Chapitre 19

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Pdv Tom

Je suis satisfait de la discussion que nous avons eu avec Alia, elle a été franche avec moi. Même si nous avons été interrompu par les reste du groupe dans notre baiser. Hélas je garde en tête que j'ai de nouveau un adversaire à ma taille, Liam et j'avoue que j'enrage intérieurement.

Je me remémore l'incident dans le jet et un sourire se dessine sur mon visage. Lui avoir mis mon poing, dans sa tronche de beau gosse, m'a fait un bien fou, ça faisait un moment que je rêvais de lui en mettre un et il m'en a donné l'occasion. Cependant d'apprendre qu'il devient un concurrent direct pour conquérir le cœur d'Alia, me mets dans une colère noire .

Je vais devoir déjoué chacun de ses plans, pour éviter qu'il ne s'approche de trop prêt de ma belle brune.
Je ne le laisserai pas faire, je le sens pas et mon instinct masculin me le confirme à chaque fois qu'il est dans la même pièce que nous.

Ce connard est tout de même fiancé, avec une femme sublime et  sympathique. Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'il veuille la tromper.
Je suis prêt à lui exploser, encore sa tête contre n'importe quels murs, pour qu'il foute la paix à ma copine. Je sais pourtant qu'Alia, ne me laissera pas le mal mener et ça me fait vraiment chier.
Je ne me serais jamais permis de le faire avec Alexia, et, pourtant c'est bien de la cadette, dont je suis totalement amoureux depuis notre adolescence. Mon cœur lui a toujours appartenu et maintenant que je lui ai avoué mes sentiments, je compte bien lui prouver chaque jour en sa présence.

Cependant un obstacle est sur la route de mon bonheur, un fantôme nommé Alexia.

Cette jeune fille, douce, joyeuse, attentionnée, qui a été autrefois ma bien aimée, puis que j'ai appris à aimer pendant plus de deux ans. C'était l'une des leaders de notre groupe pop-rock. Alexia a trouvé le nom "The Sweet Girls Rock", ce jour là, on s'était franchement bien marrés. Elle m'avait même fait la gueule pendant deux jours. La réconciliation s'était faite sous la couette et tout était redevenu à la normale. Six mois plus tard , un jeune homme en état d'ébriété, sortait son véhicule d'un des parking du festival de la Rochelle, auquel on participait. Il la renversait notre pianiste et ma petite amie du moment. Ce soir là elle fût emportée loin de nos cœurs. J'ai mis énormément de temps à m'en remettre, mais le plus dur était pour sa cadette, Alia, qui depuis cette terrible nuit n'arrive toujours pas à se relever de ce tragique accident. Je sais qu'elle s'en veut énormément, car avant la tragédie une discussion houleuse avait eu lieu entre elles. Notre chanteuse a toujours pensée que s'était elle la fautive, si elle savait... Que c'était moi l'élément déclencheur de la colère d'Alexia...Elle    m'en voudrait à mort.

Je reviens à l'instant présent, sachant les images de mon passé, lorsque la voix rauque de notre manager me parvient aux oreilles.

— Elisa, je vais me coucher, annonce Liam me sortant de mes pensées vengeresse.

— Oh déjà... Tu ne veux pas rester un peu plus, lui répond elle d'un regard suppliant.

Il secoue sa tête négativement, en se redressant de sa chaise, avant de l'embrasser et de lui dire qu'elle peut rester avec nous. J'ai soudain une envie de meurtre ce mec m'écœure. Je le regarde s'en aller. Quand je réagis trop tard, Alia vient également de quitter le restaurant, il y a peine deux minutes. Le salop, il avait déjà tout prévu, comme un aigle se jetant sur sa proie. Je suis paraît à intervenir pour le faire échouer, mais Nathan me retient par le poignet lorsque je m'apprête à me lever.

— Hop hop, tu ne vas pas te défiler toi aussi, il est hors de question que je reste seule avec deux femmes.

Hé merde ! Je fais quoi ? Trouve une putain d'excuse, mais bien évidemment rien ne me vient. Je serre mes poings et contracte ma mâchoire. Je soupire de frustration, en imaginant ce qu'il pourrait se passer dans un des ascenseurs. Je prie de tout mon être pour qu'Alia soit déjà dans l'un d'eux et que l'autre con attende dans le hall.

