Chapitre 36

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- Tien donc!

Il était là, les yeux rouge de colère et pourtant parlait avec une voix si douce et si sereine. J'avais peur, mais je ne devais pas lui montrer.

- Alexis!

Assis sur son trône, les jambe croisé, il semblait s'ennuyé. Sa voix résonnait dans l'immense salle.

- Tu es revenu... Pourquoi? Tes amis ne sont pourtant plus là! N'est ce pas toi même qui est venu les libéré?! cria t-il.

- O... Oui, c'est moi même.

Il se leva et s'approcha.

- Je ressent comme... De la peur en toi. Dit-il en me reniflant t-elle une bête.

- Je n'ai pas peur. Réussis-je à dire sans bégayer.

- Je t'assure que je la ressent... Et je suppose que si tu as si peur, et que si tu es revenu après avoir libéré tes amis, c'est sans doute par ce que tu as laisser quelque chose ici... Qu'est ce que cela pourrait-il bien être? Se questionna t-il, sachant sans doute déjà la réponse. Me scrutant, il tournait autour de moi. À mon avis tu as tout découvert, je pense même que c'est cette Azaël qui t'a tout dit. N'est ce pas? Ouvrit-il grand ces yeux.

- Découvert? Mais de quoi parlez-vous?

- NE ME PRENDS PAS POUR UN IDIOT.

Je sursauta. Je baissais la tête pour ne pas voir la noirceur au plus profond de lui.

- Tu es venu chercher Alexis, n'est ce pas? Eh ben, il n'est plus là! Tu arrive trop tard... Mais toi, oh oui toi ma petite Loa, tu vas me servir d'appât pour me sortir de là.

Il parlait avec agacement, il gesticulait dans tout les sens, ses mimique étaient ceux d'un fou allié. Ce parlant à lui même, il se tapait sur la tête, comme si une voix se faisait entendre en lui. Mais oui, c'est ça! Alexis, il doit être toujours là, quelque part.

- Tait toi, tait toi je t'ai dit...

- Alexis tu es là, je sais que tu es là.

Il me regarda, s'approcha, 

- Alexis tu es là? Dit-il pour ce moquer avec une petite voix. Non il n'est pas là je t'ai dit. Puis se tapant sur la tête, il ne cessait de dire. Tait toi, tait toit...

Cette chose semblait ingérable, ricanant par moment, s'arrachant les cheveux par d'autres, il était instable. Je le regardais perdre pied, quand il s'avança de nouveau.

- Tu as un problème? Pourquoi? Pourquoi, me regardes tu comme ça? 

- Je ne vous regarde pas.

- Loa, va t'en. Réussit-il à dire. Cette voix semblait venir de l'intérieur de lui, c'était Alexis. Il se battait pour garder le contrôle.

- Non tu ne partira nul part.

- Alexis, dit moi ce qu'il faut que je fasse? 

- Vas t'en!!! 

- Mais...

- Tu ne peux rien pour moi. Dépêche toi pendant que j'ai encore le contrôle.

Sa ce voyait, Alexis résistait au ténèbres avec difficulté, il s'approcha de moi avec le peux de force qu'il avait, et m'embrassa.

- Avec sa je résisterais des millénaires entiers. Un sourire aux lèvres il s'écarta pour se tapir dans l'ombre. Va t'en maintenant...

Mes larmes me coulaient sur les joues, et à contre cœur je retourna dans ma chambre. Azaël ne tarda pas à apparaître, je le fixais les yeux remplis de larmes, et voyant ma tristesse, il me prît dans ces bras pour me consoler. Aucun de nous ne dit un mot, pendant de longues minutes, il me comprenait. Au fond de moi je voulais y retourné, mais pourquoi faire? Je ne savais pas comment m'y prendre pour l'aider. Il me poussa pour me regarder.

- T'en fait pas, tout pourra se faire en tant voulu. Après tout, il reste l'un des notre. Même si je sais que tu as des sentiments pour lui, je ferais tout pour qu'il puisse te revenir. Pour toi je le ferai Loa.

Il s'apprêtait à partir, je lui retint le bras avant qu'il ne puisse reprendre son envole. Son regard perdu, et triste à la fois, troublé par ma façon de le regardé. C'était une évidence, je l'aimais plus que tout, plus que qui conque. Il était le seul à souffrir, et pourtant, ne le montrait jamais. Je sentais chaque battement de son cœur, je savais qu'il hésitait à s'approcher de moi, il ne comprenait pas pourquoi je l'avais retenu à ce moment précis, mais pour moi c'était logique, c'était le moment, c'est à cet instant que j'ai compris que chaque action avait pour mérite de gagné le cœur d'une personne, ou de soulager le sien. Chaque moment d'une vie est précieux, car nous ne savons pas notre destin, nous vivons à travers l'autre, parfois au travers des rêves qui s'avère être totalement différent dans la réalité, des rêves qui nous font cherché une réalité qui existe parfois déjà, mais que nous ne voyons pas. Mais à cet instant ce qui est vrai pour moi, c'est que Azaël est ma lumière, il à été à chaque instant présent pour moi, il à été fidèle à son amour pour moi. Et moi, qu'ai je fais? J'ai rechercher un rêve qui était déjà là, devant moi, un rêve que je ne voyais pas. Un amour semblant impossible, il l'était, oui, car je l'avais rendu moi même impossible. Alors, je m'approcha de lui lentement, comme attiré, il était là, à attendre quelque chose qu'il pensait avoir perdu à jamais, et qu'il hésitait à y croire encore, il me laissa donc faire. Une main posé sur son torse coté cœur, je le redécouvrais, à mon touché il inspira surpris par mon acte, il me laissa faire, baissant simplement les yeux pour suivre mes gestes,  puis, je glissa l'autre main sous sa tunique effleurant son flanc, ses muscles se raidis, je pouvais sentir son cœur battre sous sa peau, sa respiration était rapide et silencieuse, je leva les yeux pour le contemplé, caressa son visage à la mâchoire serré, ses yeux bleu, semblaient maquillé de noir par son regard ténébreux. À cette distance je pouvais le détailler avec précision, il était magnifique, il était parfait.

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