Chapitre 35 - Mickaël

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Quand mes paupières s’ouvrent c’est pour voir ce que je maudits. Marielle mord son oreiller pour ne pas me réveiller par les cris de sa souffrance. Je me colle contre son corps raidit alors qu’elle s’agrippe au matelas par la douleur puis le téléphone me ramène à la réalité qui n’en est plus vraiment une.

- Monsieur Parker, bonjour c’est la secrétaire du docteur Flaveau. Je suis désolée mais on va devoir décaler le rendez-vous de votre femme.

- Pardon ?!!!! Hors de question, ma femme souffre, elle doit voir le docteur au plus vite.

- Je suis désolée mais je peux lui mettre un rendez-vous pour le 05 Avril.

- Avril ?!!!! C’est dans plus de deux mois, vous vous foutez de moi là !!!

- Je suis désolée mais nous n’avons rien avant.

- Si le rendez-vous qu’on nous avait donné !!!

- Je suis désolée Monsieur Parker.

. Le système de santé en France est vraiment trop merdique !!! Comment c’est possible de laisser quelqu’un souffrir autant !!!

Emmène là en Angleterre.

Putain j’appelle immédiatement.

- Mick’ on ne va pas aller en Angleterre pour juste des kystes, c’est… n’importe quoi. Dit Marielle affaiblit.

- Bébé je ne te laisse pas comme ça, c’est plus possible.

J’appelle et obtiens un rendez-vous pour la semaine prochaine mais elle se réveille en pleine nuit, le lit maculé de sang. Elle est hospitalisée en urgence, ses kystes ont rompus et ça lui a fait une hémorragie. Je suis dans la salle d’attente, rongé par l’inquiétude, le temps de l’opération.

- Eh mec, ça va aller. Me dit Jack qui est venu dès que je l’ai appelé.

- Si je la perds, je ne m’en remettrais pas.

- Elle est forte, elle va s’en sortir.

- Tu l’as pas vu ces derniers temps, elle était si affaiblit.

J’ai beau tenter de retenir mes larmes mais elles glissent le long de mon nez pour finir par terre. La main de mon pote sur l’épaule, j’attends ma sentence. Le temps me paraît insupportable tellement c’est long. Je prie tout les dieux de la terre pour qu’on me redonne en pleine forme ma femme.

- Comment va-t-elle ! Dis-je lorsque le chirurgien entre.

- L’opération s’est bien déroulée mais nous avons du retirer l’ovaire droit, je suis désolé.

- On n’en serait pas là si vous l’aviez vu plus tôt !!!

- J’aimerais pouvoir voir mes patientes régulièrement Monsieur Parker, mais hélas on manque de personnel. Sachez que l’on fait notre maximum pour faire au mieux.

- Va-t-elle arrêter de souffrir ?

- Normalement oui. Je vais lui prescrire des anti douleurs plus forts.

- Elle pourra avoir des enfants malgré votre boucherie ?

- Oui bien sur, mais l’ovaire gauche etait kystique lui aussi, alors je pense qu’il serait bien d’envisager une Fécondation In Vitro car il est probable que ça fasse pareil.

- Pourquoi vous lui avez laissé alors !

- Parce qu’il est encore en état de fonctionnement. Laissons-nous un peu de temps et voyons comment ça évolue, les kystes peuvent ne jamais revenir.

- Je ne veux plus la voir souffrir.

- On va la mettre sous un autre traitement hormonal.

Quand je récupère Marielle, elle est en larmes, craignant de ne pas pouvoir avoir un enfant naturellement. Je la rassure comme je peux mais je crains qu’on soit obligé d’avoir un coup de pouce de la médecine pour agrandir la famille. Mais je m’en tape si c’est pour enfin ne plus la voir faire des aller/retour à l’hosto car elle supporte plus la souffrance de son corps que je commence à détester moi aussi. Enfin le soleil revient dans notre vie quand je retrouve le sourire de celle qui pourrait me foutre à terre si je la perdais.

- Bonjour my love. Me dit-elle quand j’ouvre les yeux auprès d’elle.

Son sourire éclaire son visage qui porte encore les marques de son ancienne souffrance. Le nouveau traitement semble lui réussir, une pilule qui fonctionne et permet de réguler ses ovulations de l’ovaire restant. Son corps se règle et Marielle ne souffre que les 2 premiers jours de ses règles, ce qui est que dalle par rapport à avant. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les kystes de l’ovaire gauche ne sont toujours pas revenus.