— T'inquiète mec je vais juste au w.c, je reviens à moins que tu ne veuilles me la tenir.

— Non c'est bon, je ne suis pas de se bord, démerde toi tout seul avec ton enfin. Je suis beaucoup mieux ici en bonne compagnie.

Je me force à sourire et me précipite vers l'accueil pour rejoindre les ascenseur. Cependant, ni Liam, ni Alia attendent devant les portes en aluminium. Fait chier ! J'appuie alors comme un taré sur les boutons d'appels, visualise ou les deux machines électriques s'immobilisent, l'une d'elle est à l'arrêt à notre étage et la deuxième à l'étage du dessous.
Je suis soulagé et décide de rebrousser chemin vers le restaurant avec une pointe d'appréhension. D'ailleurs celle-ci ne me quitte plus, depuis mon retour dans la salle. J'ingurgite ma dernière gorgée d'alcool, laissant cette fois ci, Nathan avec les filles.
C'est la tête engourdi légèrement par l'alcool que je décide d'en avoir le cœur net.

Devant la porte de sa chambre, je suis hésitant, la peur de découvrir, qu'ils puissent être ensemble me tords les tripes. Dans un dernier soupir, je me décide enfin à frapper. Je patiente quelques secondes qui me paraissent une éternité, puis la porte s'ouvre sur ma belle brune, les yeux rougis, les cheveux en bataille et un mouchoir dans l'une de ses mains.

— Tom ? Qu'est ce qu'il se passe ? Me questionne t-elle d'une voix chevrotante en me laissant passer.

— Rien, mais vu ton état c'est plutôt à moi de te poser cette question, rétorqué je en m'approchant d'elle.

— Je vais bien, me sourie t-elle tout en reniflant.

— Ne me mens pas s'il te plaît, dis je en caressant l'une de ses joues.

— Tom, je t'assure que tout va bien, j'ai juste besoin de me reposer.

— Très bien, explique moi pourquoi tu as les yeux larmoyant dans ce cas ?

Alia secoue sa tête de gauche à droite, se murant dans le silence. Elle ne me dira rien sur ce qui la ronge, elle préfère encaissé et j'avoue que ça me dérange qu'elle ne veuille pas se confier. À la place, elle se saisit d'une de mes mains, puis m'entraîne sur l'un des sofa de sa suite. Je m'assois un bras sur ma cuisse et l'autre sur le dossier, j'ancre mon regard au sien et elle vient se blottir dans mes bras que je resserre autour d'elle, pour la maintenir contre moi et mon cœur palpite dans ma poitrine. Je dépose un baiser au sommet de son front, tout en massant sa nuque de mon pouce et mon index. Sa respiration se fait calme, je baisse mon regard vers elle et je remarque qu'elle s'est endormie.

Je me détache d'elle à contre cœur quelques minutes plus tard, en la déposant sur le matelas puis la recouvre. Je l'observe quelques secondes, pose mes lèvres sur les siennes qui sont toutes douces, avant de quitter sa chambre dans l'obscurité de la nuit pour rejoindre la mienne.

Je suis réveillé par les rayons du soleil, à travers la baie vitrée qui viennent illuminer la chambre. Je délie l'ensemble de mes muscles, avant d'attraper mon téléphone portable. Je vérifie l'heure et sursaute en voyant qu'il ne me reste que quinze minutes pour me préparer.
Je m'empresse d'attraper un tee-shirt au pif, un jean dans mon sac, puis cours vers la salle de bain manquant de me fracasser au sol. Une fois propre et habillé je quitte ma suite, je n'ai que cinq minutes pour arriver dans le hall. J'emprunte alors l'escalier de secours et le dévalle le plus rapidement possible.

C'est essoufflé et en sueur que j'atteins notre point de ralliement. Tout le monde est présent, même Alia qui d'habitude est la retardataire. Bien évidemment, j'ai droit aux réflexions et aux moqueries que l'on se lance habituellement. Du genre alors on s'est levé du pied gauche ou putain tu as une salle gueule et j'en passe.. De frustration, je lève mon majeur dans les airs, leur tournant le dos pour rejoindre celle qui fait battre mon cœur.

