Chapitre 16 - Marielle

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Je l’ai cherché et je l’ai trouvé. Il se jette sur moi et m’allonge sur le canapé pour me chatouiller. Ça fait longtemps que je n’ai pas ris comme ça. Mais lorsqu’il tente de faufiler ses mains sous mes vêtements je le stoppe.

- Bébé…

- Je ne veux pas Mick’, mon corps est moche tu sais.

- Tu débloques là. Ton corps est parfait.

- Non Mick’, je t’assure qu’il a bien changé depuis la dernière fois que tu l’as vu.

- Je m’en tape bébé, je t’aime comme tu es.

- S’il te plait, ne me déshabille pas.

- Et on baise comment ?

- Quand on sera dans le noir.

- T’es sérieuse là ?

- Oui. Ce n’est pas négociable Mick’.

Mick’ ne sait pas ce que je me suis vraiment fais. Comment réagira-t-il lorsqu’il verra les cicatrices de mon opération, les cicatrices de mes brulures, je ne veux pas le perdre. Les larmes me montent et notre bulle explose.

- Ce soir je dors avec toi. Déclare-t-il

- Non je préfère pas Mick’.

- Rien à foutre Marielle, je veux te voir, je veux te sentir et je veux te baiser.

- Je…je ne suis pas prête encore.

- C’est quoi le problème ? Si tu me parles pas je ne peux pas deviner tu sais.

- C’est moi le problème. Je hais mon corps Mick’.

- Viens avec moi. Dit-il en me tirant pour me lever.

Je le suis et monte les escaliers, mon cœur bat la chamade mais je le suis jusqu’à la salle de bain.

- Je veux voir. Me lance-t-il

- Je…je ne peux pas, c’est trop dur.

- Ok.

Il éteint les lumières et nous sommes plongés dans le noir.

- Maintenant tu peux, je ne rallumerai pas. T’as ma parole.

J’ai une boule d’angoisse lorsque je sens ses mains attraper le bas de mon t-shirt. Lentement il me le retire, le dos de sa main frôle mon téton qui se réveille doucement. Ma tête passe et j’entends mon haut tomber, ses mains viennent caresser mon dos, il met mes cheveux sur le coté et rien que leur contact sur mon sein me fait des sensations. Je suis tremblante lorsqu’il pose ses lèvres sur la peau de mon cou. Sa langue dessine un chemin jusqu’à mon oreille et son corps se presse contre le mien.

- Je t’aime bébé. Chuchote-t-il

Je suis paralysée par toutes les sensations qu’il me provoque. Ses mains caressent mon dos puis viennent caresser mes bras. Ses doigts se mêlent aux miens lorsque ses lèvres remontent le long de ma mâchoire.

- Mick’…

- Tu m’as tellement manqué

Ses lèvres se posent rapidement sur les miennes et se retirent aussi vite.

- Ma vie était si vide sans toi, dit-il en déposant encore un baiser.

- Je ne veux plus jamais qu’on se quitte Rajoute t’il en appuyant son baiser.

J’ai comme l’impression d’avoir le vertige lorsque sa langue rentre en contact avec la mienne. Je n’aurais pas pensé qu’un jour je sentirai encore ses baisers, j’avais perdu espoir mais il est là. Ses doigts libèrent les miens et remontent le long de mon bras. Je sursaute lorsqu’il touche la cicatrice que j’ai en dessous.

- Raconte-moi bébé.

- Une bougie.

Je suis incapable d’en dire plus.

- Et là dit-il en touchant les cicatrices sous mon aisselle.

- Allume cigare.

Ses doigts caressent mes seins et je l’entends déglutir.

- Tu pointes tellement. Dit-il en caressant mes bouts durcis.

Je gémis contre ses lèvres puis il continue à me redécouvrir.

- Et là ? Dit-il lorsqu’il touche une partie de mon ventre plat.

- Eau bouillante.

Il ne dit rien, il défait juste mon pantalon qu’il descend en embrassant ma cicatrice. Je pose mes mains sur sa tête comme pour le serrer contre moi. Sa langue vient se glisser dans mon nombril et m’arrache un gémissement.

- Ma stérilisation, dis-je lorsqu’il touche à la petite cicatrice.

Il embrasse de plus en plus bas, suivant la brulure de mon ventre qui vient sur la hanche, puis sur l’aine et finit au creux de ma cuisse. Je me tiens au lavabo pour pas tomber tellement je frissonne. Ses baisers remontent et se pose sur une autres des cicatrices de ma stérilisation.

