Chapitre 16

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-Maman ?

Romy débarque en plein milieu du salon, une peluche dans chaque main, alors que je suis en train de plier le linge.

-Oui mon trésor ?

-C'est quand que le beau monsieur il revient à la maison ? Tu sais, Juyan !

Je me fige sur place. Quoi ? Pourquoi il devrait venir ici ? Elle me montre les deux peluches qu'elle à rapporter : Gigi et Ourson. Ok j'ai compris... comment je vais pouvoir lui dire sans lui faire de la peine ?

-Tu sais il est très occupé ... il n'a pas vraiment le temps de revenir chez nous !

-C'est nul ! Il a pas fini de raconter l'histoire. Je peux l'inviter à la maison te plait ?

Absolument hors de question ! Non mais et puis quoi encore ?

-Je lui en parlerais demain si tu veux.

Son sourire illumine tout son visage tellement ma réponse l'enchante. Mais qu'est-ce qu'il a pu lui faire ? Il l'a ensorcelé avec son histoire ou quoi ? Je m'agenouille devant elle.

-Tu sais mon poussin, je veux bien lui demander, mais comme je te l'ai dis je ne pense pas qu'il puisse venir. Je ne veux pas que tu espères trop d'accord ?

-Ca veut dire quoi maman ?

-Ça veut juste dire qu'il est libre de dire non et qu'il ne faudra pas lui faire la tête. Tu as compris ?

-Oui maman mais moi z'aimerais qu'il vienne. Parce que c'est mon ami. Tu pourras lui dire ça maman ?

-Promis. Maintenant file dans la salle de bain te déshabiller, je vais te donner la douche.

-Youpis ! La douche !

C'est marrant comme à cet âge, un rien peut détourner leur attention et changer leur humeur. J'aimerais tellement avoir cette insouciance ... Moi, plus rien ne me fais autant d'effet ! A part peut être Julian, mais je ne dois plus y penser. C'est vrai, il me l'a clairement dit hier : je ne suis pas son genre. Il faut que j'arrête de penser à lui. Il est vrai qu'on a passé un super moment, que je le vois tous les jours, mais il faut absolument que je me détache ... C'est obligatoire pour ma santé mentale, sinon je risque de virer de la boule d'ici peut de temps ! Par contre, qu'est ce que je vais faire avec la petite ? Elle m'a demandé de l'inviter après tout ... Mais si je l'invite je risque de passer pour la nana désespérée qui se sert de sa fille pour passer un moment avec son amant d'un soir ! En plus il risque de me refouler et ça, j'aurais du mal à l'encaisser ! Je n'ai déjà pas digéré ses réflexions d'hier ! Mais d'un autre côté, si je ne lui demande pas, Romy sera déçue. Ou pire que ça je devrais lui mentir ! Et si un jour elle apprend que je lui ai menti elle ne pourra plus me faire confiance ... Je ne peux pas trahir ma fille c'est inconcevable !! Arrrrrrrrrr je n'arrive plus à réfléchir correctement !

-Maaaammmaaaaaannnnnnn !!! Tu viens ?

Retour sur la planète terre, je dois doucher ma fille. Je me prendrais la tête plus tard. Il est grand temps que je m'occupe de mon petit monstre si je ne veux pas qu'elle ameute tout le quartier, ou pire, qu'elle transforme la salle de bain en piscine olympique !

De retour au travail le lendemain, j'ai la lourde tâche d'aller voir perfect boy pour lui demander de venir chez nous pour finir de raconter son histoire à ma fille. J'ai pris ma décision dans la nuit. Oui et bien je ne dormais pas alors autant que mon insomnie me serve à quelque chose ! Et du coup j'ai réfléchis, et réfléchis et réfléchis encore. Au final je me demande si ce n'est pas ça qui m'a empêché de dormir ... bref. Une fois ma routine matinale effectuée et deux trois mails envoyés, je décide de me rendre dans son bureau pour lui poser la question. Je prends comme prétexte au près de Nadine d'aller lui apporter son café comme je viens de le faire pour Ash. Je l'entend ricaner, je sais bien qu'elle n'est pas dupe et qu'elle se doute que je ne vais pas juste lui apporter un café. Mais je préfère garder tout pour moi en attendant de connaître sa réponse. Au cas où je me prendrais un STOP ! Une fois le café coulé, je me dirige devant son bureau, le poing levé, prête à toquer à la porte. Mais mon geste finis dans le vide puisqu'au même moment, la porte s'ouvre à la volée.

-Un café ! Les grands esprits se rencontre, je sortais justement pour m'en faire un.

-Tu aurais pu demander à Nadine de te l'apporter !

-Nadine n'est pas mon esclave, et puis ça me donne l'occasion de voir si vous allez bien !

Il a rougit ! Je vous jure que ses pommettes se sont colorées ! Qu'est-ce qu'il lui prend ? Il se décale de l'encadrement et tend le bras pour m'indiquer le chemin.

