Chapitre 42 - Mickaël

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Je me lève en grognant par les rires qui m’ont sorti de force de mon sommeil.

- Putain, c’est quoi ce bordel !

Elles se regardent et ricanent comme des pintades. Julie passe de plus en plus de temps avec Marielle pour la prépa du mariage. Et là elles sont dans la confection de je ne sais trop quoi mais je m’en tape.

- Alors Parker, on a fait un gros dodo ? Me lance la Reine des Neige qui reçoit un doigt d’honneur.

- Elle est où Jennie ?

- Partie faire du vélo avec le centre. Me répond Marielle

Je me sers un café et les regarde se marrer une nouvelle fois. Je vendrais mon âme au diable pour entendre Marielle rire. Elle est magnifique quand elle est heureuse, elle se retourne vers moi et m’envoie son plus beau sourire. Putain je l’aime tellement.

- Tu sais combien de tes collègues viendront au mariage ? Me demande-t-elle

- Non je n’en sais rien.

- Ça serait bien de savoir.

- Je ne sais même pas si je viendrais.

Pourquoi je balance de la merde comme ça ! Son sourire laisse place à de la colère et de la tristesse. J’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche que ses larmes remplacent ses rires.

- T’es vraiment qu’un connard Parker ! Me lance Julie

- Ouais, on se demande pourquoi elle s’obstine à m’épouser.

- Parce que je t’aime !!! Me crache Marielle

- Tu m’aimais quand il te fourrait peut-être !

- Je t’ai toujours aimé Mick’ alors oui je t’aimais quand je couchais avec d’autres hommes que toi !

- Je n’ose même pas savoir combien d’autres t’ont baisé.

- Tu le sais.

Je ricane d’un air mauvais. Est-ce que je peux vraiment me fier à ce qu’elle m’a dit ou alors d’ici quelques mois j’apprendrais qu’elle s’en est tapée d’autre.

- T’es une putain de mytho alors j’ai un gros doute que t’en ai pas eu d’autres.

- Parker, arrête. Me lance Julie agressivement.

- Toi je t’ai rien demandé alors t’es gentille la chienne, tu la fermes.

Julie me pousse avec sa force de meuf et je ricane.

- Tu ne me parles pas comme ça ! Et tu ne parles pas comme ça à ma meilleure amie ! Me lâche-t-elle

- Sinon tu vas me faire quoi ?

- Me cherche pas Parker.

Là elle me fait trop rire. Mais j’ai à peine eu le temps de lui ricaner au nez que cette salope me colle un coup de genoux dans mes couilles et je m’effondre par terre.

- Sa…sale…sale pute !

- Sale con.

Je regarde Marielle qui est entre la colère de mes mots et la tristesse de me voir souffrir. Mes jambes tremblent et tout mon bassin me lance, putain elle m’a pas raté. Une sueur froide me traverse et j’ai envie de gerber, putain ça, elle va me le payer ! J’attends que la douleur passe, en fusillant les filles du regard alors qu’elles sont retournées à leur occupation. Je vais pisser pour tenter de soulager le reste de douleur. Mais là ce qui m’emmerde c’est sa prise de pouvoir à cette garce ! De quel droit elle me touche ! Alors je sors et comme elle est prise dans ce qu’elle fait avec Marielle, elle ne me voit pas venir, j’agrippe sa tignasse blonde et la tire en arrière.

- Mick’ lâche là !!! Hurle Marielle

- La prochaine fois que tu me touches pétasse, je brise mes principes de ne pas battre une meuf et te marave jusqu’à ce que tu ne te relèves plus, t’as bien compris ?

- Tu ne feras jamais ça Parker !

- Tu crois ?

- Mick’, s’il te plait lâche là. Me demande Marielle

- Etre la femme de mon pote, ne te donne pas de privilège, alors fais gaffe à toi ! Dis-je en la balançant sur le canapé.

- Tu ne me fais pas peur !

- Mick’ non !

