Transport.

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Les brandes récalcitrantes exultent leurs essences sauvages. Je traverse la sente jusqu'au babil recouvré, mélange de sable et d'eau, de râteaux et de seaux, de fesses nues gorgées de tendresse. Les forteresses éphémères s'empileront jusqu'au flux prochain, vite oubliées par les bambins repus.

La liturgie déroule ses mystères de bruyères et de pins mystiques, devient païenne sous le ciel... Les nuits se font archaïques, au pied de forêts celtiques où se tiennent d'autres rites plus anciens.

Les cités de goudrons s'effacent, soumises à la magie impie.

Dolmens et menhirs se réveillent, reprennent leur superbe, chuchotent des secrets aux oreilles des enfants égarés. Alors nymphes et faunes se dévoilent à leurs yeux,....le temps d'un été.

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