-Bon et bien tu rentres ou tu comptes me le donner sur le pas de la porte ? A moins que je ne me trompe et que ce café soit pour toi ? J'ai été trop présomptueux en pensant que tu l'avais fait pour moi. Mais j'ai cru que tu ne buvais jamais de café le matin ? D'ailleurs je ne t'ai jamais vu en boire un seul depuis que je te connais. Attention je ne te surveille pas mais j'ai pensé que tu n'aimais peut-être pas le café.

Je ne me souvenais pas qu'il parlait autant de bon matin ! J'espère qu'il sera autant loquace quand je lui demanderais s'il veut venir voir Romy un jour. Et si il refuse ? Est-ce que j'ai vraiment pris la bonne décision ? Je préfère ne pas trop me poser de questions sinon je sens que je vais faire demi tour. Je lui fourre le café dans les mains et le bouscule pour passer la porte.

-Je rentre. J'ai quelque chose à te demander.

-Très bien, installes toi, je t'écoute.

Il retourne se placer derrière son bureau et moi sur le canapé. Droite comme un I. Je ne sais pas trop comment aborder la chose. Est-ce que je dois lui demander franchement ou est-ce que je dois d'abord parler de la pluie et du beau temps ? Je n'ai pas l'occasion de tergiverser plus longtemps parce que Monsieur Wright prend la parole avant moi.

-Ecoute Charlie, pour hier, je me suis rendu compte que j'avais été beaucoup trop brutal. Je n'aurais jamais du te dire que tu n'étais pas mon genre. Ce n'était pas digne de moi et encore moins pour toi. Je suis désolé.

-Tu n'as pas a t'excuser. J'ai bien compris le message au moins. Je ne te plais pas et tu n'imagine pas être avec quelqu'un comme moi. On a pas à en reparler tu sais, c'était déjà assez difficile hier pour ne pas avoir à en remettre une couche aujourd'hui.

Je n'avais pas l'intention de dévoiler autant mes émotions mais c'était beaucoup trop pour moi. Et puis je ne suis absolument pas venu pour lui parler d'hier mais de demain. Enfin du futur, enfin de Romy. Enfin vous m'avez comprise.

-Ce que j'aimerais te faire comprendre c'est que tu es quelqu'un dont on a envie de prendre soin et je n'en suis pas capable. C'est plutôt de ça dont j'aurais du te parler hier.

-Oui ba ne t'inquiète pas c'est bien rentré dans ma tête crois moi. Mais je ne suis pas venue pour parler de ça. Romy t'a invité à la maison pour que tu puisses finir de lui raconter son histoire sur la girafe et le nounours. Est-ce que tu serais disponible un soir dans la semaine ? Ou même le week end prochain ? Elle sera à la maison avec moi.

Je vois bien dans son regard qu'il n'avais pas prévu que je lui pose une telle question. Il semble étonné, peut-être même un peu choqué. Parfait comme ça on change vite de sujet !

-Tu n'es pas obligé de répondre tout de suite, tu peux réfléchir si tu en as besoin. Par contre si tu décides de dire oui et que je lui en parle, tu sera obligé d'honorer cet accord. Il est hors de question que tu mentes à ma fille comme tu l'as fais avec moi au bar. Tu te souviens ? Quand tu m'as dis toutes ses belles choses qui finalement se sont avérés être du flan. Je t'assures que je ne te laisserais pas mentir à Romy, elle ne mérite pas ça.

Et moi non plus d'ailleurs, même si je me garde bien de le lui dire. Il souffle et penche la tête en arrière. Au bout de quelques longues minutes de silence, il se lève et vient s'assoir à côté de moi. Je sens son regard, un frisson me parcours, mais il est hors de question que je lui rende son regard. Je risquerais de flancher, et on est pas venu pour parler de nous mais de Romy. C'est terminé.

-Je ne t'ai absolument pas menti, je t'ai fais comprendre que tu étais belle et désirable, pas que je voulais être avec toi.

Je ne suis pas sur de comprendre se qu'il dit. Je sais bien qu'il ne m'a pas juré fidélité mais normalement un discours comme le sien se réserve pour des personnes qu'on a envie de connaître d'avantage, pas juste pour un plan cul. Ou alors c'est moi qui suis trop vieux jeu. De toute manière je ne lui ai rien demander de particulier.

-Il ne me semble pas non plus t'avoir demander de m'épouser !

-Et crois moi, ça m'arrange. Ne le prend pas mal Charlie mais je ne suis pas le genre d'homme que tu recherches. Je ne suis pas le garçon amoureux transit qui s'éprend corps et âme de la jolie demoiselle en détresse. Tu vois ?