La main de Marielle se pose sur mon poignet et intercepte mon geste que j’aurais regretté. Julie a les larmes aux yeux et je me rends compte que là ça va bien trop loin.

- Tu me fais vraiment chier Marielle ! Dis-je en prenant la porte.

Putain toute cette histoire me rend dingue ! Je me casse voir Jack et lorsque j’arrive Caro me sourit.

- Salut beauté, ça va ? Dis-je en lui collant une bise.

- Ouais et toi ?

Je hausse des épaules et me pose au bar. Parfois je me demande pourquoi je suis revenu en France, y a vraiment trop d’emmerde ici.

- Café ?

- Je viens d’en avaler un. File-moi un coca s’te plait.

Je discute un peu avec Caro de tout et de rien puis je lui demande si Jack est là.

- Ouais mais…

- Quoi ?

- Il n’est pas seul.

On se regarde et je vois qu’elle aussi trouve qu’il déconne. Je monte, entre et tombe sur mon meilleur ami en train de merder grave avec sa poufiasse complètement à poil.

- Putain frappe merde ! Crache-t-il

- Tu ne fermes même pas la porte à clé, si c’était Julie…

- Euh, y a moyen que ton pote nous laisse ? Dit la pute à Jack.

- Alors toi tu prends tes fringues et tu te casses ! Dis-je agressivement

- T’es qui toi pour me dire quoi faire !

Là elle me gonfle et Jack se frotte le crane gêné.

- Je ne vais pas te le répéter, dans deux secondes tes fringues passent par la fenêtre et c’est par la peau de ton cul que je te fous dehors ! Dis-je en lui balançant ses fringues à la gueule.

Elle se rhabille vite fait et se barre.

- Tu la ramènes chez toi, t’es sérieux là ! Dis-je

Il ne dit rien comme un gosse qu’on a pris en flag’. Putain je n’aurais pas pensé qu’il soit si gamin !

- Je n’arrive pas à comprendre Jack, tu cherches quoi ?

- J’en sais rien, je ne réfléchis pas.

- Je confirme. Tu penses qu’avec ta bite là ! T’as ta femme, tes gosses putain, t’as envie de tout perdre ou quoi ?

- Non bien sur que non !

- Alors explique.

Je me pose alors qu’il se reboutonne son jean.

- C’est excitant. Lâche-t-il

- De baiser ici ?

- Ouais.

- Mec, si c’était Julie qui était montée, non seulement elle t’aurait coupé les couilles mais tu lui aurais brisé le cœur. T’as pas le droit de lui faire ça.

Il ne dit rien, le regard absorbé par le café qu’il vient de se faire.

- Je vais divorcer. Balance t’il.

Si j’étais en train de boire, je me serais étouffé.

- Tu veux…divorcer ?

- Je…Je ne l’aime plus Mick’.

Un long frisson me parcourt. Lui qui était si accro à elle, me balance qu’il ne l’aime plus. Non ce n’est pas possible.

- Arrête, on parle de ta Reine des Neige là !

- Ouais…un rêve de gosse mais j’ai grandis et…j’ai d’autres envies.

- Tu veux une autre chatte ça j’ai compris.

- Non, je veux me tirer, voir d’autres environs, je …je ne veux plus de ma vie Mick’.

Je le regarde impuissant devant ses mots.

- T’as deux gosses Jack, tu ne peux pas revenir en arrière là.

- J’attends votre mariage et je vais la quitter.

- Je t’interdis de faire ça !

Je sais pas pourquoi mais je ne peux pas imaginer Jack sans Julie même si cette conne me tape sur les nerfs et m’a ruiné les boules.

- Mec, je suis ton pote depuis toujours, tu vas faire la connerie de ta vie. Ne fais pas ça.

- Je ne suis plus heureux avec elle. Tu veux quoi pour moi ? Me demande t’il.

Sa question me fout les tripes à l’envers.

- Ton bonheur bien sur.

- Alors accepte mon divorce.

- C’est compliqué d’accepter ça.

- Pourquoi ?

- J’en sais rien putain ! Fais pas ça, c’est tout.