- J’en ai aussi de l’autre coté. Dis-je

Sa bouche se déplace et vient se poser dessus puis descend jusqu’à mon autre cuisse abîmée.

- T’es magnifique bébé. Dit-il en attrapant la base de ma culotte qu’il fait glisser le long de mes cuisses.

Ses baisers se posent sur mon pubis brulé qui n’a plus de poil désormais. Lorsque sa bouche touche mon clitoris, je me tends d’un coup. J’ai eu de la chance que l’eau bouillante n’abîme pas les terminaisons nerveuses. A chaque fois que je versais l’eau, j’avais toujours de l’eau fraîche pour calmer la brulure afin de ne pas trop m’abîmer puis je me badigeonnais d’argile pour me soigner mais ça a laissé des vilaines marques de brulure. Je ne voulais pas aller à l’hôpital ni abîmer définitivement mon corps, juste faire du mal à ce corps que je ne supportais plus car je l’avais sali en couchant avec un homme qui me dégoutait mais qui m’a fait une merveilleuse petite fille.

- Jennie !!! Mick’ elle va se demander…

- Du calme, j’entends la télé, elle doit s’occuper t’en fais pas.

Il me met un coup de langue qui me fait écarter les cuisses. Elle s’enroule autour de mon clitoris puis ses lèvres l’aspirent. Oh mon dieu que c’est bon !!! Je mords ma lèvre pour pas crier tellement il me fait du bien. Il me lèche, me dévore jusqu’à me faire jouir. Il remonte jusqu’à ma bouche et m’offre un baiser au goût du sexe.

- Maman ? Mick’ !!!! Vous êtes où ? Demande Jennie

- Dans la salle de bain princesse, on arrive. Dit Mick’.

- Vous faites quoi dans la salle de bain ?

Je me sens tellement honteuse que je me rhabille à toute vitesse et trouve une excuse bidon.

- Il m’enlève une écharde que j’ai dans la main ma puce. Dis-je pour me justifier

- C’est vrai qu’elle est très grosse cette écharde. Dit-il en posant ma main sur la bosse de son pantalon.

- Jennie nous attend.

- Je sais, allez file.

Lorsqu’on sort, nous sommes attendus par Jennie.

- J’ai faim. Dit-elle

- Mac do ça te tente ? Lui lance Mick’.

- Je n’aime pas qu’elle mange mal, je vais plutôt lui préparer quelque chose. Dis-je

- Oh non maman s’il te plait, un Mac do.

- Oh oui maman, s’il te plait un Mac do. Répète Mick’ en se moquant de moi.

- Gamin.

- Petit bébé.

Je lui lance un regard noir et il se marre. Mais face aux deux êtres que j’aime le plus, impossible de garder mes bonnes résolutions et nous nous retrouvons au fast-food à manger des cochonneries.

- Y a des jeux !!!! Je peux y aller Maman ?

- Oui vas-y. Dis-je

Alors que la petite joue de l’autre coté de la vitre, Mick’ me regarde silencieusement.

- Quoi ? Dis-je gênée par son regard insistant.

- J’ai envie de te baiser. Me lâche-t-il sans me lâcher des yeux.

Tout mon corps se réveille sous ses mots et je ne sais pas quoi lui répondre. Son regard est si intense.

- Je veux t’enculer fort.

- Mick’ arrête, c’est…

- Excitant ? Tu mouilles ?

- Arrête.

- Mais avant je vais te baiser ta chatte toute lisse…

- Mick’ chut !!!

- Te l’écarter et m’enfouir tout au fond.

Ses mots me font un effet de dingue et il sait au vu de son petit sourire amusé.

- Mais avant je vais t’enfoncer mes doigts, voir si tu peux maintenant aller au-delà de 3, 4 et pourquoi pas prendre mes 5 doigts fermés. Dit-il en me montrant son poing fermé.

Oh mon dieu, cet homme est dingue !!!

- Et avant ça, c’est ta belle bouche que je vais niquer. Je vais te la mettre profonde jusqu’à te faire chialer.

Je ne sais pas quoi lui dire, tout ce qu’il me dit me laisse sans voix.

- Tu vas crier plus d’une fois mon nom. Tu vas t’accrocher aux draps car je vais te tacler le cul tellement fort que t’auras peur de t’effondrer par terre et même par terre je vais continuer à te casser ton petit cul. Pendant que je vais te faire bander des seins en les branlants biens forts. Tu marcheras plus jamais droit, affichant à quel point t’aime te faire enculer par ma bite. Tu vas chier du foutre Bitch.