-Qui t'a dit que j'étais en détresse ou que je recherchais quoi que ce soit ? Et puis c'est quoi cette histoire monsieur WRIGHT ? Tu ne veux pas tomber amoureux ou tu as simplement peur ... Est-ce que c'est moi qui ne suis pas à la hauteur de la magnificence du Perfect boy ? Attention, je ne suis pas en train de prétendre que je pourrais endosser le rôle de Madame WRIGHT, on sait tous les deux que je ne suis pas aussi parfaite que toi. Est-ce que tu sers le même baratin à toutes celles que tu saute ?

Il rougit à nouveau. Je sais que je ne suis pas rationnelle et que je devrais simplement lui dire « ok merci, c'était sympa, j'ai bien pris mon pied! ». Mais lorsque mes émotions parlent à ma place, je ne peux plus me contrôler. Du coup je déraille et je dis n'importe quoi. La preuve :

-Attends ne dit rien et laisse moi deviner pourquoi tu ne veux pas tomber amoureux. Tu as été adopté et ta vraie mère est une ancienne junkie qui se prostituait, elle es morte dans votre salon et tu as passé quatre jours sans bouffer. Maintenant tu cherches des femmes qui lui ressemble et tu leur fais subir des punitions sexuelles pour te venger de ton horrible mère ? Au final je ne suis qu'un moment d'égarement dans ta quête vengeresse ? Non attend c'est pas impossible, tu m'as dit que tes deux parents t'avais traiter comme un roi pendant toute ton enfance.

Je fais mine de réfléchir en me grattant la tête. Claquement de doigt, j'ai trouvé :

-T'as une maladie cardiaque, tu ne sais pas combien de temps il te reste à vivre et tu t'interdis de ressentir la moindre émotion, de peur de faire du mal à celle qui tombera amoureuse de toi, et qui finira seule et malheureuse.

C'est plutôt bien ça comme excuse ! Enfin non ça serait tragique pour lui mais je pourrais comprendre sa position du coup.

-Ou alors c'est la version où tu t'es fait briser le cœur par ta copine du lycée. Tu pensais l'épouser et lui faire pleins de bébé mais tu l'as surprise en train de se taper ton meilleur pote le soir du bal de promo. Du coup tu es brisé de l'intérieur et tu penses que personne ne pourra réparer ce petit coeur tout cassé. Alors, j'ai visé juste ? A moins que tu ne me surprennes avec autre chose ...

Il éclate d'un rire franc et communicatif. Je ris avec lui, impossible de me contenir devant autant de naturel et de spontanéité. Je suis totalement folle et il vient juste de s'en rendre compte, heureusement pour moi, ça le fait rire.

-Charlie ... Mais ou vas-tu chercher toutes ces histoires ?

-Je lis beaucoup ! Et dans pas mal de romans à l'eau de rose le mec ne veut pas aimer la fille au début parce qu'il se pense incapable d'éprouver la moindre émotion amoureuse ! Et aux vues de ce que tu me dis,  je me pose des question c'est normal. Serais-tu un héros romanesque ?

-Rassure toi Charlie, je suis largement capable d'avoir des sentiments pour une femme. J'ai même déjà été amoureux plusieurs fois. Et si ça n'a jamais finis par un "ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps" c'est simplement parce que je n'étais pas capable de leur accorder suffisamment de temps. Mon travail me pompe toute mon énergie et m'accapare sept jours sur sept. Les pauvres ont finis par en avoir marre de manger seules le soir, d'être trainées à des diners terriblement ennuyeux et de ne recevoir que peu d'attention de ma part. Après plusieurs échec amoureux, j'ai décidé d'arrêter les frais et de ne me consacrer qu'à ce que je sais faire de mieux. Travailler comme un acharné. Alors effectivement je me suis promis de ne plus jamais tombé amoureux, mais c'est simplement pour m'éviter un nouvel échec. J'aime gagner et je sais que lorsqu'il s'agit d'amour, je perds systématiquement. Je préfère m'abstenir tu comprends ?

Ok. Je n'avais effectivement pas envisagé cette solution. Bon, je peux comprendre. Mais hors de question que je lui dise : fierté personnelle. Une petite piqure au coeur me fait froissé les sourcils. Il a été amoureux, et de plusieurs personne. C'est ridicule d'être jalouse, je ne le connais pas assez pour éprouver ce genre de sentiment et je ne sais même pas si c'est vraiment de la jalousie. C'est juste que cette infos me rappel que je suis une parmi tant d'autre. Je n'ai pas la prétention d'être la seule et l'unique évidement mais je me serais bien abstenue de savoir ces détails. Même si je meurs d'envies de lui poser un milliard de questions concernant ses ex, je préfère m'abstenir. Ce drôle de petit pincement au coeur m'a fait flippé. Il faut que je change de sujet, et vite.

-OK. Et du coup pour Romy ? Tu comptes venir ou pas ? Juste pour savoir si tu vas aussi briser le coeur de ma fille.