Il hausse les épaules et ne dit plus rien.

- D’ailleurs j’ai failli lui en coller une à ta meuf. Dis-je pour éviter qu’il ne l’apprenne par Julie qui va à tous les coups lui balancer.

- Explique.

Je lui raconte et il éclate de rire.

- Elle t’a ruiné les couilles, putain j’aurais voulu voir ça.

- Merci de ton soutien mec.

- Non mais franchement, c’est une meuf chiante Julie et elle n’avait pas à te frapper.

- J’ai vraiment failli lui en mettre une, je ne veux pas frapper une meuf. Dis-je

- Ta meuf me fout un coup dans mes couilles, je pense qu’elle s’en prendrait une. Reflexe. Elles veulent l’égalité des sexes, bah si elles frappent on devrait pouvoir se défendre.

- Y a pas d’égalité des sexes, les meufs ont leur place et nous la notre.

- Ouais notre place c’est dans leur chatte.

- Putain grave. Dis-je en le checkant.

- Tu baises encore toi ? Me demande-t-il

- Encore heureux.

Il éclate de rire.

- Tu fais la gueule sans vraiment la faire en fait.

- Bien sur que si, je lui en veux à mort mais…

Il ricane et j’avoue que je n’ai pas grand-chose à ajouter là.

- Ouais tu lui en veux à mort mais t’es toujours pote avec ses trous.

- Ouais voilà exactement. D’ailleurs, va falloir que j’aille me vider donc faut que je rentre dégager ta femme de chez moi.

- Tu peux, je veux bien la récupérer si ça peut te rendre service maintenant que tu m’as viré mon vide couille.

- Que t’as intérêt à lâcher si tu ne veux pas que ta femme les arrache avec les dents.

- T’inquiète de toute façon bientôt ça ne sera plus un problème, je serais célib’.

-Réfléchis mec, va pas faire n’importe quoi. Dis-je en partant.

Quand je rentre et que je retrouve Julie et Marielle rire devant des vidéos de chats qui font les cons, j’ai mal au bide de savoir l’issu fatal du couple de nos amis. Non je ne peux pas rester là à regarder tout se briser sans rien faire.

Elle t’a frappé pour rappel. Et puis ça ne te regarde pas !

Ouais mais elle ne mérite pas de se faire larguer, si elle perd Jack’, elle va s’effondrer.

- Qu’est ce qui se passe Mick’ ? Me demande Marielle

- Jack va demander le divorce. Dis-je en regardant Julie

Mes mots sont durs comme de la pierre qui arrive en pleine gueule à la jolie blonde.

- Quoi ? Demande Julie

- Faut que tu te bouges pour le récupérer ton mec car là il est bien décidé à te lâcher.

Son regard s’assombrit et ses larmes se dessinent.

- Tu dis de la merde Parker ! T’as rien trouvé d’autre pour te venger ? C’est pourri ton attitude.

- Je ne veux pas me venger putain !!! Que tu me crois ou non, t’as un divorce qui te pend au nez, mais fais ce que tu veux hein.

- Alors me tromper n’était pas assez !

Putain elle est au courant !

On dirait bien

- Attend là, Jack te trompe ? Demande Marielle

- Ouais, le coup de sa grand-mère malade, faudrait encore qu’il se rappelle qu’elle est morte quand il était petit !

- Tu le savais ça ? Dis-je

- On s’est tellement parlé qu’il ne sait même plus ce qu’il m’a dit mais moi j’ai rien oublié. Et je suppose que tu le savais toi aussi…Mais oui bien sur que tu le savais. T’es vraiment qu’un connard Parker.

C’est là où Marielle va me détester.

- Ouais je le savais. Alors vas-y gueule moi dessus si ça peut te faire du bien.

Julie ricane méchamment et Marielle me regarde comme si j’étais le fautif.

- Tu savais que Jack trompait Julie ! Pourquoi tu ne m’as rien dis !

- Parce que c’est mon pote, et que je n’ai pas à te dire ce qu’on ce dit.

