Retour à la vie sauvage.

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FLAP FLAP FLAP ,

On fit une dernière fois le tour de l'académie. Le soleil frappait les vitraux et donnait mille et une couleur.

C'était magnifique, magique. On tendit un voile entre nous deux et j'eus une soudaine envie de chanter un poème d'automne dans le style Tudorien

Auberone m'accompagna et nos amis pleurèrent.
D'un coup, j'eus une révélation. Les wyvernes devraient incarner la grâce, la beauté et la musique. Non ces monstres. On devait chanter la nature. On devait chanter le soleil . La lune et les étoiles et apporter un peu de beauté à ce monde de brutes.
On se mis en quête de troubadours et de spectacle.
Mon idée était folle mais la musique est universelle et ouvre les coeurs les plus endurcis

on quittait vers le nord vers les hautes montagnes de L'empire. mais c'était très loin. On fit un petit détour vers la forge et on aperçu Marie qui s'était vraiment embellie comme jeune femme. Elle était avec son fiancé Edward. Elle avai décidé de reprendre la vieille forge et Edward avait une formation de Forgeron.

On atterrit derrière, dans le potager et tout était en ordre.

Marie nous courra vers nous et Edward dans l'autre direction. J'eus un haut-le coeur de rire en voyant la scène.

POouhhahaha!

"Marie,sauve toiiii!, viens te cacher dans la réserve.!"

"Mais non grand sot, ce sont mes tantes dragonnes. "

"Alors c'était donc vrai ce que tu racontais"

"Il a l'air un peu maigrichon" dis-je. Je pensais à sa stature de forgeron mais lui pensait à mon appétit.

"Edward, viens, je ne te ferai aucun mal. Nous sommes magiciennes maintenant et on va chanter et faire des spectacles."

Puis on jeta un sort de Musique et des petits angelots volaient et tiraient des guirlandes et écharpes en tissu de couleur dorées et une harpe jouait toute seule dans le jardin, près du grand saule pleureur sous lequel on avait l'habitude de manger en famille. Un banquet se dressait en musique et on se mis à danser un danse orientale. Cela allait parfaitement avec notre physique serpentaire et on mettait en évidence nos ondulations et nos voiles qui glissaient en synchronisation avec nos corps.

C'était spécial et unique.

La nourriture était délicieuse et on fis nos adieux sur un bon dessert style moelleux au chocolat géant, fontaine de chocolat et assortiments de fruits et glaces.

"On n'a jamais mangé de choses si bonnes " nous remercia Marie.

Paul nous rejoignit plus tard et nous fis part de sa mission.

Puis Marie, Edward et Paul nous embrassèrent et on s'envola définitivement.

On survolait des plaines mais on évita le territoire de père on ne sait pas de quoi il est capable.

On parcouru ainsi une centaine de kilomètres et on se posa près d'un lac.

On se jeta dans l'eau et cela nous rafraichit. Toute cette transpiration !

On étendit , nos ailes au bord et on huma l'ai pour voir si il n'y avait rien à manger.

On se tourna l'une vers l'autre et Auberone me dit : tu sens comme moi?

Oui : Du miel!

Ce qui était comique c'est qu'on parlait tout le temps commun ensemble.

on trouva une petite falaise et il y avait des ruches et plein de miel. On pris des rangées d'alvéoles et on dégusta. le miel brut est délicieux.

Les abeilles en colère glissaient sur nos écailles et c'était comique.

Bzzzzzzzzzzzzzz

C'était succulent et on en mis dans notre espace magique pour plus tard.

Je rêvais de faire un jambon au miel et fumé aux pommes de pins et une compote de fruits pour agrémenter le tout.

Par habitude, on fit un feu de camp et on se reposa la nuit.

On fit des tours de garde et on s'endormit

On entendit des cris et des gens courir vers le feu. 

"Au secours ! des loups! "

GROOWWLL GGGRR GRAWL

Un couple et ses deux enfants virent se réfugier près du feu et nous tournaient le dos.  Face à eux, une meute de loups. Le père avait une branche enflammée qui tenait à distance les loups qui tournaient autour de nous.

On ne dit rien et Auberone avait un sourire jusqu'aux oreilles pour se préparer à rire de la situation cocasse.

La maman tenait ses 2 enfants à ses pieds, une dague dans une main, l'autre bras tenant les enfants ensemble.  Ils devaient avoir 5-6 ans et les parents une petite vingtaine.

Elle reculait vers ce qu'elle croyait un gros rocher et elle se trébucha sur mon ventre.

"Bonsoir madame" dis-je.

"Ah!" fit elle, surprise. "Claude, on est perdu! je t'aime dit-elle résignée"

Elle tomba à genoux et je ne bougeai toujours pas. :

"Madame, nous ne vous ferons aucun mal. asseyez-vous!"

Elle tremblait, figée de terreur.

GROAAOR fis-je sur les loups qui se sauvèrent. Puis Moi et Auberone tournions autour d'eux avec notre cou et notre queue faisant un cercle autour d'eux.

"ASSIS " Dis-je sèchement!

Ils se mirent à genoux et quatre pattes.

"Que faites vous ici " demandai-je?

"Pitié pitiééé messeigneurs dragons!"

"Du calme, on ne mange pas les humains, vous êtes en sécurité avec nous. "

Je fis apparaitre par magie une table avec de la nourriture de base, eau, pain, fromage, oeufs et du lait et une coupe de fruits, pommes, poires, raisins.

Les enfants, affamés et déshydratés se jetèrent sur la nourriture.

Claude pris la parole :" Je suis Claude, on voyagait vers Ti'naal un village proche et on s'est endormi puis une horde de gobelins ont saccagé notre campement, emmené mon frère, sa femme et ses 2 enfants.

On a pris la fuite et des loups nous ont poursuivit jusqu'ici. Mais les Wyvernes mangent les humainss!!! et vous parlez!"

"il y a des bons et méchants humains, il y a aussi de bonnes wyvernes".

Nous nous reposons et on a un terrible voyage demain et on aimerait se reposer. Mangez et surveillez le feu.  Bonne nuit"

Christine : "Madame la dragonne, il faut sauver ma cousine des gobelins, ils vont la manger et la violer. Viite"

Moi : "Arrêtez de mentir. Si vous êtes humains, moi je suis une fée alors. Vous puez la bête et cela nous donne envie de manger."

Claude regarda sa femme et se mit  à supplier  de ne pas les manger.

je leur répondais que je ne mange pas des êtres intelligents.

"Lycans, nous sommes des lycans. Les loups nous ont détectés et nous poursuivent"

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