J'ai pas dis ça quand même.

-Parce que je t'ai brisé le coeur à toi ?

A ba si !

-J'en suis désolée Charlie. Vraiment. J'ai l'impression de passer mon temps à m'excuser avec toi.

-Quoi ? Non tu ne m'as pas brisé le coeur, je parlais des autres nanas que tu as laissé tomber parce que tu as fais passé ta carrière avant elles ... Les pauvres, elles ne méritaient certainement pas de croiser ta route. En tous les cas, ne t'inquiète pas pour mon petit coeur, il est déjà en mille morceaux. Tu ne pourras jamais le briser d'avantage.

Je sens bien que j'ai l'air pathétique, mais c'est pourtant la stricte vérité. Je chasse cette idée de ma tête, je ne veux pas y penser, je ne sais même pas pourquoi j'ai confier ça a Julian. Il vaut mieux que je parte d'ici si je veux garder la tête haute. Je me lève et passe devant lui, j'essaye de ne pas me jeter sur la poignée mais je veux absolument sortir d'ici, et vite.

-Bon tu me donneras ta réponse quand tu auras pris ta décision.

J'ouvre la porte quand je l'entends m'interpelé.

-Dis lui que je serais ravi de lui raconter la suite de l'histoire. Je suis disponible n'importe quand pour elle, que ce soit en semaine ou dans le week end. A vous de choisir.

Je me retourne et le regarde enfin dans les yeux. Il ne s'est pas levé, il a juste pivoté dans ma direction.

-Parfait, merci. Je te redirais pour le jour et l'heure.

Ouais. PARFAIT. C'est vraiment parfait. Je vais passer du temps avec lui en dehors du bureau. On va être tous les trois avec Romy ... Et merde !

*****

-C'est ma tourné les filles, vous savez ce que ça signifie ? ORGASMES A GOGO !!!

Cette fille est folle, totalement folle. Nous venons de boire un nombre incalculable de bières et Emma compte bien nous achever avec ce plateau remplis de verres à shot aux couleurs ultra girly. En me penchant au dessus des verres, je crois apercevoir des paillettes flotter. C'est quoi ces trucs ? Je secoue la tête, écoeurée d'avance.

-C'est gentil mais pas pour moi.

-Aller Charlie, lâche toi un peu. C'est ta soirée. Les garçons gardent Romy, et tu m'as bien dit que Knox la dépose chez la nounou demain ?

Je hoche la tête. Oh et puis merde elle à raison ! C'est la premières soirée que l'on fait depuis des mois, j'ai bien le droit de profiter un peu et de m'amuser ! Surtout que nous sommes accompagnées par trois de nos amies du lycée : Mathilde, Morgane et Laurie. Ça fait une éternité que nous devions nous voir et chaque fois nous avions dû repousser. Souvent par ma faute : soit la petite réclamait une attention particulière, soit je ne me sentais pas le courage de sortir ... Mais cette fois ci, lorsqu'Emma m'avait proposé une date j'avais sauté sur l'occasion pour demander aux garçons de me garder la petite. Heureusement pour moi, mes frères sont fantastiques et ils avaient accepter tout de suite. Je ne m'étais pas rendu compte que c'est ce dont j'avais besoin. Un bar, des copines et des fous rires à volonté. Après nous être raconté toutes nos histoires et tous nos petits malheurs nous avons fait un pacte pour la soirée : ne parler que de choses jolies ou drôles. Point. Plus de pleurnicheries sur les hommes, de jérémiades sur le boulot... En contre partie nous avons épuiser le stock des nouveaux coups de Laurie, des gueules de bois dominicales d'Emma et des gazouillis du petit trésor de Morgane et Mathilde. Ces deux là avaient eu le coup de foudre au lycée, mais que quelques mois après la terminale elles ont enfin franchis le pas et se sont misent ensemble. Bien évidement, Emma et moi avions déjà flairer quelque chose et lorsqu'elles nous avait avouer leur amour, nous avions sauté de joie ! Quoi de plus merveilleux de voir ses amies enfin réunis ... Nous avions célébré leur mariages quelques années plus tard. Mathilde avait accouché de leur premier enfant il y a quelques temps maintenant. Un petit garçon tout en bourrelets et en joues rouges, dont Romy raffolait. Les voir ensemble était une pure dose de bonheur. Elle se montrait délicate et attentive et le petit Louis éclatait de rire chaque fois que Romy lui faisait une grimace. Les enfants sont la source de notre bonheur absolue, ils apportent lumière et joie de vivre dans nos vies à chaque instant. C'est souvent pour ça que je dis que je ne regrette rien avec Valentin, grâce à lui, j'ai pu connaître le bonheur de devenir maman.

-C'est bon ok, j'en suis. Leur dis-je en levant la main.

