L'ennui

Une minute de lecture

Pourtant la Lune est si paisible

Quand elle veille sur ses enfants

Pourtant les soleils sont risibles

Pour tant de cœurs lourds et latents

Pourtant le silence est pénible

Est ce là le Diable qu'on entend

La mort se cache

Dans le creux de l'ennui

Les saisons passent et disparaissent

Comme souvenir et présent

Devant les hommes et leur paresse

Comme tout leur parait si grand

Comme souvent sans allégresse

Se figent dans le souffle du vent

La mort se cache

Dans le creux de l'ennui

Ils ne se contentent que du rien

Rien que du temps qui change un peu

Rien que du temps qui dégouline

Rien que du temps qui tangue un peu

Comme le tango des navires

En noir et blanc sur les eaux bleus

La mort se cache

Dans le creux de l'ennui

Parce qu'ils ont trop peur de la mort

Parce qu'ils ont trop peur de la vie

Les hommes dorment sur les trésors

Qu'ils ont depuis longtemps enfouis

Parce qu'ils trop peur de la mort

La mort ne fait jamais crédit

La mort se cache

Dans le creux de l'ennui.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire StockolmSyndrome ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0