Chapitre 43 - Mickaël

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Je la regarde et ça me fout en rogne quand j’imagine ce connard de Tony avec elle. Putain Brian déjà ça me foutait dans tous mes états mais ça restait un mec bien, puis après le proviseur, déjà ça bordel mais là tête de gland, ça me rend fou.

Oublie ça.

Je ne peux pas !!! J’ai essayé mais je n’y arrive pas !!!

Réessaye, ne va pas foutre en l’air tous tes efforts.

Ne rien faire, les fous en l’air. Je dois régler ce problème.

Y a pas de problème !

- Qu’est ce que j’ai encore fait pour avoir le droit à ce regard ? Me lance-t-elle

- T’as baisé avec un connard.

- Oh Mick’ s’il te plait, on peut arrêter d’en parler ?

- Je n’y arrive pas.

Elle lève les yeux au ciel alors que moi ça me gave bien comme il faut. Si je veux avancer, faut que je règle ça une bonne fois pour toute.

Réfléchis s’il te plait.

C’est tout réfléchi, je dois régler ça.

- Tu vas où ? Me demande-t-elle

- Baiser avec la première venue.

Elle se met devant moi et m’envoie son plus beau sourire.

- Ça tombe bien c’est moi.

Elle croit vraiment que je joue là ?!

- Si t’étais la première ça se saurait. Dis-je mauvais.

- Sale con.

Je lui souris à la gueule et me tire. Je démarre la voiture et réfléchis une dernière fois. Ma décision est prise définitivement, je dois lui apprendre à l’autre que sa connerie de coucher avec ma femme est la pire des décisions qu’il ait prise dans sa putain de vie et puis je dois aussi ramener Lucas.

- Ouais tu veux quoi ? Me lance le Tony quand je frappe à la porte.

Je ne lui réponds pas et lui balance mon poing américain qui le fout par terre. Je ne suis pas là pour discuter.

- Tu vas me le payer fils de pute !!! Crache-t-il.

Il se relève un peu sonné mais je ne lui laisse pas le temps de m’en mettre une que mon poing le refout par terre.

- Sais-tu comment on me surnommait à l’époque tête de cul ? Dis-je en appuyant mon genou sur sa rotule.

- Non et j’en ai rien à foutre.

La came endort la douleur mais lorsque j’appuie plus fort sur son genou, je le ramène à la réalité et d’un coup il me répond.

- Le briseur de genoux, je connais ta réputation. C’est à cause de mon frère ou parce que j’ai baisé ta meuf ? Dit-il en serrant les dents.

- T’as fais deux erreurs mon pote, l’une d’elle va te couter la vie, devine laquelle.

Il ricane malgré la douleur. Il tente de se débattre mais j’ai bien plus de force que lui, pour autant il garde son assurance.

- Elle…était…ma…chienne…facile…à…baiser…tu la connais bien alors je…ne vais pas…te faire un dessin.

Je lui remets un coup et ses dents se cassent sous le métal de mon poing américain. Il les crache et son rire devient mauvais.

- Je l’ai tellement défoncé ta pute.

Arrête !!! Il te cherche là, rentre pas dans son jeu !!!

Je lui balance un coup dans sa rotule, puis j’en enchaîne jusqu’à sentir ses os se briser sous la ferraille. Il gueule comme un putois et putain ça fait un bien monstre.

Arrête !!!

Je lui défonce son genou qui ne tient plus son rôle d’articulation, toute ma colère se déverse enfin.

Parle de Lucas !!!Ne pense plus à elle, pense à Lucas.

Lucas…

Oui Lucas, il a besoin de toi.

Il se tient le genou en gueulant des insultes.

- Tu m’as niqué le genou !!! Putain fait chier !!!

- J’ai une question, tu bousilles ton frère ! Pourquoi ?

Ma question le surprend mais quand je lève mon poing au dessus de son genou, il me répond.

- Parce qu’il m’a laissé tombé pour cette pute ! Dit-il en se tenant le genou.

