VI

Une minute de lecture

A l’inverse du monde en mes moments perdus
Je ne vois ni observe ains plutôt : je consulte,
Et ce qui, pour certains, a le nom de tumulte,
Je le nomme, pour moi, le père qui m’est dû.

Je cherche en mes pensers les pensers de cet autre ;
Je cherche, et puis je creuse en moi-même ce sang
Qui bouillonne au fin fond. C’est vapeur que je sens :
Il est un inconnu dont le reflet fait faute.

C’est après que ma langue a tourné sous mes dents,
C’est après, je te dis, c’est après ce moment
Seulement, que je lis, et relis, et m’imprègne.

Ce peu de toi, voleur, car c’est toi cette teigne
Qui te moques de moi, je le porte en mon corps,
Mais ne vois, ni observe, et connais moins encor.

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