Je m'apprête à l'embrasser, mais d'une main Alia m'arrête.

— Même pas en rêve, tu es tout transpirant, se moque t-elle.

— Allez, juste un tout petit au moins, je te promets de ne pas me coller à toi.

Elle me donne son consentement, chose qu'elle va regretter. Je dépose comme convenu un léger baiser sur sa bouche, avant de la maintenir dans mes bras et m'essuyer contre elle. Un petit cri sort de ses lèvres, pendant que moi je ris fier de ma connerie.

— Putain ! Tom s'est dégueulasse ce que tu viens de faire, je te jure que j'aurais ma vengeance, me frappe t-elle sur le bras.

Son sourire jaune, me prouve qu'en effet sa représaille sera certainement terrible. La connaissant je n'ose même pas l'imaginer. Nous sommes coupés dans notre petite bulle de confort, par Liam qui nous demande de nous bouger le cul, les chauffeurs nous attendent pour partir en visite.
J'ai envie d'envoyer ce con bouler, mais je ne dis rien, préférant sentir les doigts d'Alia s'entrecroiser aux miens.

Après vingt bonnes minutes de route, nous voici devant la cathédrale Duomo, un pur chef d'œuvre gothique, cet édifice est spectaculaire avec c'est cent mètres de haut. Je prends plusieurs photos et demande à Alia de poser avec moi, ce qu'elle accepte volontiers. L'intérieur est magnifique également avec ses magnifiques vitraux et la nef centrale, mes yeux brillent devant tant de beauté.

Nous continuons notre itinéraire et je reste bouche bée toute la matinée, devant tous les lieux et monuments que nous avons vus, pour moi ceux sont de purs joyaux et je suis heureux d'avoir pris mon appareil photo, pour garder tout ceci en souvenir. Milan est une ville magnifique, j'espère pouvoir y revenir avec Alia une fois notre tournée mondiale terminée.

De retour à l'hôtel vers treize heures, nous nous dirigeons au restaurant pour le repas du midi. Une bonne ambiance règne, même si je jalouse légèrement Liam, qui se trouve en face d'Alia. Vers quatorze trente, chacun d'entre nous rejoignons nos suites, pour un repos forcé avant le concert de ce soir. J'emmène ma belle brune jusqu'à sa chambre, lui fait un câlin et l'embrasse langoureusement avant de me détacher d'elle à regret.

— À toute à l'heure ma belle.

— Oui, repose toi bien beau gosse, rétorque t-elle en me faisant un clin d'œil tout en refermant sa porte.

Je rejoins l'ascenseur pour atteindre mon étage, quand celui-ci s'ouvre sur Liam qui en relevant son visage fronce les sourcils mécontent. Il se décale sur le côté pour me laisser de la place et lorsque les portes se referment, sans que je ne le vois arriver, je me prends son poing dans la pommette. Je suis stupéfait et légèrement sonné par son geste.

— Ça c'est pour hier matin dans le jet, ne t'avise plus de me frapper, sinon tu t'en mordras les doigts, c'est clair ! Me saisit-il par le col.

— Parfaitement, si à ton tour tu ne t'approches plus d'Alia, craché je en me defaisant de son lien.

— Je ne pourrai pas m'éloigner d'elle, je suis votre manager et j'ai pour mission de la surveiller. Tu ne pourras rien faire contre ça Tom, enregistre le une bonne fois pour toute.

— C'est enregistré, par contre si tu la blesse, je te garantie que tu auras à faire à moi jusqu'à la fin de tes jours. C'est clair me moqué je tout en le défiant du regard.

Il n'a pas le temps de me répondre, que les portes s'ouvrent sur son étage, il quitte l'ascenseur sans même me lancer le moindre regard. Enfin c'est ce que je pensais, à la dernière minute il se retourne et m'envoie un regard meurtrier que je maintient avec je l'espère la même expression. Je sais parfaitement ce que ça signifie et annonce. Il vient de lancer le duel entre nous pour obtenir l'amour et le cœur d'Alia.

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