Alors là voilà la raison, il ne supporte pas que son frère soit amoureux. Connard.

- Tu sais que je ne vais pas sortir d’ici tant que tu seras en vie.

- Tu feras que dalle, t’es plus dans le game mec.

J’appuie de nouveau sur son genou pour lui rafraîchir la mémoire.

- Quand tu vends ton âme au diable, c’est pour perpet’ connard. Dis-je

- T’as pas les couilles.

Je ricane sous son nez et il est pris d’un éclat de rire nerveux. Je lui mets un autre coup dans la gueule et cette fois ci ça l’assomme.

- Tu me sous estimes connard.

Je me casse dans les chambres et je vois Lucas qui est tellement chouté qu’il dort comme s’il n’avait jamais dormi de sa vie.

- Je vais te sortir de là mon pote.

Même pas il me répond et mon cœur s’accélère. Je fonce sur Tony et le fais revenir à lui en appuyant sur sa jambe.

- Crois pas que tu ne vas pas te voir crever fils de pute.

- Finis-en ! Crie-t-il

- Avec plaisir. Dis-je en me mettant sur lui.

Il se débat mais ma jambe sur la sienne le fait gueuler.

- Bouge pas, ça va le faire tout seul.

Je lui comprime le bras et lui enfonce l’aiguille.

- Lâche-moi putain !!! Arrête, tu tu fous quoi !!!

Je lui injecte mon cocktail et il me rit à la gueule.

- Merci, tu me files un shoot, t’es trop généreux.

- Ce n’est pas vraiment pour te faire prendre ton pied mais plus pour te faire crever fils de pute.

- Si je crève, Lucas ne le supportera pas et se foutera en l’air, tu ne le sauveras pas. Dit-il

- Sauf s’il a le soutien nécessaire. Je vais lui offrir une famille.

- Sa famille c’est moi !

- Bientôt tu ne seras plus rien juste un camé qui a pris un shoot de trop.

Je le maintiens et il commence à comprendre.

- Tu m’as fais quoi !!!

- Ça va aller, relaxe, tout va bien. Laisse là monter tranquille en toi.

Il se débat mais n’a plus assez de force.

- T’aurais tellement pas du lui fourrer ta bite, la toucher c’était signer ton arrêt de mort.

- Je…je ne savais pas que c’était ta meuf.

- Pas de bol, t’as baisé la mauvaise meuf alors.

La sueur commence à se déposer sur sa tête de cul.

- Tout ce qui est à toi, désormais m’appartient pauvre con. Dis-je en lui prenant un peu de fric dans une boite qui est tombée quand je l’ai frappé.

- Fils de pute.

- Ton frère sera désormais le mien. Je vais le sortir de la merde où tu l’as foutu et on retrouvera sa meuf et ses gosses. Il sera heureux.

- Touche pas à mon frère ! Putain ça brûle !!!

- Ouais normal, je t’ai fais un petit mix, pas sur que tout aille ensemble par contre.

- Qu’est ce… qui m’arrive !!!

- T’es entrain de faire une overdose. Allez respire bien, ça va juste te faire très mal, et tu ne vas pas crever toute de suite mais on a tout le temps, j’ai rien de prévu.

- Quoi !!! Arrête putain fais pas le con, je ne veux pas crever !!!

- Moi je le veux. Déjà t’as baisé ma meuf et puis t’aurais pas du t’attaquer à ces mômes…je t’ai laissé plusieurs chances et toi t’as pensé avoir tous les droits. Grosse erreur.

- Je…je voulais juste…récupérer mon frère.

- En violant sa copine et en la jetant dans un train alors qu’elle était sur le point d’accoucher ?

- Tu me fais…la…morale mais t’es…pas mieux.

- Tu ne me connais pas.

- Tu crois…qu’on…ne parle pas de…toi.

Je n’aurais pas pensé être si populaire.

T’étais l’un des plus grands dealers du coin, forcément ça a finit par se savoir.

