Chapitre 20

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Pdv Liam

Bordel, je suis content d'être à l'hôtel. Cette matinée m'a épuisé et énervé. Voir Alia roucouler, sourire, puis embrasser Tom, sous mes yeux m'a donné la gerbe plus d'une fois. J'ai dû m'éloigner à plusieurs reprises et en prime, je me suis engueulé avec Elisa, car je n'avais pas la patience d'attendre madame.

Dans quoi je me suis encore embarqué ?

Quand je pense que j'ai avoué à Alia d'être prêt à tirer un trait sur ma relation amoureuse, alors que je suis fiancé. J'ai cette drôle de sensation d'avoir été pris pour un sacré con ! Ou d'aller trop vite. Ça me donne envie de tout fracasser sur mon passage, du moins une personne en particulier. La chanteuse du groupe ne voit que par Tom, dont j'ai franchement envie d'arracher les yeux. Putain et moi dans cette histoire, je suis celui qui souffre de son refus, alors que je suis fiancé à un femme tout aussi charmante. Cependant, mon organe vital ne bat plus pour Elisa. Il palpite pour une jolie brune nommée Alia.

— Bon sang Liam ! Tu peux t'arrêter cinq minutes, j'en ai ras le bol de te poursuivre, s'éssouffle Elisa derrière moi.

— C'est bon ! Je t'attends là, tu ne vas pas recommencer à me gonfler ! Vu ce que tu m'as balancé dans la gueule tout à l'heure, m'énervé je en contractant ma mâchoire.

Respire mec, calme toi avant d'envenimer encore ton état.

Elisa finit par me rejoindre en me jetant un regard noir de colère. Elle se place face à moi, croise ses bras sur sa poitrine et me défit de ses prunelles émeraudes de rajouter un mot de plus.

— Excuses moi, je suis juste un peu fatigué du voyage, m'expliqué je en embrassant son front.

— Liam, qu'est ce qu'il se passe à la fin, depuis que je t'ai rejoins, j'ai l'impression que tu as changé.

Oh si tu savais... Tu me collerais certainement une bonne tarte.

— Rien, je te jure, c'est les membres de ce groupe qui m'épuise. Allez viens j'ai besoin de me rafraîchir, avant d'aller les retrouver au restaurant, dis je d'une voix plus calme déposant un baiser sur ses lèvres.

— OK, mais j'ai l'impression que tu me caches quelque chose et je n'aime pas ça ? Murmure t-elle.

Je soupire, passe une main dans mes cheveux, avant de me saisir de ses doigts longs et fins. Elisa sourit et se colle tout contre moi, bizarrement, je ne ressens plus les frissons de plaisir à son contact. Je clos mes paupières tente de me contrôler et une image d'Alia dans mes bras apparaît, mon pulse dans tout mon être pour finir à mon entre jambe.

Putain ! Pourquoi je pense à elle en permanence ? Alors qu'elle m'a fait comprendre de m'éloigner la veille. Tout ça me frustre ! Je suis persuadé qu'elle a ressenti le même désir que moi. Hier, quand je l'ai embrassé, elle a gémi et c'était bien la réalité.

— Liam, tu es sûr que tout va bien ? M'interroge t-elle méfiante.

— Oui... Dis moi ça te branche qu'on prenne notre douche ensemble ? Réponds-je pour me sortir Alia de la tête.

— Humm..., d'accord, rétorque t-elle en caressant mon torse.

— Dépechons nous dans ce cas.

Une fois à la porte de notre suite, je passe la carte magnétique pour ouvrir et la pose sur le meuble d'entrée. Je retire mes godasses et Elisa court vers la salle de bain. Je la rejoins un sourire espiègle sur mes lèvres. Je pénètre dans la pièce, m'avance vers elle comme un prédateur.

Elisa n'a plus que sa lingerie en dentelle noire sur son corps. La vision qu'elle m'offre m'excite enfin, soulagé de me rendre compte qu'elle me fait toujours de l'effet, je retire mon futal et mon polo en une vitesse record, ce qui la fait glousser. À grand pas je me place face à elle, enroule mon bras autour de sa taille, pour la rapprocher tandis qu'avec mon autre main, je défais les agrafes de son soutien gorge.

