Partie 2

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Trente minutes plus tard, Jill arriva devant le journal où elle travaillait.

Le bâtiment assez ancien de style baroque se dressait devant elle. C'était le plus grand bâtiment de la rue, voire du quartier entier. Aux alentours, quelques cafés, des fleuristes ainsi que d’autres commerces mais surtout une librairie.

Elle savait pertinemment qu’elle était en retard mais elle ne pouvait s’empêcher de se garer devant la librairie pour y entrer faire un tour, sentir l’odeur des vieux livres et regarder les nouveautés.

Jill tira la grande et lourde porte du journal vers elle et s’engouffra dans le hall. Il avait la particularité d’être enveloppé du parfum de Beth, un parfum reconnaissable entre mille.

Lorsqu'elle Beth aperçue Jill, elle se mit à soulever son poignet par-dessus le bureau et à tapoter sa montre pour montrer qu’elle était ENCORE en retard, Jill le savait très bien dès lors elle ne fit pas vraiment attention pour ne pas perdre plus de temps et monta les marches en quatrième vitesse dans la salle de conférence du troisième étage.

Une fois devant la salle, elle jeta un coup d’œil par la porte vitrée, tous ses collègues sans exception étaient déjà là. Lorsqu’elle poussa la porte, ils se tournèrent tous vers elle comme une seule et même personne. Jill fût prise d’une énorme bouffée de chaleur : elle pouvait se sentir rougir sans même avoir à se regarder dans un miroir.

Joe Prescott n’avait rien d’un patron strict, c’était même tout le contraire mais Jill sentit à son regard que la seule chose qu’elle devait faire était de trouver une place où s’asseoir et de se faire toute petite. Ce que Jill aurait fait avec plaisir si seulement il restait un siège de libre. Elle décida de s’adosser contre le mur à côté de la porte pour ne déranger personne même si elle aurait bien aimé manger un donut ou deux. La faim commençait à lui serrer l’estomac elle espérait que la réunion ne serait pas trop longue.

Joe repris son discours là où il avait été interrompu :

— Comme je vous le disait, je sais très bien que beaucoup d’entre vous n’ont vraiment pas envie de venir à ce séminaire contre le harcèlement sexuel au travail seulement il est obligatoire, moi aussi je vous assure que j’aurai préféré être ailleurs.

Du genre dans un bar à draguer et ramener une énième fille dans ton lit. Pensa Jill en levant les yeux très haut au ciel.

Joe été clairement connu pour être un « coureur de jupons » et ramener une fille différente chez lui par week-end. C’est vrai qu’il était bel homme on ne pouvait le nier, grand et musclé, les cheveux courts et bruns ainsi que les yeux d’un vert émeraude.

— Du coup on partira plutôt demain soir à dix-huit heures tous ensemble je sais que je vous ai dit vingt heures il y a quelques jours seulement le trajet est assez long on risque d’arriver assez tard dans la nuit de Vendredi à Samedi, exceptionnellement vous pourrez quitter le travail à seize heure trente pour préparer vos valises. Merci de m’avoir écouté, vous pouvez retourner travailler, ou plutôt prendre enfin votre petit-déjeuner »

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