La nuit est tombée et le lit est loin d’être monté mais Mick’ est décidé et ne veut rien lâcher.

- Love, pourquoi tu ne fais pas le reste demain.

Il m’envoi un regard noir et je préfère ne rien dire de plus. Il veut faire le lit aujourd’hui et c’est limite devenue une affaire personnelle. Je file à la douche et je l’entends s’énerver. J’enfile ma nuisette noire transparente et je crois que là il va finir par lâcher ce satané lit.

- Oh putain la salope. Crache-t-il en me regardant de la tête au pied.

- Tu viens te coucher ?

- Ouais quand j’en aurais finis avec ce putain de lit !

- Et bien moi je vais me coucher, tu viens me rejoindre.

- Ouais, t’inquiète. Eh Bitch ?

- Oui.

- T’es archi bonne là dedans.

Je lui souris et file me mettre sous la couette mais j’ai du mal à dormir sans lui. Je finis par me lever et il n’y a plus la lumière dans la chambre de Jennie et lorsque j’y vais, non seulement le lit est monté mais en plus il a mis la nouvelle parure de draps pour Jennie. Pourquoi n’est-il pas venu me rejoindre ? Je descends et la pénombre de la maison est juste éclairée par la lune.

- Tu fais quoi ? Dis-je en le trouvant dans la cuisine torse nu.

- J’avais faim.

Pas étonnant, il a refusé de manger. Je pose mes mains sur ses épaules dessinées. Mick’ est vraiment musclé et a des épaules carrées que je trouve vraiment très large par rapport à moi. Y a 6 ans déjà il était canon mais j’avoue que je le trouve encore plus beau maintenant. Il se retourne avec un verre à la main.

- Tu ne dors pas ? Me demande-t-il

- Sans toi j’ai du mal.

- Va pourtant falloir t’y habituer quand je vais me barrer loin de toi.

Ah revoilà mon homme cruel.

- Tu ne peux plus partir, maintenant. Dis-je en posant sa main sur mon ventre.

Je vois son regard des ténèbres grâce à la Lune.

- C’est beau ce que t’as fait pour les enfants, ça serait dommage de ne pas les voir chaque jour profiter du lit de leur papa. Dis-je

Il avance vers moi et mon corps se colle contre l’ilot de la cuisine. Si je ne connaissais pas cet homme, j’aurais la trouille de ma vie mais là j’ai qu’une envie c’est le sentir en moi. Sa main se plaque entre mes cuisses humides et juste à la force de sa main me monte sur l’ilot. Il se met entre mes cuisses tout en me regardant et me retire ma nuisette qu’il jette par terre. Je dépose des baisers dans son cou qui sent le gel douche. J’ai du dormir car je n’ai pas entendu l’eau de la douche couler. Il attrape ma culotte et je lève mon bassin pour me retrouver totalement nue devant cet homme aux abdos tendus. Je caresse son torse puis je descends son bas de pyjama qu’il vire d’un mouvement de jambe et sa bouche vient se plaquer contre la mienne. Il rapproche mes fesses du bord et enfin je le sens en moi.

- Oh Mick’.

Ses baisers se déposent le long de mon cou et sa langue vient titiller le lobe de mon oreille. Tout mon corps se contracte et il m’allonge sur l’ilot. La lune reflète son corps au dessus du mien, il est magnifique. Il me caresse la cuisse et me sourit lorsqu’il me donne un coup sec. Je me cambre sur le meuble et ses lèvres me dévorent. Sa langue parcourt ma peau et instinctivement j’écarte mes cuisses pour l’accueillir.

- Oh oui lèche-moi !!! Dis-je lorsque sa langue s’enroule autour de mon clitoris.

Ses caresses me font jouir vite, puis il revient en moi. Ses baisers sont plus durs, et parfois je sens ses dents prendre ma peau. Tout se contracte encore une fois, de la tête à mes orteils je jouis. Il se retire de moi pour glisser ses doigts, il va bien trop vite et je me redresse pour m’asseoir sur lui, glissant son sexe en moi pour faire le feu qui brûle au fond de mon bas ventre. J’enroule mes bras autour de son cou et me fait du bien en bougeant sur lui. Je l’allonge et en prenant appuie sur lui, je l’amène droit vers l’orgasme. Son corps se tend sous le mien qui le suit. Ses doigts attrapent mes hanches et son bassin se soulève et un son rauque sort de sa bouche que je viens embrasser. Nos langues s’enroulent alors que nos corps tentent de retrouver leur calme.

- Ça me manque tes je t’aime. Dis-je

Ses mains caressent mon dos alors que moi je caresse son torse. Il soupire mais ne dit rien. Je crois que c’est ça le plus dur, son silence.

Annotations

Vous aimez lire Jessie Auryann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0