Roman épistolaire

Une minute de lecture

Alors, tu prends le large ; après tout, c’est ton droit.
Tes chemins sont les tiens, et la brise marine
t’invite, belle guide, à briser la routine :
bonne route, en ce cas. Et si je te revois…

pause

Je ne t’ai point revue depuis trois ans, déjà.
Je t’écris la présente en pensant que, peut-être,
tu daignes, cette fois, ne pas m’envoyer paître.
Fais-moi signe. Un seul mot. Rien qu’un papier de toi…

pause

En fouillant mes papiers, j’ai vu qu’était signé
ton nom sur des feuillets dont je n’ai plus mémoire.
Trente ans plus loin tu m’écrivais – trente ans, ou voire…

pause

Ne pas se voir en plus de trois cents ans ; nier
en mon cœur lourd et fat que c’est peine perdue :
Ô Prudence, ô ma mère ! Amour largement dûe !

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