- Pitié….S’il te plait, me laisse… pas mourir, je laisserai…Lucas tranquille.

Comme n’importe quel être humain, l’instinct de survie se réveille mais il est trop tard, je n’ai qu’une envie, c’est qu’il crève.

- Tu sais très bien que si j’appelais les secours, tu vivrais et la première chose que tu ferais, c’est d’aller te venger en t’attaquant à mes proches.

- Non, je te…laisserai…tranquille.

Maintenant qu’il est inoffensif, je peux arrêter de le tenir et juste apprécier ce putain de spectacle qui me rend plus léger.

- Je ne reviens pas en arrière alors crève et en silence s’il te plait, tu risques de me faire bander avec tes gémissements de meuf.

- J’ai mal !!!

- J’espère bien.

Il se met à convulser puis vomi de la mousse.

- S’il te plait…je…ne…veux…pas…

Je m’accroupis près de lui.

- Chutttt

Il n’arrive plus à bouger, sauf ses yeux qui montrent sa panique.

- Je…je…je sens plus mes jambes !!!

Une mare de pisse se forme sous son cul avec une odeur de mort.

- Ton système nerveux est atteint, tes organes lâchent, il ne te reste plus beaucoup de temps. Dommage, j’aurais bien voulu te voir encore en chier.

- Appelle…les…secours.

Je lui montre mon portable puis lui fais un doigt d’honneur.

Tu rebascules ! Appelle les secours ! Il va vraiment mourir ! Tu n’es plus comme ça !

Bien sur que si. Maintenant ferme là.

- J’ai plus mal…Je ne…veux pas mourir seul.

- T’es pas seul, je suis là. Dis-je en le regardant en baver.

- Prends soin de lui s’te plait. Dit-il en frissonnant.

- J’en prendrais soin bien mieux que toi.

- J’ai…peur…

- Ouais normal, t’es bon pour l’enfer et je t’y accompagne.

-T’es…

- Cruel ouais. Crève connard.

Son regard finit par se figer et sa poitrine ne bouge plus. Je vérifie son pouls qui ne résonne plus dans ses artères. Je me casse avant que Lucas ne se réveille et vois qui est responsable du carnage. Je rentre chez moi et me colle contre celle que j’aime, je câline son ventre et elle fronce les sourcils.

- Ça va toi ? Me demande-t-elle.

- Ouais.

- T’étais où ?

- T’as pas besoin de le savoir.

- Je dois m’inquiéter ?

- Non.

Je vois dans son regard l’incompréhension.

- Tu ne m’as pas trompé hein ? Me demande-t-elle inquiète.

- Non.

- Mick’ tu m’inquiètes là ! T’as pas fais de bêtise j’espère !!! Oh mon dieu le proviseur !!! Non Mick’…

- Calme-toi, rien à voir avec lui, ok ? Tout va bien…tout va bien.

Elle se redresse et je sens qu’elle est décidée à me cuisiner.

- Mick’, dis moi ce que t’as fait ce soir !

- Eh, ça ne te regarde pas !

- Dis-moi !

- Tu me quitterai. Dis-je

- Ah parce qu’on est encore ensemble maintenant ?

- Fais pas chier putain pas ce soir.

Je me retourne et éteins la lumière. Elle se recouche et je sens qu’elle est énervée puis elle vient m’envelopper de ses bras.

- Peu importe ce que t’as fais, je ne te quitterai pas.

Je ricane.

- T’as déjà pas voulu de moi car j’étais un dealer.

- J’étais jeune mais…je suis prête à tout entendre. Qu’est ce que t’as fait Mick’. J’ai besoin que tu me fasses assez confiance pour tout me dire. C’est la base pour notre mariage. Dis-moi Mick’.

- Rien et si on te demande où j’étais ce soir, dis que j’étais avec toi.

Je la sens se raidir, je me retourne vers elle et l’embrasse.

- Mick’ c’est…si grave. Dit-elle

- Assez pour nous séparer vraiment. Dis-je sur ses lèvres.