- Faudrait peut être qu’on s’y mette à notre mariage Mick’. Me lance-t-elle

On n’avait tellement la tête à ses ennuis de santé qu’on a rien lancé pour notre mariage.

- Houlà, alors ça c’est toi qui gère bébé.

- Nous sommes en Février, on pourrait peut être voir pour l’année prochaine, t’en dis quoi ?

- Trop loin, on maintient la date pour cet été.

- Mick’ ça va faire court.

- Cet été je veux que tu sois ma femme bébé, c’est non négociable.

Je ne veux pas attendre car après je vais pouvoir faire les démarches pour adopter Jennie. Voilà de quoi occuper ma future femme pour les prochains mois, même si son taf lui prend pas mal de temps et d’énergie mais Nicolas l’a foutu à mi temps sans vraiment lui laisser le choix.

- Le traiteur doit arriver d’une minute à l’autre pour nous faire gouter les plats. Dépêche-toi !!! Crie-t-elle alors qu’on se rhabille.

- Ça va, calme toi bébé.

- C’est difficile de trouver un traiteur figure-toi.

Je ricane et nous accueillons le traiteur qui vient accompagné d’une multitude d’échantillon que je déguste.

Non là tu dévores.

C’est trop bon faut dire.

- Je préfère ces toasts là moi perso. Dis-je la bouche pleine

- C’est vrai qu’ils sont délicieux, et toi t’en penses quoi ? Demande-t-elle à Jennie qui est bien plus gourmande que moi.

- Je les veux tous !!!

- Est ce qu’on peut faire un panaché ? Demande-t-elle

- Bien sur.

Après 2h de discussion enfin on n’a notre menu pour le mariage, elle peut cocher une de ces petites cases sur sa longue liste. Enfin ça c’est ce que je croyais.

- Mick’, réveille-toi, j’ai une idée. Me dit-elle en me sortant de mon sommeil

- Il est quelle heure putain.

- 3h mais j’en ai pas pour longtemps.

J’ouvre les yeux et elle est sur moi, sa chatte contre ma bite enflée.

- Pour le repas du mariage, pourquoi on ne demanderait pas à Jack et Julie ?

Je caresse ses seins et me redresse pour la poser sur ma queue.

- Mick’ !!! Jte parle là !!!

- Tu m’as réveillé en pleine nuit, va falloir d’abord me vider avant de discuter bébé.

- C’est important !

- Ma bite est d’accord avec toi, c’est important de baiser. Dis-je en passant les portes de son intimité.

Enfin elle la ferme et ondule ses hanches. Putain qu’elle est bonne. Je me colle dans mon coin favori et elle se cabre. Elle pose ses mains sur mon torse, et s’agite, ma bite est comme une aiguille remplie de came pour elle, impossible de résister à s’injecter dans son corps ce qu’il réclame.

- Oh Mick’ !!! C’est si bon !!!

Ce n’est pas moi qui dirai le contraire.

- Baise-moi fort bébé. Dis-je

Elle accélère son rythme, le regard brillant d’excitation, putain qu’elle est belle et enfin elle ne souffre plus.

- Vas-y bébé, défonce-toi !!! Vas-y !!! Ouiiii !!!!

Je viens de lui envoyer une sacrée gicle et elle est encore tremblante sur ma bite. J’adore traumatiser son corps par un bel orgasme. Je la fais s’allonger sur moi et la câline.

- Ça serait une excellente idée de demander à Jack et Julie. Dis-je pour répondre à sa question.

- T’es sur ? Car ils ne nous feront pas ce que le traiteur nous proposait.

- Ta pote serait ravie de t’entendre dire que leur bouffe n’est pas pro.

- Je n’ai pas dis ça mais lui c’est un traiteur spécialisé.

- Je préfère valoriser la bouffe de nos potes que d’un mec qu’on ne connait pas.

- Moi aussi.

- Alors annule le traiteur.

- Bien Monsieur Parker.

- Je vais te baiser encore bébé.

- J’ai plus la force Mick’.

- Moi si, dis-je en la basculant sous moi.

Nous dormons peu et j’ai un gros doute que son traitement ne joue pas en ma faveur car elle est déchaînée au pieu ou alors elle rattrape le temps perdu.

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