Tout le long du trajet du retour, un silence pesant s’était installé, on entendait seulement le vrombissement du moteur à travers l’habitacle.

Jill avait passé tout le trajet à regarder à travers la fenêtre tout en se demandant si le meurtrier avait vraiment pu laisser le Zippo par terre à la vue de tous, lui qui avait l’air si méticuleux.

— Jill ? On est arrivé depuis deux bonnes minutes, je veut pas vous chasser mais je dois vraiment retourner au travail et vous aussi je suppose.

Jill se redressa sur son siège.

— Bien sûr désolé, vous me tenez au courant de la suite ?

— Je vous appel dès que j’ai du nouveau promis.

Ils sortirent de la voiture.

— Super, merci.

— Rentrez bien et soyez prudente sur la route, ça glisse encore pas mal.

Jill esquissa un tout petit sourire en coin à peine décelable.

Vingt minutes plus tard, Jill se gara comme à son habitude devant la vieille librairie, de sa voiture elle pouvais apercevoir que des nouveaux livres avaient été rajouté.

Je n’ai vraiment pas le temps de m’arrêter, je dois vraiment aller au journal raconter ce qu’on a trouvé à Henry avant qu’il parte toute la journée pour son reportage.

Elle sorti de la voiture et commença à se diriger vers le journal toujours en pensant au Zippo qui, se disait-elle, était apparu au bon moment.

— Jill !

Joe arriva à côté d’elle en courant à moitié, un grand gobelet de café fumant dans sa main.

— Je suis allé me chercher un café la machine a café est tombée en panne la poisse ! Je vous ai vu sortir de votre voiture de loin, je vous ai appelé plusieurs fois mais vous ne m’avez pas entendu vous avez l’air complètement dans la lune ça va ? Ça a donné quelque chose ce matin ?

Jill ne voulait pas que ce qu’elle avait découvert ce matin s’ébruite, pour le moment en tout cas. Déjà elle n’était pas sûre que ça avais un rapport avec le meurtrier, pour l’instant il n’y avait aucune preuve réelle et si c’était vraiment son Zippo ça voulait dire qu’il commençait enfin à faire des erreurs, si ça venait à se savoir il risquait de devenir beaucoup plus méfiant.

— Jill ? Vous êtes toujours avec moi ?

— Oui pardon, j’avais la tête ailleurs.

Non on a rien trouvé il a plu donc les empreintes ont été effacées.

Joe et Jill arrivèrent dans le hall du journal .

— C’est dommage. Beth, dès que vous avez fini ce que vous faite j’aurais besoin du numéro de Madame Adams je dois la contacter à propos d’un article.

Beth acquiesça tout en continuant de taper sur son clavier le mail qu’elle était en train d’écrire.

— Jill, je dois aller bosser mais surtout boire mon café si je veut tenir toute la journée j’ai du dormir genre deux heures cette nuit, on se vois ce soir pour le départ au séminaire. A tout à l’heure.