Chapitre XIII - Ballet

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Bertrand a un ciel étoilé dans la tête.

Pour l’éternité

Il ne s’imagine pas sortir de cette chambre !
Quand sa bite pénètre Cécile, un plaisir dont il ne souhaite pas voir la fin l’envahit.

Cécile ne peut réprimer un cri lorsque le gland de Bertrand écarte ses pétales.

Quel délice que ce puits qui m'aspire !

Cécile le reçoit, accepte qu’il vienne en elle. Elle abandonne complètement son corps.
Plus que les doigts ou la langue, cette pénétration est, pour Bertrand, un cadeau inestimable de l’amante.

Pour tous les trésors du monde.

Le cerveau de Bertrand bouillonne.
Sa queue glisse doucement dans l’écrin chaud et humide.
Jusqu’au bout.
Pubis contre pubis.
Corps contre corps.

Le don est total.
Il est réciproque.

Soudés par le désir.
Soudés par l’Amour pense-t-il.
Les amants écoutent les vibrations qui se propagent d’un corps à l’autre.
Le feu attise les sens.

Pas de longues phrases. Inutile.
Ils ont la conversation de tous les amants du monde. Faite d’accords, d’encouragements, de gémissements, de soupirs.

Et le ballet amoureux peut commencer.
Les silhouettes se délient pour mieux se rejoindre.
Entre les jambes de Cécile, Bertrand savoure la douceur de sa peau.
Sa queue est le capteur de toutes les délicieuses sensations qui se diffusent dans tout son corps.

Je l’aime !

C’est ce que pense Bertrand. Mais n’est-t-il pas abusé par la jeunesse de Cécile !
Ses yeux noirs ne le lâchent pas.
Elle se mord les lèvres et fixe son amant pour y voir le plaisir dans son regard.

Pourtant, les vas et viens lents de Bertrand lui arrachent des cris. Bertrand lui répond en écho.

Le plaisir est un partage.

Et le plaisir donne de la souplesse au corps de Cécile. Telles des lianes ses jambes s’enroulent autour des hanches de Bertrand.

Contact des chairs.
Toujours brûlantes.

Elle me tourne la tête.

Bertrand joue avec le corps de Cécile.
Poupée en patte à modeler qu’il façonne pour lui donner des formes érotiques qui avivent son désir.

Et les mains. Toujours les mains qui ne cessent de parcourir le corps alangui de Cécile.
Bertrand à besoin de toucher, caresser.
Revenir sur les zones sensibles.

Je veux vivre avec elle

Illusion ou réel sentiment amoureux ?

Bertrand est dominateur.
Les seins.
Le ventre.
Le sexe.
Les fesses.
Le cul.
Il veut tout. Elle donne tout.
Cécile se laisse conduire sur le chemin de la jouissance.
Elle accepte que les doigts explorent ses territoires les plus intimes, le doux pieu toujours enfoncé dans son sexe.
Son ventre palpite.

Bertrand est dominé.
Sa bite devient jouet. Et il est rempli de bonheur.
Cécile le chevauche.
Son bassin ondule.
Elle varie la profondeur du coït. Patiemment elle fait monter le plaisir de Bertrand.
Il se sent aspiré, aspiré, aspiré.

Tout son corps est traversé d’une onde de plaisir indescriptible.
Entend-t-il Cécile jouir avec lui ?

Quel bonheur !

Bertrand attire Cécile contre lui, et l’enserre dans ses bras.
Jamais il n’a dit merci dans ces occasions.

« Merci Cécile »

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