Ses seins siliconés s'offrent à moi, je penche ma visage et de ma bouche j'emprisonne l'un d'eux, tout en le titillant de ma langue et mes dents. Elisa se cambre, son intimité frôlant la mienne et gemit de plaisir. Satisfait de l'effet que je lui procure, j'empoigne ses fesses rebondies puis les malaxent, continuant de me délecter de sa peau porcelaine. Je m'extirpe de son enprise pour déchirer la dernière barrière dont elle est vêtue. Elle me frappe sur l'épaule, un rictus aux lèvres, avant de s'abaisser à genoux à mon niveau et faire descendre mon boxeur. Elle relève ses deux émeraudes scintillantes qui me font frémir d'excitation et lorsqu'elle se saisit de mon membre érigé en direction de ses lèvres pulpeuses, je tremble de la tête aux pieds. Sa langue se pose sur ma verge, un feu incandescent explose avec un son guttural qui sort de mes mâchoires contactées. Ses vas et viens me rendent barge.

— Ma puce arrête sinon je vais me déverser en toi.

Mes mots ne l'arrête pas pour autant, elle continue et quelques secondes plus tard ma semence termine sa course dans le fond de sa gorge. Ce n'est pas pour autant que je compte en rester là. Je l'aide à se relever l'embrasse tout en la soulevant à la force de mes deux bras. Elisa enfonce sa tête dans le creux de mon cou tout en continuant son supplice lorsque l'on entre dans la douche. Je plaque son dos contre la parois en faïences marbré, insère un doigt dans la moiteur de son vaggin, avant de glisser mon sexe dans son antre chaud et humide. Une symphonie de nos cris et nos souffles résonne dans la salle d'eau, au fur et à mesure de mes nombreux coups de buttoir, jusqu'à ce qu'une explosion totale de bien être ne s'empare de nous.

Elisa délie ses cuisses de mon corps, allume le jet d'eau chaude, me savonnant avec délicatesse, je fais de même avec le sien, quand soudain, je regrette mon acte sexuel. Une boule se forme dans ma gorge et mon intestin se tord, je repousse doucement Elisa qui ne comprend pas ma réaction en quittant le bac à douche.

Je m'appuie sur le lavabo en secouant ma tête écœuré.

Comment puis-je expliquer, cette perception d'avoir trahi Alia ? Alors que je ne suis même pas avec elle. Je me dégoute, je suis un gros connard dans toute sa splendeur. De colère je donne un coup de poing dans le miroir qui se fend à l'impact.

— Bon ça suffit maintenant ! Hurle Elisa dans mon dos. Tu vas m'expliquer ce qu'il en est ! Ça fait cinq jours que je suis à tes côtés, je vois parfaitement que tu me mens, Liam . C'est cette petite salope de brunette qui te fais autant d'effets n'est ce pas ? Finit elle en aboyant comme un caniche.

À l'attente du mot salope, je disjoncte

Je fixe ma compagne à travers la glace d'un regard meurtrier avant de me retourner vers elle, en la maintenant avec force par les épaules.

— Je t'interdis de l'insulter de la sorte ! Tu ne la connais pas et c'est tout le contraire, c'est moi le salop dans l'histoire, annoncé je en relâchant mon emprise.

— Pardon ?

— Tu as bien entendu, froncé je les sourcils.

— Crache le morceau ! Me gifle t-elle en larmes.

Je hoche la tête tout en regardant le sol et lui énumère tout. Nos  d'enguelades avec la leader, ses crises angoisses , les baisers que je lui ai volé en France et dans l'ascenseur hier soir, jusqu'à la nuit passée avec elle, même si je l'ai uniquement regardé dormir. Je relève mes yeux charbonneux vitreux dans sa direction, dans l'attente d'une réaction de sa part. Elisa est stoïque plus aucunes perles d'eau ne dévalent ses joues rougies.

— Merci d'avoir était franc. Maintenant, écoute moi  attentivement, j'ai également quelques choses à te dire.

— Je t'écoute... M'attendant au pire.

— Comment t'expliquer ça sans que tu t'énerves une fois de plus ? Baragouine t-elle.

— Elisa, balance ce que tu as à me dire à la fin.

— J'ai menacé la chanteuse du groupe, qui venait s'excuser et j'ai peur qu'elle me fasse quitter la tourner.

Je me masse les tempes avant de lui poser à nouveau la question pour être sûr d'avoir bien compris.

— Tu as fais quoi ?

— Je l'ai verbalement agressé.

— Soi plus précise.

— Je l'ai traité de tous les noms inimaginable et de ne plus t'approcher.

Putain ! Je fais comment pour arranger toute cette merde ? Si Elisa ne temporise pas sa jalousie, Alia n'en fera qu'une bouchée. Elle contactera la maison de disque avec en soutien l'ensemble des membres .