Applaudissement de toute la table, la soirée n'est pas prête de finir c'est moi qui vous le dit !
Ces deux shots ont beaux ressembler à du vomi de licorne, ils m'ont arraché une sérieuse grimace. Ils étaient hyper forts. Ma tête commence à tourner et l'euphorie me gagne. Je me lève et entraine Emma dans une chorégraphie endiablée sur la petite piste de danse. Nous avons l air ridicules c'est certain, mais peu importe, ce soir j'ai envie de m'éclater sans penser à ce que les gens peuvent dire de moi. Je dois vraiment être plus que pompette, ce genre de sentiment ne m'arrive jamais. Je ferme les yeux et me laisse guider par la musique, lascive et entraînante. Je ne comprends pas les paroles, mais pourtant la musique me parle. La voix suave du chanteur me laisse penser qu'il à été ébloui par la fille et qu'il ne compte pas la lâcher tant qu'elle ne sera pas tombé dans ses bras ... Si seulement ça pouvait m'arriver à moi aussi ! Je vous avoue que j'ai espéré qu'il se passe un truc comme ça avec Julian. Mais l'espoir est parfois salaud, il t'offre de jolies et pétillants petits papillons mais finis par les écraser juste sous tes yeux. Au final, cette chanson m'agace. C'est bon on a compris tu veux te la taper c'est tout. Et tu ne veux rien de plus après, comme ça pas d'emmerde. Encore un super connard. Je n'ai plus envie de danser. J'attrape Emma par le bras et m'approche d'elle, suffisamment près pour qu'elle m'entende.

-J'ai soif, je vais voir s'il reste des verres à table, sinon j'irais nous en recommander.

-Attend je viens avec toi.

Nous retournons toutes les deux rejoindre nos amies et par chance il reste quelques minis verres pleins. J'en attrape un avant même d'être assise sur ma chaise. Je l'avale cul sec et me saisit d'un deuxième et lui réserve le même sort. Beurk c'est vraiment écoeurant son truc. Emma ne me lâche pas des yeux, je sens qu'elle à quelque chose sur le bout de la langue. Elle s'est retenue toute la soirée, mais après le troisième verre que je m'enfile, elle ne tient plus et me questionne.

-Bon tu vas te décider à nous parler de ce mec qui te fait travailler le cerveau ?

-On commande des frites ? J'ai faim...

-Tu ne vas pas t'en sortir comme ça ma petite. Balance tout sur lui sinon je donne ton numéro de téléphone à Nico le baveux.

Cette fois ma grimace n'a rien à voir avec le liquide rose fluorescent qui coule dans mes veines. Hors de question qu'elle donne mon numéro à ce gros pervers. Franchement le collègue d'Emma fait peur. Chaque fois qu'il me regarde j'ai l'impression d'être à poil. C'est génant et beurk, dégueux. Les filles ne se gène pas pour se moquer de moi à chaque fois. 

-Qui t'a dit qu'il y a un mec ?

-Mon petit doigt.

-Il est mal renseigné.

-T'es une petite comique Moreau mais oublie pas que je te connais par coeur, tu peux pas me la faire à moi.

Elle est aussi éméchée que moi, et croyez moi quand je vous dis qu'elle ne va pas lâcher le morceau. Elle est encore plus têtue quand elle est bourrée ! La seule différence, c'est qu'elle ne prête pas attention au fait que nous ne sommes pas que toutes les deux.

-Quoi Charlie ? Quel mec ? Qu'est-ce que tu nous cache ?

-Charlie t'as un mec ?

-Attendez on a loupé un épisode la ...

Voilà que les trois autres s'y mettent elles aussi ! J'ai quatre paires d'yeux qui me fixent avec intensité. Si je veux m'en sortir vivante, il va falloir que je l'a joue fine et que je dévoile quelques cartes. Je dois leur en dire suffisamment pour qu'elles me foutent la paix tout en conservant un maximum de détails. Je ne compte pas leur avouer que je me suis fais sauter dans un vestiaire, et encore moins que j'ai adoré ça !! Elle serait trop contentes et me harcèleraient pour que je leur présente l'homme qui m'a fait sortir de ses deux ans d'abstinence ...

-OK. C'est vrai. J'ai flashé sur le nouvel associé de mon frère.

-Qui s'appel Julian.

Comment elle sait ? A oui, je l'avais eu au téléphone le lendemain de notre rencontre.

-Oui, il s'appel effectivement Julian. Il est vraiment très gentil et très professionnel.

-Et surtout très sexy.

-Emma !!

-Ba quoi j'ai tort peut être ?

Elle se retourne vers les filles, comme si elle détenait les tenants et aboutissants de mes cachotteries.

-Elle l'a rencontré aux États-Unis et elle s'est pris la honte devant lui. C'est aussi un pote à Ashton, ce qui va poser problème parce qu'on se souvient toutes de comment il a réagit avec Valentin! Alors si Charlie lui refait le même coup, c'est sûr qu'il va les égorger, et tous les deux cette fois ci.

