Chapitre 28 - Mickaël

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Je la regarde dormir enfin. Ses douleurs menstruelles ne l’épargnent pas depuis son opération. Que ça soit son ovulation ou ses règles, Marielle déguste. Et nos baises sont devenues des séances de torture qu’elle nous impose pour avoir un enfant. Si pour en avoir un, il faut supporter autant de souffrance, je n’aurais jamais accepté qu’on lui fasse cette putain d’opération.

Tu n’as qu’à résister toi aussi.

Ouais bah va dire non quand elle se fout sur toi et se frotte à ta bite.

Mais aujourd’hui nous voyons le doc car on craint la fausse couche ou la Grossesse extra utérine tellement elle saigne. Je n’ai même pas cherché à comprendre ni à faire un test, j’ai pris rendez-vous en urgence et bordel, ça fait chier. Marielle me regarde au bord des larmes lorsqu’il lui fait son écho et nous annonce qu’il n’y a pas de grossesse en route. Tant qu’elle ne tombera pas enceinte, on ne saura pas si l’opération fonctionne et ça angoisse Marielle.

- Par contre vos ovaires sont remplis de kystes.

- Et ça veut dire quoi ?

- Ils ne sont pas très gros mais nombreux, ça explique vos douleurs et vos saignements.

- Je vais devoir me faire opérer de nouveau ?

- Non mais on va faire une pause dans votre essai afin de traiter vos kystes avec une pilule.

- Mais on débute tout juste. Dit Marielle déçue.

- Oui je sais mais je préfère d’abord traiter vos kystes. Je vais vous programmer une ponction par précaution je préfère savoir à quoi on a à faire. Mais pas d’inquiétude, la plupart du temps c’est bénin.

Comment ne pas m’inquiéter il est marrant lui. J’ai l’autorisation d’être auprès d’elle et bien qu’elle soit sous anesthésie locale, elle en chie. Mais heureusement ses kystes ne sont pas cancéreux mais elle est mise au repos ovulatoire car son corps produit trop d’ovule ou un truc dans le genre. Il lui file des cachets pour la douleur mais ça fait que dalle.

Si, ça te met au régime sexe.

Ta gueule ce n’est pas le moment, je m’en tape de ne plus la baiser, ce qui m’importe c’est sa santé et le doc nous a préconisé d’éviter pour le moment les rapports. De toute façon elle n’est pas en état de m’avoir au fond d’elle.

Bah elle n’est pas de cet avis.

En effet, même douloureuse, Marielle a toujours envie de moi.

- C’est mon corps Mick’ !!! Ce n’est pas un médecin qui va me dire quand faire l’amour.

- Si c’est son job bébé, t’es pas en état.

- C’est le seul moment où la douleur est supportable.

Voilà mon dilemme, la baiser pour la soulager un peu mais ça lui fera un mal de clebs, ou ne pas la toucher et la laisser souffrir.

- De toute façon, tu ne tiendras pas. Me lance-t-elle.

- C’est mal me connaître Bitch.

- Tu sais que ça m’excite quand tu m’appelles comme ça ? Dit-elle allumeuse.

- Tu peux avoir des nichons de compet’, et te trimballer à poil, le sexe c’est non.

- Tu craqueras.

Je crois que t’es dans la merde, elle te veut vraiment.

Ce n’est pas elle qui décide.

On verra ça.

Elle est sérieuse là !!!

Tu vas craquer. Tu sais que c’est ta petite faiblesse ça.

Elle le sait aussi. Putain merde, allongée sur le ventre, recouverte d’une combinaison en résille elle remonte son cul pour me montrer qu’elle est couverte même entre ses cuisses.

Elle sait que ça va t’énerver ça.

Grave, ça chatte est bien moulée putain.

Et vu son regard, à mon avis elle est déjà toute mouillée.

Ferme là pitié, je suis assez dans la merde là !

- Bébé retire ça. Dis-je

- Vient m’aider alors.

- Arrête.

- Mick’, baise-moi.

- Non.

- Oh Mick’…dit-elle en se caressant.

Oh merde !!! Elle m’appelle là, si je la lèche un peu, ça ne devrait pas lui faire mal.

Tu ne resteras pas à un cuni, tu le sais.

Je peux me finir dans sa bouche, ça non plus ça lui fera pas de mal.

Ce n’est pas là où elle te veut, regarde son anus, il est tout ouvert.