— Tu es vraiment une emmerdeuse tu le sais j'espère ? Là on a pas le temps dans discuter, mais crois moi, ce n'est pas fini. Maintenant on va s'habiller et rejoindre le groupe, tiens toi à carreaux, le temps que je trouve une putain de solution.

— OK, mais je ne veux pas te perdre.

Je garde le silence et la laisse pantoise, afin de revêtir mes fringues. Je n'ai aucunement envie de l'entendre, ma compagne m'a mis hors de moi. Le temps qu'Elisa se prépare, j'avertis le room service pour le miroir que j'ai brisé, une fois la communication coupé. Nous quittons notre chambre dans un mutisme total pour regagner le restaurant.

Nous sommes déjà deux couples présent, lorsque Tom et Alia arrivent à leur tour main dans la main pour s'installer à notre table.

Les deux seules places disponibles sont en face de moi et d'Elisa. Je m'en réjouis d'avance surtout quand je la vois demander à Tom d'intervertir leurs sièges. Alia me dévisage, grimace, avant de détourner ses yeux de jade vers l'homme, qui à cet instant fait battre son cœur. Le mien lui se brise en morceaux face à son ignorance.

Le déjeuner se passe tout de même dans une bonne ambiance, je peux remercier Nathan, qui a su dérider l'ensemble des personnes présentes. Une heure plus tard, je donne l'ordre au groupe d'aller se reposer, malgré leurs râles de mécontentement. Ils ont une prestation à faire sur scène ce soir, ils doivent être aux max de leurs formes. Donc franchement, j'en ai rien à foutre qu'ils ne soient pas satisfait.

— Tu fais chier, tu pourrais nous laisser une heure de plus, me demande Nathan.

— Non ! Allez les mioches au lit, ah et chacun dans vos suites, je passerai voir si vous avez écouté, dis je en frappant des mains pour les presser.

Je sais que je dois paraître ridicule à leurs yeux , mais je m'en branle complètement. J'ai besoin de discuter avec Alia, sans que Tom ou Elisa soient dans la même pièce. Je dois régler l'intercaltion qu'il y a eu entre elles la veille.

Devant la porte de la chambre d'Alia, je suis hésitant et me pose beaucoup trop de questions. Mais une chose est sûre, si elle est avec le guitariste ça va très mal se terminer. Je souffle un bon coup, gonfle mon torse puis frappe.

Le battant s'ouvre sur ma belle brune, les cheveux en bataille et les yeux rouges de fatigue.

— Liam ?

— Oui, désolé de te déranger, mais je dois te parler au sujet d'Elisa.

— Entre, mais si c'est encore un de tes plans foireux, je t'explose le nez.

Ça je l'ai bien compris la veille, pourtant de la voir devant moi à moitié endormi, j'ai une envie de lui prouver qu'elle se ment à elle même. Mais je n'en ferai rien du moins aujourd'hui. Je me vautre sur le sofa légèrement stressé en imaginant une tarte.

— Alors, prononce t-elle impatiente tapotant ses doigts sur le fauteuil sur lequel elle est assise.

—  Hé bien.. Je voulais savoir ce que tu comptais faire contre Elisa.

— Franchement, je ne sais pas encore, mais c'est clair que si elle se permet de se comporter une fois de plus comme une garce. Je m'arrangerais personnellement pour qu'elle dégage.

— Je comprends et je tenais à m'excuser pour le mal qu'elle a créé.

— C'est oublié pour le moment. Même si c'est à elle à venir s'excuser. Maintenant est ce que je peux retourner dans les bras de Morphée. Je te rappelle que je dois être en forme pour le concert.

— Oui tu peux, repose toi bien à tout à l'heure, réponds je en me levant.

Je m'avance dans le couloir quand sa voix m'interpelle. Je me retourne vers elle, refais quelques pas ancrant mon regard au sien.

— Merci, d'être présent pour nous et je voulais m'excuser pour hier, rougit elle.

Bordel, je meurs d'envie de dévorer cette bouche, retiens toi tu lui as promis pour aujourd'hui de ne rien tenter.

— Comme tu l'as si bien dit plus tôt, c'est oublié, mais sache que je n'abandonne pas, tu m'attires Alia plus que tu ne peux l'imaginer.

Je me détourne d'elle, avant de commettre un acte qu'elle ne me pardonnera jamais et poursuis mon chemin vers l'ascenseur, sans possibilité de marche arrière.

Fin de ce chapitre.

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