Même si elle n'a pas tort, je dois vite arrêter ma meilleure amie sinon elle va me marier ET m'enterrer dans la même soirée.

-Je ne comprends pas pourquoi tu me demande de raconter si au final c'est toi qui le fait ...

-Vas y, vas y, je t'en pris. Je me tais.

Elle mime un cadenas sur sa bouche et ça me fais rire. Non en faite de rifougne en secouant les épaules. Mes mouvements commencent à trahir mon état d'alcoolémie. Je m'agrippe à la table pour retrouver un peu de contenance.

-Merci. Donc, Julian est un ami de d'Ashton et je l'ai effectivement rencontré lorsque j'ai accompagné mon frère à New-York il y a deux semaines. Pendant une soirée j'ai  bousculé un serveur, renversé son plateau et je me suis mise du champagne partout sur la robe. Mon frère s'est fâché contre moi alors que Julian, lui, à été super sympa. Il est effectivement très beau et je suis contente de pouvoir le mater tous les jours au travail. Alors OUI j'aimerais bien être plus que sa collaboratrice mais NON ça n'arrivera jamais. Il est hors limite, d'une part parce qu'il est effectivement ami avec Ash et d'autre part parce qu'il est beaucoup trop parfait pour moi. Il n'y a rien a dire de plus.

C'est plutôt bien résumé non ? Et en plus je ne leur ai pas menti, enfin pas vraiment. Je n'ai juste pas tout raconter. Malgré leurs questions toutes plus farfelues les unes que les autres je tiens bon et n'en dévoile pas d'avantage. Se sont mes petits secrets après tout.
La conversation finis par déboucher sur le dernier plan cul de Laurie. Elles en ont finis avec moi et ça m'arrange. L'alcool me monte de plus en plus à la tête et je ne suis pas certaine que j'aurais pu tenir plus longtemps sous la pression de leur questions.

Je n'écoute pas vraiment leur conversation, parler de Julian m'a fais repenser à ce qu'il s'est passé entre nous l'autre soir. Je suis à la fois excitée et triste. C'est un drôle de mélange. Les filles rigolent mais moi je n'arrive pas a me concentrer sur elles. Machinalement, j'attrape mon téléphone dans ma pochette. Mon pouce parcours mes contacts et s'arrête sur le numéro de Julian Wright. J'ai envie de lui envoyer un message. Mais pour lui dire quoi ? Je pense à toi ? A quelle heure tu commences demain ? Ou j'ai envie de baiser ? A mais c'est ça voilà ! Je devais lui dire une date pour Romy. Je prends le téléphone avec les deux mains et me concentre pour écrire mon message.

Salut ça va ?
Tu pourrais venif samedi aprem pour le goûrer ?
Pleins de gros bisois.

J'appuie sur envoyer et regrette aussi tôt. Merde, comment je fais pour supprimer le message ? Je cherche mais en vain, une fois le message partis je ne peux plus rien faire... J'ai écris "pleins de gros bisous" ! Mais qu'elle conne ! C'est pas à Knox que j'envoie ce message, c'est à Perfect Boy putain. Surtout que je n'ai pas écris "bisous" mais "bisois". Je n'aurais qu'à dire que c'est le correcteur automatique qui a mal fait son boulot, une faute de frappe ça arrive ! Sauf qu'en me relisant, je remarque que ce n'est pas la seule faute que j'ai fais ! Il va penser que je suis débile !
Mon portable vibre dans mes doigts m'annonçant l'arrivée d'un message. J'ai presque peur de l'ouvrir. Il faut pourtant que j'évalue les dégâts.

Moi je vais bien.
Toi, je n'en dirais pas autant.
Soit tu écris avec des moufles soit tu es ivre.

Putain mais comment il le sait ? Il me fais suivre ou quoi ? Et puis je ne suis pas ivre, je suis légèrement euphorique. Il faut que je me concentre pour les prochains messages. Il ne doit pas se douter que j'ai deux grammes dans chaque bras.

N'importe quoi.
Je suis effectivement dans un bar mais je suis nette. Enfin presque.
Alors oui ou merde ?

Je confirme tu es bien ivre.
Tu veux une réponse ce soir ?
Ou tu préfère que je te rappel demain matin pour que l'on en discute.
D'ici à ce que tu dessoules tu auras peut être changé d'avis.

Je voudrais beaucoup de chose venant de toi.
Mais je pourrais me contenter d'une réponse.
Pour l'instant.

Tu voudrais beaucoup de choses venant de moi ?
Je t'en pris : éclaire ma lanterne.

