Brutes

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Il va sans dire que le rythme d'accumulation d'armures et d'or dans l'antre va poser un réel problème à Ignar et à ma mère.

Je fouillais le brol qu'il ramenait et je trouvais des grimoires et je les ai mis de coté.

Juste que mon père ne regardait que l'or ou que ce qui brillait.  Un miroir cassé avait plus de valeur qu'une bague.

Je ne savais pas lire ce qui était dans les grimoires, je ne connaissait pas l'écriture locale mais les pentacles et formules étaient écrite en Wallon! je comprenais le Wallon, mais c'était, de mon vivant, une langue quasi morte parlée par les tout vieux. C'était aussi, la langue des macrâles, les sorcières.

Puis, je rangeai "mes" affaires, comprenant une robe de mage et, étrangement, elle était à ma taille. Elle avait aussi une capuche et je trouvai une cape d'invisibilité.

Je la teste et c'est comique.

Je la mets au dessus de ma tête et je me déplace devant mon père qui renfrogne son nez et crache :" CA sent la morveuse ici! Va te laver dans le lac  et puis "..

Ma mère rentra avec 2 lapins  pour nous et se mis à gémir et à couiner. Elle voulu repartir chasser mais mon père lui barra le chemin :

"GRRRRRR, ET MOI???? Tu sais très bien que je mange le premier!Et tu te fous de moi! tu n'as rapporté que 2 lapins!"

SLASH, un coup de queue dans le flanc, la partie la moins protégée par des écailles!

Son flanc jaune devenait bleu par le sang qui s'accumulait dans l'hématome.

Il venait de lui briser des côtes!

"OU Sont elles?

GRRRR!"

Il se mit à nous chercher mais ma petite sœur était réfugiée contre son aile.

Il tapa for avec le glaive de sa queue et brisa l'aile de maman!.

GGRRAAAAOOOOO????

Je courus à l'arrière de maman et j'attrapai ma sœur wyverne pour l'entrainer hors de la grotte.

Elle voulut s'agripper à maman, mais maman l'éjecta vers la sortie, la condamnant à une mort certaine vu qu'on ne savait pas voler. Toujours sous la cape, je agrippai et empêcha sa chute vertigineuse.

Ma mère voulu se révolter mais fut assommée et violée, inconsciente.

Puis mon père cracha à ma mère :

"Regardes, si tu ne mets pas un peu du tiens, je vais me faire un double apéro.  Et puis ça fera 2 bouches en moins à nourrir.  J'adore bouffer tes œufs.

T'es qu'une poule pondeuse pour moi! Et sois contente que je te gardes en vie.! Il y a une liste d'attente d'autres wyvernes pour prendre ta place.

Si t'es pas contente, et que tu veux me quitter, la sortie est l'entrée de ma gueule. HAHAHAHA "

Il cracha ensuite une gerbe de flamme en direction de notre nid qui se vaporisa instantanément.

Je n'avais pas de nom mais je pensai aux créatures légendaires et à la violence.

"Auberone sera ton nom " dis-je à ma soeur.

"Et moi,  je m'appelerai....Vermithraxa!"

"Viens, Fuyons! si tu veux vivre! Allez-viens"

Auberone pleurait "mama"

On gratta le rocher et on désescalada le ravin escarpé.

On avait peur, très peur.

on saignait aux jeunes griffes et le fait qu'on soit légères et petites, on arriva sans trop de casse ni bobo en bas.

Il commençait à  faire sombre, le soleil passait derrière la montagne et la vallée devenait sombre.

Je cherchais un abri coûte que coûte des yeux, pas le temps d'admirer le paysage.

On avait certainement une armée à nos trousses, des bêtes sauvages et une wyverne cannibale qui pourrait fondre sur nous à tout moment

Ensuite on entendis des cris de douleur et un rugissement puis des flammes sortirent de l'antre comme un coup de canon. Sauf que le boulet était notre mère qui tombait.

Elle s'écrasa près de nous, dans la pelouse, à moitié carbonisée et de terribles morsures au cou, traces d"un accouplement forcé et violent.

Auberone voulut se précipiter vers notre maman mais je la retins et

"PLAF", Notre père s'assis sur son cadavre gisant.

"Ca t'apprendras à me défier! et il rugissa de plus belle puis, j'eus un haut le coeur :

Il se mit à la dévorer devant nous!

"Eh, les mioches, BRAVO, vous avez survécu au 2ième jour!  Un conseil, grimpez aux arbres, il y a des loups et des lions de foret qui on très faim.  Et si je vous vois, je vous croque! HAHAHAHA"

"Je penserai, <PEUT-ETRE> à vous épargner si vous survivez le 3ième jour, HAHAHAHA.

Je m'amuses plus avec vous qu'avec votre stupide mère" Et il arracha un gros morceau de chair de maman.

J'eus un haut le coeur et versai des larmes pour cette pauvre créature qui était gentille et nous aimait.

On courra à toute pattes pour s'éloigner de cet abattoir naturel et sans le savoir, on allait vers le sud, vers la foret dense et loin des montagnes.

C'est vrai que la montagne, pour des petits, c'était encore plus dangereux. On aurait été à découvert. Autant être des cibles vivantes. Des gros points rouges.

Non, vers la foret, se mêler aux proies et se frotter dans les herbes pour masquer notre odeur, c'est ca la solution et grimper aux arbres!

On courrait, on courrait et on était à bout de souffle puis on vit de grands arbres. Plus on descendait de la montagne, plus les arbres étaient grands. on cherchait les endroits les plus denses.

Les branches de sapins grattaient sur nos écailles mais on était arrivés à nos limites.

Je décidai alors de grimper à un arbre et de monter assez haut pour dormir.

Ce ne fut pas trop difficile avec nos grosses griffes.

Puis, ce que je craignais le plus apparu, les loups.

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