Partie 4 (Fin du chapitre)

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Neuves heures plus tard, Jill mis le point final à son article. Elle regarda l’heure sur la grande horloge de la salle, elle affichait dix-neuf heures trente, elle avait été tellement prise dans son papier qu’elle n’avait pas fait gaffe qu’il était si tard.

D’ailleurs en jetant un coup d’œil autour d’elle, elle se rendit compte qu’elle était la dernière encore ici. Seule la lueur de l’écran de son ordinateur éclairait encore la salle.

En sortant du journal, Jill se rendit compte qu’il avait commencé à pleuvoir et si elle se fiait aux flaques sur la route ça devait bien faire deux heures, au loin on pouvait entendre l’orage qui approchait rapidement.

Quelques fois, avant de rentrer chez elle Jill aimait bien faire un tour dans le parc en face de chez elle. Ce qui pouvait pouvais sembler fou ou inconscient, elle le savait très bien mais elle se sentait comme attirée par ce parc, peut-être parce qu’elle n’avait jamais réussi à résoudre l’affaire. Une des seules affaires non résolues depuis qu’elle avait commencé à travailler au journal.

Ou peut-être espérait-elle trouver quelque chose, un petit indice même si la zone avait été passée au peigne fin maintes et maintes fois.

Jill arriva dans le parc, l’orage approchait il été presque au-dessus de sa tête et les gouttes de pluie devenaient de plus en plus lourdes sur son parapluie.

L’atmosphère du parc était vraiment angoissante, surtout la nuit. L’endroit été désert et le seul bruit que l’on pouvait entendre était le craquement des feuilles mortes et des vieilles branches sous ses chaussures. Elle arriva devant le banc, ce fameux banc ou Carl Campbell fut égorgé il y a six mois de ça. Un frisson lui parcouru tout le corps, de ses cheveux à ses chevilles mais elle ne pouvait dire si c’était le froid qui avait provoqué ça ou simplement le fait de se retrouver devant ce banc. Il y avait énormément d’arbre tout autour, d’ailleurs Jill avait toujours pensé que celui qui avait fait ça avait dû attendre que le parc soit désert pour sortir des buissons et égorger de sang-froid Carl, seulement il n’y avait eu aucunes traces de pas nulle part, comme si celui qui avait fait ça été apparue devant lui et s’était volatilisé d’un coup.

Ce qui est impossible. Pensa Jill.

Elle savait très bien qu’elle pourrait passer devant ce banc chaque jour de sa vie, elle ne trouverait rien de plus. Elle resta immobile, à contempler ce banc et en passant la main dessus, comme si elle pouvait encore sentir le corps de Carl.

Elle commença à tourner les talons pour rentrer chez elle, de toute façon elle ne trouvera rien de plus ce soir. Elle commença à faire un pas en direction de la sortie du parc lorsqu’elle entendit un bruit de feuilles écrasées qui s’approchait d’elle, exactement le même bruit que tout à l’heure lorsqu’elle marchait mais cette fois ça ne pouvait être elle car tétanisée par la peur elle ne pouvait plus bouger. Ses pieds refusaient d’obéir à son cerveau qui lui disait de courir loin sans se retourner jusqu’à chez elle et de s’enfermer à double tour mais non elle ne pouvait juste plus bouger.

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