Mon Pays

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Mon pays est petit

Plus petit que la France

Et son corps opulent

Mon pays est petit

Autant qu'il est immense 

Du haut de ses versants

Sur ses côtes ruisselle

Les paillettes de sel

Venu de l'océan 

Où le soleil farouche

En préparant sa couche

Offre les reflets d'argent

Mon pays est sauvage

Les fracas de la mer

Battent la pleine mesure

Sur des rochers trop durs 

Qui servent de remparts

Aux enfants de l'azur 

Qui rêvent de voir là-bas 

Derrière l'horizon 

Les tous nouveaux pays

Dont parlent les marins

Qui rentrent à la maison

Qui ont le mal d'ici

Qui rêvent de voir là-bas 

Derrière l'horizon 

Les tous nouveaux pays

Dont parlent les marins

Qui rentrent à la maison

Qui ont le mal d'ici

Mon pays est silence

Quand dans la brume dense

Lentement il s'éteint

Mon pays est silence

Quand s'effacent les cimes

Pour renaître au matin

Sur ses flancs éternels

Les arbres centenaires

Paraissent des gamins

Et perchées dans le ciel

Les étoiles chuchotent 

À ses sommets lointains 

Mon pays est sauvage

Les fracas des éclairs

Battent la pleine campagne

Sur les rochers des pics 

Qui servent de rempart

Aux enfants des montagnes

Qui rêvent de voir là-haut

Derrière l'horizon 

Les tous nouveaux pays

Dont parlent les bergers

Qui rentrent à la maison

Qui ont le mal d'ici

Qui rêvent de voir là-haut

Derrière l'horizon 

Les tous nouveaux pays

Dont parlent les bergers

Qui rentrent à la maison

Qui ont le mal d'ici

Mon pays est si fier

Des couleurs de sa robe

De ses reflets chantants

Mon pays est si fier

Presque autant que les hommes

Qui naissent de son sang

Ils sont pourtant pudeur

Comme boutons de fleurs

À l'orée du printemps 

C'est pas qu'ils parlent pas

C'est qu'ils parlent leur terre

Et leur terre les comprend

Mon pays est sauvage

Les fracas de la vie

Battent la pleine chamade

Sur des rochers trop purs

Qui servent de remparts 

Aux enfants de nomades

Qui voudraient voir là-bas

Derrière l'horizon 

Les tous nouveaux pays

Dont parlent les poètes

Qui rentrent à la maison

Qui ont le mal d'ici

Qui voudraient voir là bas

Derrière l'horizon 

Les tous nouveaux pays

Dont parlent les poètes

Qui rentrent à la maison

Qui ont le mal d'ici.

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