Tu l'auras voulu.
Je voudrais être à nouveau dans ce vestiaire.
Je voudrais que tu me touches encore, avec tes doigts, avec ta langue...
D'ailleurs, si je n'étais pas au beau milieu d'un bar
je crois que je serais en train de me toucher
en pensant à la fois ou tu m'as prise contre ce lavabo.
Je l'ai déjà fait d'ailleurs.
Je tenais à ce que tu le saches.

Intéressant.
Autre chose ?

Oui.
Tu m'obsède.
Enfin je crois plutôt que ta queue m'obsède.
J'aimerais savoir quel goût elle a.

Tu y vas fort.

Pardon.
Je te choque Perfect Boy ?

Je ne suis absolument pas choqué trésor.
Excité est le terme exact.
Aurais-tu d'autre choses à m'avouer ?

J'ai très envie de recommencer.
Je sais que je ne devrais pas.
Mais j'ai tellement envie que tu me prennes de nouveau ...
J'en rêve la nuit.

Tu es très animée ce soir Charlie.
C'est dommage que nous ne soyons pas ensemble.
Nous aurions pu en discuter tous les deux...

C'est dommage effectivement.

Si tu veux je pourrais venir te chercher dans le bar ou tu te trouves.
Comme ça nous pourrions poursuivre cette discussion de vive voix.

Je ne sais pas quoi répondre. Mon pouce revient sur le premier message et je relis la conversation. Putain mais qu'est-ce que j'ai fais ? Je suis totalement folle, je travail avec ce type et je lui parle de sa bite par SMS ? Pire j'ai l'impression de l'avoir supplier de me baiser à nouveau ! Je vais le voir tous les jours ... comment je vais réussir à le regarder dans les yeux demain ? Je secoue la tête et range mon téléphone. Je ne compte pas lui répondre. J'aurais qu'à lui faire croire demain que j'ai eu un trou noir et que je ne me souvient absolument de rien. Ou que c'est Emma qui m'a volé mon téléphone dans la soirée et qui nous à joué un mauvais tour. Mais il a dit qu'il était excité, et qu'il voulait qu'on en parle tous les deux. Merde. Aurait-il envie de recommencer lui aussi ? Est-ce qu'il pense au fond de lui le contraire de ce qu'il m'a dit ? Ou alors ce n'est qu'un mec qui réfléchit avec son paquet et qui, lorsqu'une fille le chauffe par message, se jette sur l'occasion. Ce qui est certain c'est que je ne compte pas lui en parler ce soir. MA mâchoire commence à s'engourdir et ma bouche est pâteuse, j'ai soif. Emma à l'air de lire dans mes pensées.

-Qui m'accompagne pour une autre tournée ?

Grand Dieu, je crois que je vais vomir !

*****

J'ai le cœur au bord des lèvres. La soirée d'hier n'était pas une bonne idée, ou alors ce sont les shooters d'Emma !! Et puis qu'est-ce qu'y m'a pris d'envoyer des sexto à Julian ? La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées et déclenche une violente douleur à l'arrière de mon crâne. La journée va être longue, je le sens. Heureusement que c'est la dernière avant le week-end.

-Secrétariat de Maître MOREAU bonjour.

-C'est Julian. Dans mon bureau immédiatement.

Il m'a raccroché au nez aussi sec. Il à l'air en colère, sûrement parce que je ne lui ai pas répondu après son invitation. En même temps il était hors de question que je finisse la soirée chez lui. Non, hors de question. Même si j'en avais sacrément envie il faut le dire. Mais ça aurait été une bêtise, je n'étais pas dans mon état normal et aux vues des choses que j'avais dites par message, j'aurais été capable de bien pire si je l'avais eu en face ! En reposant mon combiné je décroche légèrement celui de Nadine, occupée à faire des photocopies. Je me lève et me dirige vers la machine.

-Julian à besoin d'un café. Je vais lui apporter, je crois que je vais en profiter pour m'en faire couler un aussi.

-C'est marrant, il aurait pu m'appeler moi pour son café ! Si tu continue je vais devenir obsolète.

-Il l'a fait. Il m'a dit que ton téléphone sonnait occupé... tu devrais vérifier ce qu'il se passe.

Elle vérifie en se rasseyant à son bureau.

-À oui effectivement, c'est bizarre j'étais pourtant certaine d'avoir bien raccrocher après Monsieur CHAMIER.

-Et bien ma petite Nadine, tu as la tête dans les nuages ce matin ?

J'ai hyper honte d'avoir fait ça, mais d'un autre côté ça a totalement servi ma cause alors, à la guerre comme à la guerre. Elle me pardonnera j'en suis certaine. Enfin, si je lui dis un jour. Une fois les deux cafés coulés, je me dirige vers le bureau de Julian et entre sans frapper. Après tout c'est lui qui m'a aboyé l'ordre de venir ici. C'est drôle, c'est le deuxième jour consécutif ou je me retrouve dans son bureau tôt dans la matinée, et avec un café en plus. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, sinon Ash va commencer à se poser des questions !