- Qu’est ce que t’as fait Mick’ ? Me redemande-t-elle comme si c’était vital pour elle.

- Faut qu’on retrouve Laurine, Lucas n’a plus qu’elle désormais. Dis-je en faisant glisser sa culotte le long de ses cuisses.

- Oh mon dieu…Mick’…

- Quoi il va te manquer peut être !

- Non, et vu ce qu’il a fait à Laurine...

Putain elle ne me quitte pas ! Elle accepte ce que j’ai fait !

- Ne crois pas que je te pardonne pour autant. Dis-je en écartant ses cuisses.

- Je sais…moi je te pardonne ce que tu viens de faire.

Je caresse sa cuisse et la pénètre d’un coup sec. Je n’ai pas envie d’être tendre et l’adrénaline du crime bouillonne encore en moi.

- Dis-moi que tu ne risques rien. Dit-elle en gémissant.

- Un dealer qui crève ce n’est pas une grosse perte, les flics s’en tapent, eux ce qu’ils voudront c’est saisir la came. Et puis c’est le risque quand on se drogue de finir en overdose. Maintenant je veux juste te baiser.

Enfin elle la ferme et je peux la niquer bien comme il faut. Je lui balance des grands coups de bassin et tout raisonne dans mes os, j’adore ça putain.

- Mick’ tu me fais mal là, je suis plus sensible. Dit-elle en caressant son ventre.

Merde c’est vrai.

- Pardon, dis-je en me retirant, la queue raide.

Elle se retourne et m’offre son cul. Elle m’envoie un foutu regard et je sais que je ne peux lui faire que du bien de ce coté là. Nickel, je peux me lâcher.

- Mick’ !!!!

- Putain j’adore ton cul.

- Encore !!! Baise-moi fort !!!

- Je vais te remplir Bitch, tu vas chier du sperme !!!

- Oh Mick’…

Je sais qu’elle aime quand je lui dis des saloperies. J’attrape ses cheveux et lui plaque la gueule sur le matelas.

- Tu sens bien comment je te lime l’intérieur ?

- Ouiiii

- Bien au fond, putain t’es chaude !!! Pousse bien ton cul contre moi. Allez pousse ma belle, je veux t’enfiler profond.

Sa chair s’agglutine autour de ma bite et ses gémissements deviennent plus puissants. Elle me donne tout, pousse son corps à son maximum. Quand je sors de son cul, j’emmène avec moi son fourreau que j’admire en dehors de son corps, elle est essoufflée, tremblante, et je refous tout en elle avec ma queue.

- Tu vas t’en rappeler pendant plusieurs jours de ce que j’ai fais à cause de toi !

- Encore !!!

Ah la salope, elle aime quand je la maltraite.

- J’aime ça !!!! Mick’ encore !!!!

- Je fais te faire saigner le cul !

- Ouiiii

Tu dois reprendre le contrôle !!! Elle n’est plus en état pour savoir ce qui est bon ou pas pour elle !!!

Merde. Je ralentis un peu et elle râle de frustration. Je ne veux pas l’abîmer et heureusement que la petite voix dans ma tête me ramène à la réalité.

Je suis parfois utile en effet.

Je retrouve un rythme normal et son corps se cabre quand le plaisir la submerge. Les contractions les plus fortes me font jouir au fond de son cul et on retombe affaibli par cette baise plus que sportive.

- T’as pas fais ça que pour Lucas et Laurine, n’est ce pas ? Me demande-t-elle dans mes bras.

Je la regarde et je n’ai pas besoin de parler pour lui donner une réponse. N’importe quel connard qui vient sur mes terres, finit par le regretter…j’oublie toujours pas Gramont, lui aussi son tour viendra. Je dois juste réfléchir pour ne pas me faire choper. Avec lui c’est plus compliqué mais pas impossible. Je ne suis pas un gentil, je suis cruel, Tony l'a vu, Gramont le verra aussi. 

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