Je déglutis toute la salive qui s’est accumulée dans ma bouche. Je ne sais pas quoi dire tellement je suis sans voix devant sa vulgarité. J’adore quand il parle comme ça

- Je vais autant te respecter dans ta vie que je ne te respecterai plus quand je te baiserai. Fini la baise de vierge, je vais te baiser comme on doit baiser une mère. Je vais te niquer partout, debout, assise, allongée, tordue dans tous les sens, je vais te remplir.

- Mick’ s’il te plait…

- Je sais que tu mouilles là, t’as envie ça se sent. T’aimes le cul bébé, t’as toujours aimé ça. Tu m’as réclamé de te dépuceler le cul si vite, t’en pouvais plus d’être vierge, t’avais besoin qu’on t’ouvre. Tu m’as choisi pour ça, et t’as pas idée à quel point je suis fier d’avoir été ton premier à te faire jouir. Mais ça, c’est que dalle à tout ce que je vais te faire pour le reste de ta vie. Parce que je t’aime comme un dingue et que plus jamais je te laisserai bébé. J’ai été le premier mec de ta vie et je serais le dernier.

Comment cet homme peut être si obscène et devenir si romantique. Je me lève et viens sur ses genoux et nos lèvres se retrouvent.

- Je t’aime my love.

- Moi aussi bébé. Faut qu’on se retrouve Marie, tu crois que ce soir on peut confier Jennie au centre ? Me dit-il

Sa question n’est pas conséquence, je sais qu’on va franchir le cap du sexe, j’en crève d’envie mais j’ai tellement peur que mon corps ne lui plaise pas.

- Bébé, arrête de réfléchir, tôt ou tard on baisera, et le plus tôt sera le mieux, on a assez attendu, non ?

- Je t’aime.

Il éclate de rire.

- Ça je sais, mais ça ne te sauvera pas de ma bite pour autant, alors est ce que tu penses pouvoir mettre Jennie au centre car je ne veux pas la traumatiser par les cris perçants de sa mère qui va jouir comme une tarée.

- Ce soir c’est soirée mime, elle adore ça.

- Nickel. T’as chié quand la dernière fois ?

- Mick’ !!!

- Joue pas les princesses, tu chies comme tout le monde, alors répond.

- Mon transit va très bien.

- Ce n’est pas ce que je te demande. Alors quand est ce que t’as sorti un boudin ?

- Mick !!! Non mais là tu casses toute la magie.

- Ouais bah tu verras la magie quand ma bite va ressortir avec ta merde.

Je ne sais plus où me mettre alors que lui s’éclate à me rendre mal à l’aise.

- Allez, va chier bébé, je ne veux pas t’infliger ça.

Après une bonne aprem à jouer, nous déposons Jennie toute excitée à l’idée de faire une soirée mime.

- Bon et bien bonne soirée. Nous lance Lisa qui nous sourit.

- Compte sur moi. Lui lâche Mick’.

Bien que ma maison fasse partie du centre et donc est qu’à quelques mètres, j’ai cette pression qui monte doucement en moi. Mick’ glisse sa main dans la mienne et nous marchons jusqu’à chez moi.

- Mick’ tu sais ça fait 6 ans que…

- Je sais…relaxe bébé.

J’ai l’impression d’être revenue 6 ans en arrière lorsque j’étais vierge. J’ouvre la porte puis me retourne pour la fermer à clé et je sens le corps de Mick’ contre moi. Ses mains se posent sur la porte de chaque coté de mon corps m’emprisonnant entre ses bras.

- Déshabille-toi. Me glisse-t-il à l’oreille

Je ne sais pas trop pourquoi mais je sens que j’ai plutôt pas intérêt à dire quoi que se soit au risque de voir mes vêtements se déchirer. Je retire mes vêtements et reste dos à lui. Je ne suis toujours pas à l’aise avec mon corps. Il ne l’a pas vu, il a juste senti mes cicatrices. Alors que je pense à ça, je sens mes cheveux se tirer doucement et ma tête se penche en arrière. Il tire encore et mon corps se courbe en arrière. Alors que ma tête arrive à mes reins mes mains s’accrochent à ses hanches, son sexe entre dans ma bouche dans cette position des plus inconfortables qui me demande beaucoup d’effort.

- Ouais suce bien bébé. Dit-il en caressant mes seins.

