Le Vampire
Certes je suis à maudire
Et au-delà de mes actions
Bien plus loin que ma vie de Vampire
Je recherche la perfection
Que dire quand la chaire
Si tendre et délicate
Cède sans faire
De place à la hâte
Lentement je mords
Sentant couler le sang
Lentement je l'endors
Et disparais dans le vent
Mon rire est sur tous les murs
La chaleur secoue mes membres
Mes sorties jamais ne furent
Moins belle que l'ambre
Mais le jour et son soleil
Ces perfides ennemis
Me rattrapent au réveil
Me condamnant à mon nid
Qu'importe, le soleil meurt aussi
J'attendrai que Ténèbres tombe
Pour sortir dans la nuit
M'extirper de ma tombe
La Lune ronde et complice
Dans sa blancheur infâme
M'accompagne jusqu'aux coulisses
Du marché aux âmes
L'œil brillant
Le sourire dansant
Pour choisir en chantant
De tendres cous luisants.
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