A la rivière

8 minutes de lecture

On dormais l'une contre l'autre réchauffées par la chaleur du feu.

Une journée de gagnée. Nos griffes se renforçaient et nos écailles devenaient plus dures. C'était en soi, plus rassurant. Mais on avait faim. Ma nasse était terminée et on n'avait plus qu'à la placer.

Je trouvai du chanvre et le mis dans ma gibecière. on attrapa des grenouilles et des œufs dans un nid tout proche. puis on arriva près d'un ruisseau.

"Aide moi a prendre ces pierres  "lui demandai-je mais elle pigeait rien! "Raah c'est pas vrai!"

Râlai-je.

J'installai la nasse et mis les abats de la grenouille dedans.

Puis on prépara un feu pour de protéger et éloigner les prédateurs.

Il n'y avait pas de cavernes donc, on fit un feu plus grand

"T'as compris?  Hein?  Le feu JAMAIS ÉTEINDRE!"

"FEU PROTÈGE NOUS LOUPS LIONS!"

"Lion grands loups"

Elle se mit à pleurer et se cacher derrière moi.

"Allez, Allez, je suis la, je veille sur toi mais quand je dors, tu regardes ok?  Tu dors pas!"

Puis, je filais le chanvre en corde et je finis après une heure à avoir de la ficelle.

JE fis un nœud coulant et l'autre bout attaché à un piquet sur des petits chemins, je faisait des collets et je gardai une corde pour faire une trappe en osier pour attraper des oiseaux.

Le soir, on avait des baies, des grenouilles et quelques fruits et champignons. Je cuisit sur une brindille ce que je connaissait mais les autres,je n'osait pas.  On ne savait rien de ce monde en fait.

La nuit se passa sans encombre mais il y avait des traces de lion de Montagne qui rodait.

Au matin, je dis : "on va creuser ici."

Je me mis au travail et elle fit de même.  C'était épuisant mais je voyais bien qu'elle me faisait entièrement confiance et voulait que je sois fière d'elle.  Je la récompensai par un bisou.

Après un trou de 2 mètres sur 3 mètres, on planta des bambous coupés en biseau et on recouvris la trappe avec des brindilles et des feuilles. La ou j'ai vu les traces.

La journée était bien avancée quand on alla boire à la rivière et voir la nasse.

Elle était pleine et J'étais fier de moi.

Ma petite sœur était contente et comprenait l'utilité de faire une nasse. puis on repassa par les collets et il y avait 2 lapins bien juteux qui nous attendaient.

Elle se mit aussitôt à tresser le chanvre en salivant à la pensée de lapins bien juteux.

Mais ce ne serais pas suffisant.

Les poissons, c'est plus facile mais il faut faire des tournantes. Ce qui marche une fois marche rarement une deuxième au même endroit.

La nuit, on entendit un râle et il y avait un lion empalé sur les piques.

Je pris mon épée et lui plantai à la base du cou et il mourut instantanément.

De la bonne chair fraîche ne se refuse pas et on rôti la viande de lion au feu et on laissa la carcasse aux loups pour avoir la paix. je récupérai la peau et on la tanna en machouillant la peau tout en marchant vers une autre destination.

Donc, on continua notre bonhomme de chemin en longeant la rivière et il y avait du saumon qui sautait les rochers pour aller pondre en amont.

On  se risqua un peu dans les rapides pour mettre la nasse mais j'eus une surprise : Une autre nasse!

Quelqu'un venait donc ici!

Méfiance!

La rivière devait faire environ 7 mètres de large et la profondeur maximale, 1 ou 2 mètres par endroits, sinon, en général 30-40 centimètres de pofondeur.

Elle était encaissée dans un vallon  et lors des escarpements, on ne pouvait pas la suivre et on devait grimper.

Puis, on entendit des voix, 

DES VOIX HUMAINES.

Beaucoup de voix.

On grimpa aux arbres feuillus et on ne bougea plus.

Une troupe de cavaliers, avec des rangers et des chasseurs étaient à cheval et remontaient la rivière et montaient vers la montagne.

Des chevaux tiraient une carriole et des gens importants dedans puis suivirent des archers en armure et ils étaient bien une centaine.

Je savais ou ils allaient!

Ils allaient régler le compte à mon père.

Un des chasseurs sauta de cheval et alla jusqu'au feu de camp.  Ils firent une pause et l'homme chercha et vit nos empreintes.

Il raconta quelque chose de bizarre et tomba sur un collet et ce  fut une longue discussion. entre eux. Ils remontèrent la piste de la grotte et arrivèrent sur les traces de mon père.  Beaucoup beaucoup plus grosses :

Trappeur 1 (celui qui a le collet) : 

"Seigneur Star, regardez ce que j'ai trouvé.  C'est la première fois que je vois un objet fait autrement que par un humain.  Il y a des traces de 2 dragonnets, probablement chassés ou pourchassés par Ignar le Fou.  ils doivent crever de faim. les traces se perdent dans la rivière ou j'ai trouvé une nasse faite par un dragon.  Des coupures et marques de  dents et de griffes sont évidentes.  Il doivent avoir un intelligence comme un humain.  C'est très dangereux.

L'un d'eux sait allumer un feu. on voit des traces de pattes et d'outils.

Des piques sont taillées et on vient de tomber sur les restes d'un lion de montagne.  Il est tombé dans un piège sophistiqué. Ici les traces D'ignar le Fou.  Il a du attrapper l'un des dragonnets puis  l'a laissé fuir. "

Quelques heures après, ils arrivèrent au cadavre de la dragonne.