Il descend jusqu’à trouver mon clitoris et les spasmes de plaisir dans cette position sont une véritables tortures.

- T’es magnifique. T’as pas avoir honte de ce que tu t’es fais, c’est notre histoire que tu portes sur ton corps.

Ses mots me font un bien fou, autant que ma bouche lui donne du plaisir.

- Putain t’es tripante, je vais jamais tenir putain !!! Allez bébé, suce bordel, suce !!! Ouiiiiii !!!! Oh bitch !!!

Ses doigts s’agrippent à mon entre jambe et ça me fait jouir, cassant ma position pour me retrouver par terre. Il retire ses vêtements pour se retrouver aussi nu que moi sauf que lui son corps est parfait. Il me regarde, m’étudie et ses yeux se remplissent d’excitation. Il s’accroupie alors que je suis essoufflée, allongée par terre, les cuisses écartées.

- J’en ai pas fini avec toi, oh non bébé, tu vas jouir encore. Dit-il en enfonçant ses doigts en moi.

- Doucement Mick’, doucement !!!

- T’es magnifique. Dit-il en caressant chacune de mes cicatrices avec son autre main.

- Mick’ !!!! Tu vas trop vite !!!! Ahhhh !!!

Il ne me lâche pas, enfonce un doigt supplémentaire, je me sens pleine, remplie et délicieusement coquine. J’aime le provoquer, j’aime lorsqu’il est comme ça alors je me fais enjôleuse et je le vois bander fort.

- Maintenant je vais te baiser la chatte avec ma bite qui attend que ça depuis 6 ans…6 ans bébé que tu vas prendre dans la chatte.

Il se place entre mes cuisses et pousse son sexe en moi d’un coup. Mes jambes se resserrent autour de lui et nos dents s’entrechoquent dans un baiser ardent. Mon corps se modèle parfaitement à lui et enfin je peux l’avoir entièrement en moi, même si lorsqu’il appuie au fond, une petite douleur se forme mais rien de bien dérangeant. Il est au dessus moi, autant en sueur que moi, on gémit, on râle nos surnoms et puis l’orgasme nous dévaste. Planté au fond de moi, Mick’ s’effondre en tremblant. Je caresse son dos alors qu’il est contre moi à retrouver son calme.

- C’est si bon d’être à la maison. Dit-il

- T’as un autre territoire à récupérer. Dis-je

Il éclate de rire.

- T’es vraiment une grosse cochonne toi. Allez mets toi à 4 pattes Bitch.

Il passe un long moment à me caresser. Deux doigts dans mon vagin, deux autres dans mon anus, j’adore cette sensation d’être doublement prise. Et puis je sens son érection, dure, prête pour moi. La délivrance arrive doucement, millimètre après millimètre Mick’ reprend ce qui a toujours été à lui. Il se retire tendrement puis se remet entièrement en moi. Il recommence mais cette fois-ci il y va d’un coup sec. Ses mains agrippent mes hanches et je prends des grands coups de rein.

- Encore !!!!

Il y met sa force et j’ai tout mes os qui vibrent. Je prends une fessée qui me chauffe bien les fesses et j’expulse le sexe de Mick’ par la contraction que ça me provoque. Il revient de plus belle et recommence, me tenant par les cheveux pour pas que je le sorte de moi.

- Mick’ !!!! MICK’ !!!!! Ohhhhhh !!!!!

Tout mon corps se met à trembler et il s’arrête au fond de moi. Il me tient alors que le plaisir se diffuse en moi.

- Oh oui bébé jouis fort. Me dit-il à l’oreille

- Tu me fais du bien !!! Dis-je comme si je lui reprochais

Il ricane et se remet à bouger. Tout se mélange, le plaisir, les émotions, l’amour et j’arrive plus à contenir alors j’éclate en sanglot. Mick’ se pose contre moi mais continue à me faire l’amour jusqu’à ce que lui explose avec moi.

- Je suis là bébé. Laisse l’orgasme faire.

Je retiens plus mes larmes, plus mon corps, je lui laisse et finis dans ses bras, lové contre lui.

- Je n’ai jamais ressentis ça. Dis-je somnolente.

- Moi non plus bébé.

Heureusement qu’il ait trouvé le courage de me porter jusqu’au lit car je serais restée sur le carrelage froid de l’entrée sinon. Je finis par plonger dans un sommeil profond mais pour peu de temps car nos retrouvailles ne sont pas terminées.

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