- Mais ça concerne ma meilleure amie !

- Tu m’aurais peut être balancé tes confidences avec Julie si les rôles étaient inversés ? Non alors ferme là !

- Parle bien Mick’ !

- Je viens de cramer mon pote pour sauver ta pote alors fais pas chier ! Et toi t’as pas intérêt de balancer ce que je viens de te dire pour te sauver le cul ! Dis-je à Julie

Elle me regarde et me fait un signe que oui surement à cause de la boule dans sa gorge. Ça fait vraiment chier !

- T’as quelques mois pour qu’il retombe amoureux de toi. Dis-je

- Parce qu’il…ne m’aime plus ?

- C’est ce qu’il dit mais moi j’y crois pas, c’est pour ça que je t’en parle. Vous êtes enfermés dans votre petite vie bien ficelée, sauf que Jack a besoin de fantaisie. Alors bouge toi car le rôle de la gentille mère de famille, ça le fait plus triper.

- Qui te dit que je tiens ce rôle là ! Me crache-t-elle

- Ça remonte à quand votre dernière baise ?

Elle me regarde puis regarde Marielle qui attend elle aussi une réponse.

- L’anniversaire de Jennie.

- Quoi !!!! Non mais Ju’, mais comment s’est possible, il ne te plait plus ? Demande Marielle

- Bien sur que si mais entre le petit, le resto, et puis ses mensonges…

- Je viens de briser un de mes principes pour te sauver le cul, t’as intérêt à te bouger sur sa bite et à avoir une bonne discussion aussi et puis…tiens, cassez-vous en week-end. Dis-je en lui lançant les clés de mon mobil home.

Les filles me regardent étonnée, Marielle ne sait pas l’existence de cette maison et Julie regarde les clés dans sa main.

- Avec le resto et les petits…

- T’inquiète on va gérer tout ça, toi tu vas chercher ton mec et tu lui joues le grand jeu. Dis-je

Elle me regarde et un début de sourire se dessine.

- Merci Mick’.

- De rien, c’est pour te remercier de m’avoir cassé les couilles dans tous les sens du terme.

- Je…je suis désolée.

Ouhhhh la Reine des neiges me fait des excuses, putain je vais noter la date.

- Allez casse toi. Dis-je

Elle se casse et moi je passe quelques coups de fil pour avoir un coup de main pour le resto de nos potes. Je m’affale sur le canapé, et pose les pieds sur la table basse. Putain quand elle veut, elle me suce ma brune.

- Tu penses un jour ne plus m’aimer ? Me demande Marielle qui s’assoit près de moi.

Je caresse ses cheveux du bout de mes doigts.

- T’es dans mes tripes pour plusieurs vies, même si je le voulais, je ne pourrais pas ne plus t’aimer.

Elle me sourit, rassurée par mes mots.

- Mais si tu ne me baises pas assez, il est fort possible que j’aille voir ailleurs. Dis-je

- Ah oui, donc faut que je maintienne un minimum de sexe entre nous. Dit-elle en venant sur moi

Enfin.

- Ouais. Dis-je en lui donnant un coup sec avec mon bassin.

Elle me regarde alors que ma bite gonfle sous elle.

- Quand tu veux, tu fous ta chatte autour de ma bite.

- Et si je n’en ai pas envie ?

- Toi ne pas avoir envie, curieux de voir ça, mourante tu réclamais ta dose alors fais pas genre. Allez, retire ça. Dis-je en tirant sur ses vêtements.

Elle retire ses fringues puis les miennes, on s’aime sur le canapé, on s’aime sur le tapis, on s’aime dans les escaliers, on s’aime contre la porte de la chambre, on s’aime dans notre lit et ça pour la vie. Putain non c’est trop facile ça ! Y a pas que le sexe, elle sait comment me faire craquer ! Elle m’a menti quand même ! Je ne veux pas la perdre…mais…Merde je suis complètement paumé. Oh oui bébé….tu sais tellement t’y prendre avec moi.

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