Ces adolescents firent saigner l’ex procureur.

Le matin, il fut retrouvé devant le tribunal, limite mort.

Il fut recueillit dans un centre spécialisé.

« Ou suis-je ? »

« Vous êtes loin de chez vous, dans un centre ou on va vous soigner, sortir de l’impasse. »

« Je m’appelle comment ? »

« Vous avez Alzheimer c’est évident, vous étiez procureur de la ville Lyonnaise. »

« Comment ? »

« Nous avons discuter avec vos amis, heureusement, votre femme a payé l’amende, enfin maintenant vos problèmes sont plus ou moins résolus ... »

« Vous croyez ? »

« On vous a diagnostiqué un peu psychotique, mémoire fortement défaillante, bref une rééducation est de rigueur non ? »

« Et ces affaires, la prison ? »

« On a négocié avec votre entourage et des gendarmes, on préfère vous protéger et que vous ayez l’avenir serein ! »

« L’avenir serein ! Vous parlez de ça à moi ! »

« Calmez-vous je vous prie ! »

Robert mangea seul, puis deux hommes s’approchèrent et s’essayèrent.

« C’est toi le nouveau, le procureur hein ? »

« Non j’étais policier. »

« Ici on a tous des problèmes, il faut s’adapter. Vous étiez procureur durant vingt cinq ans. Votre parcours est fabuleux ! »

« Seulement tout s’est effondré par ces ... »

« Crises, stress, angoisses, burn-out ... »

« Vous êtes ? »

« Yann, j’étais escaladeur, seulement je suis désormais avec une seule jambe et un problème cérébral, j’aurai pu mourir ! »

« Vous êtes courageux. »

« Bon ici c’est militaire, il y a des horaires à respecter, c’est presque une usine psychiatrique ... »

« J’espère sortir de là ! »

« Tu vois cette femme là-bas, c’est la directrice de ces lieux sombres, bon j’y vais, je dois retourner à ma chambre. »

« Attends ! »

« Désolé mon gars, tu es dans un asile, tu vas t’éclater ! »

Robert, du haut de ces cinquante six ans, devra vivre longtemps en ces lieux.

Les jours passèrent, Robert prit des traitements lourds, il s’épuisa.

Son entourage l’avait délaissé sauf le gendarme Moratous.

Il y passa et discuta.

« Tu comprends, tu ne peux plus appliquer tes fonctions, on t’a évité la prison. Ne fais plus de conneries ! »

« Qui m’a remplacé ? »

« Elle, c’est Lila Saumtries. Elle est jeune, trente deux ans. »

« Des fois j’oublie. »

« Tu as tout perdu, je te comprends, je veux t’aider, eux t’aideront mieux que moi.

Tu as fais ton temps au tribunal Lyonnais. »

« Je m’en veux, la vie est contre moi ! C’est ma faute ! »