Putain pas de sexe il a dit !

Il parlait peut être que du sexe vaginal.

Dans le doute je…Oh bordel, pas ça, faut qu’elle arrête là !!!

Le coup des frottements sur ses cheveux, ça va t’achever.

Tant pis pour elle, elle assumera !

Faible.

Je tente d’être le plus doux possible mais en quelques secondes je ne pense plus avec le bon organe. Elle gémit fort quand je frotte ma bite à elle, mais les résilles m’empêchent de lui mettre et ça putain ça me rend dingue. Je craque la combi entre ses cuisses, lui attrape ses cheveux et lui fourre son cul. Putain qu’elle est belle dans cette tenue !!!

- Bébé, tu me rends dingue. Dis-je en me collant contre elle

- J’ai tellement envie Mick’.

Ça c’est clair qu’elle a envie, elle se décolle de moi et se met à twerker sur ma queue.

- Vas-y Bitch, défonce-toi !

J’ouvre un peu plus la combinaison pour libérer son cul que je claque.

- Oh Mick’ !!!

Elle se cambre et je m’enfonce au plus loin. Putain ça spasme de partout autour de ma bite, elle va jouir et moi aussi !!! Mais je regrette à la seconde où je la vois se recroqueviller autour d’un coussin qu’elle met contre son ventre. Je me cale contre elle et lui demande pardon.

- Ce n’est pas de ta faute Mick’, j’en avais besoin.

- Je déteste te faire mal.

- Ce n’est pas toi qui me fais mal.

- On n’aurait pas du accepter cette opération.

- Tu ne diras pas ça quand tu auras notre bébé dans les bras.

- Je préfère ne pas en avoir que de te voir souffrir.

Elle se retourne et me regarde.

- Je ne regrette pas Mick’, et je veux un enfant même si le prix à payer c’est de souffrir.

- Et moi j’en peux plus de te voir si mal.

- C’est qu’une question de temps.

- Et si ça ne marche pas ? Si tu souffres pour rien ?

- Ça marchera.

La discussion tourne en boucle et je me hais d’être si faible.

Faut dire qu’elle sait s’y prendre.

- Je vais dormir sur le canapé désormais. Dis-je le lendemain

- Quoi !!!

- J’ai envie de toi bébé, et…je refuse de te faire du mal.

- Tu n’as pas le droit de m’abandonner !

- Je ne t’abandonne pas mais ça sera plus simple pour ne pas baiser.

- Je refuse de faire chambre à part Mick’ !

- Tu n’as pas le choix.

On se défi du regard mais je ne cède pas. Mais elle est obstinée et vient me rejoindre sur le canapé.

Ce qui ne sert à rien vu que tu n’es pas foutu de lui résister.

Je m’en veux suffisamment comme ça !

- Tu te sens comment bébé ? Dis-je alors qu’elle est encore allongée.

Elle ne me répond pas mais je sais qu’elle douille.

On avait dit non pour les rapports vaginaux.

J’ai dérapé !

- J’ai mes règles, ça n’a rien à voir avec le sexe.

- T’as pris tes cachets ?

- Oui.

Elle est toute pâle et je hais la voir comme ça. Si la pilule à l’air de lui donner un cycle normal, sa période est toutefois bien douloureuse. Et c’est dans ces moments là que je me sens inutile. Le doc dit qu’il faut attendre de voir si la pilule lui convient et que ce n’est pas en un cycle qu’on voit ça. En attendant je fais des gros progrès sur l’abstinence que j’arrive à maintenir de plus en plus.

- Bon, ça va aller, t’es sur ? Dis-je inquiet de la laisser.

- Oui t’en fais pas, file.

J’ai un gala pour Thanksgiving en Angleterre avec le taf que je ne peux pas rater. Putain ça fait chier de la laisser.

- Je t’aime bébé.

- Moi aussi.

- Si y a le moindre problème…

- Mick’, ça va aller. Va travailler, je t’assure que je vais gérer.

Son visage est marqué par sa douleur et sa fatigue. Heureusement elle va être avec Julie qui vient pendant les 2 jours de mon déplacement pour pas qu’elle soit seule. Et moi je pars pour l’Angleterre…Mais putain qu’est ce qu’elle fout là ! Joyce et son sourire m’accueillent à l’aéroport. Putain tout mais pas ça.

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