-Votre boisson monseigneur.

Je dépose nos boissons sur son bureau après avoir fermé la porte du pied. Ma petite plaisanterie n'a pas l'air de l'enchanté. Non, il semble furax. En deux enjambé il m'attrape par les épaules et me plaque contre le mur à côté.

-Tu es fière de toi ? Tu m'as allumée hier soir et j'ai horreur de dormir dans cet état ...

-Quel état ?

Il vient placer la paume de ma main contre son entre jambe. Oh dieu du ciel !

-Cet état...

-Effectivement ça ne doit pas être très confortable pour faire dodo ! Je peux faire quelque chose peut être ?

-Tu ne crois pas si bien dire ...

Il fond sur mes lèvres et m'embrasse avec force, comme une sorte de punition. C'est divin. Je ne peux pas m'empêcher de gémir en lui rendant son baiser. Mes mains s'accroche à sa taille et je le serre contre moi aussi fort que je peux. Si lui est en colère contre moi, je ne suis pas en reste non plus. Après tout, ce n'est rien qu'un menteur. Il m'a dit clairement que je n'étais pas son genre et qu'il ne voulait pas que je m'imagine quoi que ce soit entre nous... Et là, il est est clairement en train de me faire comprendre le contraire. Ou c'est moi qui débloque ou c'est lui, mais la réponse à cette question attendra. Julian me soulève par les cuisses et me plaque encore plus contre le mur. Cette position me dérange, j'ai peur de lui faire mal. Je suis probablement beaucoup plus lourde que lui, je ne voudrais pas qu'il se blesse en me portant. J'essaye de lui faire comprendre comme je peux et ça fonctionne puisqu'il relâche sa prise sur mes cuisses et j'arrive à glisser mes jambes le long des siennes pour que mes pieds puisse atteindre le sol. Il encercle mon visage avec ses deux mains.

-J'attend ça depuis hier, depuis que tu m'as envoyé ce premier message.

Nous nous embrassons à nouveau, enfin nous nous dévorons plutôt. Mes mains arrivent à défaire la boucle de sa ceinture tandis que lui tente d'attraper les pans de ma jupe. Nos gestes sont imprécis, approximatifs et ardents. J'ai l'impression que nous avons peur de nous toucher mais que nous ne pouvons pas faire autrement. Mes fesses rencontre le bord de son bureau. Je me sers de mes mains pour virer ce qui m'empêche de m'y assoir. Il m'aide à m'installer sans que nos bouches ne se soient lâcher une seule seconde. En un rien de temps il est en moi. Mes yeux se révulsent et je suis forcé de quitter ses lèvres pour basculer la tête en arrière. Ses coups de boutoirs sont dures et rapides. Chaque fois qu'il se retire, c'est pour s'enfoncer encore plus profondément en moi. Il me coupe la respiration et j'adore ça. Si je pouvais choisir ma mort, ça serait ici et maintenant. Mourir en plein extase quoi de plus beau ?

C'est la deuxième fois qu'il me prend dans cette position. Qu'il me prend tout court d'ailleurs. Je ne sais pas combien de temps ça dure. Nous jouissons en même temps et nos gémissement se perdent dans nos bouches. C'était rapide mais tellement intense que je ne suis plus sûre de me souvenir de mon prénom. Il a l'air dans le même état que moi. Sa respiration est rapide et saccadée, comme la première fois. nous restons quelques instants sans bouger, puis Julian se retire. J'ai froid tout d'un coup et je me sens vide. Nous réajustons nos vêtements sans nous regarder. Mes yeux dérives vers le sol et je remarque les dégâts causés. Nous avons mis son bureau en chantier. Il y a une montagne de documents éparpiller à terre. Mais je m'en moque parce que j'ai vu les étoiles, la lune et une partie du cosmos. Y a pas à dire, il sait vraiment se servir de sa bite.

-Tu as besoin de mon aide pour tout ranger ?

-Non c'est bon Charlie. Tu devrais filer, et en vitesse. Je ne voudrais pas qu'Ashton te cherche et te trouve ici. Il comprendrais tout de suite ce qu'on a fait et je n'ai pas envie de mourir ce matin. J'ai une journée chargée, je dois me rendre à plusieurs rendez-vous à l'extérieur. On se voit plus tard ?

Il dépose un baiser sur mon front. Je ricane mais au fond j'ai envie de pleurer. Il me jette vraiment dehors sans qu'on puisse parler de ce qu'il vient de se passer ? Je sors en claquant la porte et me rue dans les toilettes. J'hésite un instant entre vomir et hurler. Finalement je ne fais ni l'un ni l'autre. Je remet en place ma tenue correctement et repars travailler. décidément je ne comprends pas ce garçons. Je crois que je l'ai mal jugé. Ce n'est pas un perfect boy. C'est simplement un connard de plus sur cette maudite planète.

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