Trappeur : "Quel monstre, il croit qu'en tuant un autre dragon, on penserait que c'est lui.  Bien joué mais on est pas tombé dans le panneau.  Il a signé son arrêt de mort en la tuant  : Regardez d'ou elle est tombée :  on voit son antre la haut.  La mère a du défendre ses dragonnets qui ont fui.  Il l'a même dévorée à moitié.  Quel monstre."

"Seigneur, on est venu pour Ignar, mais que fait ton des dragonnets?"

Star : "Je veux le voir vivant, j'aimerais voir un dragon qui n'est pas une bête pour une fois"

Quelques heures plus tard, une bataille faisait rage dont l'issue était certaine.  

Ma soeur et moi on fila à l'anglaise et on se retrouva à l'orée de la forêt, entre des bois, des champs et la rivière.

Sur le chemin, je mis des collets et je tombai nez à nez avec un vieil homme.

Je fus surpris, il mettait des collets aussi et il me parla. Je pigeais rien mais j'écoutai :

"Bonjour Gamin,  n'aie pas peur, je suis aveugle, je ne te ferai pas de mal. Tu mets des collets aussi?  Tu dois avoir faim.  Viens à la maison, je t'apprendrai a chasser".

Il ne me regardais pas et la je compris en voyant ses yeux blancs.

Ma sœur était terrifiée et je lui fis signe de ne pas bouger.

Il prit les lapins et me fis signe de le suivre:
"Ah vous êtes deux.
Si vous êtes des brigands je suis très pauvre"

rien pige

"John. "

"Mon nom ,
John
John.!"

Ah. Il s'appelle John.
J,esaaye "shoon"

"Ssshooon"
"Johhnn"
"John. "
"Oui c'est ça" dit il

"Tu parles pas, c'est ça?"

"Vermitrhaxa"

"Vermitrhaxa?
Drôle de nom." répéta  le vieil homme.

"Drossh chte noum." essayai-je

"Ah tu essayes de parler.!
Viens je vais t'apprendre."

On marcha ensemble et il chanta une chanson et j'essayais de l'imiter.
Il voulu me toucher pour me voir mais je reculais.
On passa sur un pont en bois et on entendis mes talons claquer.
Il s'arrêta et se tourna.

"Tu es un homme lézard?"

Il hissa quelques mots que je pigeait rien.

Je répondis" John."
Il dit "pont".
Je répétais "pont."
Il pris un pierre et dit "pierre."
Je répétais "pierre."
Puis "eau."
Puis "boire
Puis il voulu faire du feu et je ramenais des branches et du bois sec et j'allumais du feu.

Il dit ensuite "Feu"

Je répétais inlassablement les mots et ma sœur essaya aussi, mais ce fut épouvantable. Le plus dur pour elle c'était qu'elle n'avait même pas les mots en draconique pour exprimer les objets donc elle appris le commun., le langage des hommes à la place du draconique.

On partagea les lapins et je donnai ma gibecière. pour qu'il "regarde."

Ohh, ce que tu as la  beaucoup de valeur.

"Livre" pour les 2 tomes et" Grimoire" pour chacun d'eux.  Le terme grimori me fit tilt. et je compris et dit en français : Magie?

John :"Ahh, tu connais la langue perdue alors.  Tu viens de loin"

RIEN PIGE!

Grrr c'est dur et je me mis à pleurer. Mais un dragon qui pleure c'est pas exactement comme un enfant. Un enfant fera Ouiiin et moi Iiiiiii IIII comme les chiens.

Il sentit mon épée.  Quelle belle épée! je la connais! C'est moi qui l'ai forgée!

RIEN PIGE Mais

j'ai répété "Epée"

Puis il toucha et senti les champignons et jeta certains et il toucha les grenouilles et dit pauvres, vous mangez ça?

il pris la grenouille et je répétait le mot.

Puis il prit le livre, l'ouvrit et dit en sentant avec ses doigts, désolé, les yeux

et il montra ses yeux et il pleura.

Touché, je pris ma patte et la posai sur sa main en guise de gentillesse.

Il fut saisi!

"Tu es un démon venu me manger!"

Je mis alors ma patte sous sa main pour qu'il puisse me toucher et je me mis à quatre pattes.

"John" "papa" dis je  je savais rien dire d'autre

l soupira et mis sa main sur ma tête et sentis mes écailles, ma crête, mon long cou, mes ailes et mon dos puis ma queue et mespattes.

"Dragon. "

Je répétais "Dragon"

"Tu es un dragon" qui parle??  Tu es un dragonnet? et c'est ta soeur.

Rien pigé mais je compris "dragonnet" qui voulais dire jeune ou petit de dragon.

"Tu vas me manger alors!."

Il se mit à quatre pattes sur ses genoux et tendis sa gorge pour que je l'achève.

Je lui fis une lèche sur la joue et pleurai. puis je lui caressai les cheveux et l'aida à se redresser.

"Ah, tu es un gentil dragon alors" sussura til.

je lui tendis le bouquin.

"Ah tu veux apprendre à lire un livre"?

"Livre répétai-je"

"Lapin Miam miam" dis-je

Ma soeur répéta lapin miam miam"

"miam miam MANGER"

"Manger" on répéta sans se tromper.

HAHAHAH , rit il de tous les compagnons ce sont les plus fous!

"Allons dresser les dragons alors"  et on se promena de collet en collets et la récolte fut bonne.

On rentra chez lui et on se coucha par terre sur une peau et lui sur son lit.

Mais le lendemain, on était tous les trois l'un contre l'autre.

On appris d'abord à parler et je pus facilement commencer une conversation avec lui après 10 jours de soirées et de promenades.

On devenais experts en collets et comme sa maison isolée dans un vieux village abandonné par les guerres et le manque d'habitants, il était resté. Il était forgeron et sa forge était cassée et à l'abandon.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire LE DEVOREUR ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0