Ace

- Tu à l'air ailleurs chéri, me dit la brebis.

- Dur nuit, mentai-je

- Si tu veux te détendre tu sait où me trouver, ajoute t-elle en remettant son t-shirt.

Je ne lui réponds pas, et me dirige vers l'accueil pour l'encaisser. Je retourne ensuite nettoyée mon plan de travail.
Je ne fait que penser à elle.
Plusieurs jours se sont écouler et je me trouve près du grillage, une cigarette à la bouche, je tire sur la tige. J'ai fumer pour la première fois à 14ans et je n'ai jamais arrêter, je sait c'est mal, mais bon. C'est comme une drogue.

- Bonjours.

Je sursaute et me fige en voyant un homme devant moi, grand, les cheveux chatain, une petite paire de lunette sur le nez.

- Ace c'est bien ça?

- Comment?

- Je sait tout. Je peux savoir ce que vous faîte là?

- Je me promène, je prends l'air matinal.

- C'est vrai que c'est très agréable. Je suis le révérend.

Merde! Moi qui ne voulais pas d'ennuis c'est foutu.

- J'ai entendu parler de vous, dis-je sans baisser les yeux.

- Je pense bien. Mais je n'aime pas vraiment ça, je préfère rester discrets sur notre vie.

- Nous l'avions bien compris.

- Si vous vouliez voir Anna ça ne sera pas possible. Vous ne la verrez plus.

Je serre les poings.

- Où est ce qu'elle est? Demandais-je.

- Elle fait c'est corvées. Je ne sais pas ce que vous lui voulez mais c'est terminer vous ne la reverrez plus. Quand on m'a dit qu'un jeune homme c'était approcher de ma fille dans le magasin, j'ai compris pourquoi Anna avait pris du retards sur les plantations, depuis combien de temps venez vous ici?

- Assez longtemps pour comprendre que ce que vous faîtes n'ai pas légal, que ce n'ai que des conneries.

Il me regarde en souriant.

- Dieu vois tout mon chère enfant, mais vous êtes perdu, vous vous êtes égarer du bon chemin, il n'y a plus rien a faire de vous. Je n'ai pas envie que l'esprit de ma petite Anna soit perturbée.

- Je vous promet que je la sortirait de là, que je lui ferait découvrir le véritable monde et non celui que vous tentez de faire croire au paradis.

- Anna ne s'en ira jamais du village, je l'ai élevée, je lui ai appris tout ce qu'elle devait savoir. Mais comme je ne sait pas depuis combien de temps vous venez ici, vous lui parlez je vais peut être avancer son départ.

- Non!

- Vous vous êtes attachez n'est ce pas?

Je ne lui reponds pas, j'ai envie de défoncée le grillage qui nous séparent, le cogner jusqu'à qu'il perde connaissance et même la vie.

- Je vais te laissé t'en aller sans avertire le shérif, mais tu ne va plus jamais revenir, plus jamais t'approcher de Anna.

- C'est ce qu'on va voir.

- Très bien.

Le révérend n'ajoute rien, il fait demi tour et s'éloigne. J'ai toujours les poings serrer, j'ai envie de hurler, de crier sur tout le monde. Ce type est bon pour la prison, même bon a crever.
Il faut vraiment que je la sorte de là, moi qui pensait avoir été discrets à la supérette c'est raté, j'espère ne pas avoir causer d'ennui à Anna...
Je fini par quitter cette endroit que j'aime et que je déteste, je reprends ma moto et ma vie. Je passe une mauvaise journée, je suis sur les nerfs. A la moindre réflexion de Logan, je monte dans les tours. Mon président est compréhensible mais pas pour les bonnes raison, je sait qu'il pense que c'est a cause de mon paternel mais ça n'a rien a voir cette fois-ci.
Pour me défouler je me dirige vers la salle de sport de la ville. Pour me détendre soit je baise soit je fait du sport. Mais comme la femme que je veux n'ai pas disponible pour le moments... je fait du sport.

J'ai passer la soirée à la salle et bordel que ça fait du bien. J'arrive au salon détendu. Mais je retombe vite de mon petit nuage quand je vois cette enfoiré de révérend en compagnie de Logan, je connais mon président, je sait qu'il n'aime pas avoir cette homme dans son salon surtout que ça petite princesse est là, cacher derrière lui. Leurs regards se pose sur moi.

- Qu'est ce que vous foutez là?

L'homme me regarde en souriant.

- Je suis venue voir votre président, peut être que lui vous empêchera de venir importuner mon village.

- Je la sortirai de là, dis-je de nouveau.

Le révérend se tourne vers Logan. Les deux hommes son tellement différent, la carrure, la posture, le style.

- Vous comprenez mon problème Logan? Je ne veux pas d'histoire, avec personnes.

- J'ai bien compris, lui dit froidement mon président.

Le révérend le salut puis s'en va s'en même un regards envers moi. Le silence règne dans le salon.

- Papa, le monsieur me fait peur.

Je le vois serrer Lili contre lui, il se tourne ensuite vers moi.

- Tu m'explique?

J'avale difficilement ma salive. Je vais en chier...