Chapitre 18

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Le soleil se lève. Je me réveille une nouvelle fois aux côtés de Charmant le lendemain matin. Nous sommes nus, entrelacés. Je le regarde dormir et repense à cette nuit torride, j'en rougis. Il ouvre les yeux, prend un air coquin et me dit bonjour en m'embrassant et caressant ma hanche droite. Après un petit câlin, nous décidons de nous lever à contre coeur, mais Max doit aller travailler et moi je dois ranger mes affaires et partir.

Je propose à Max de prendre sa douche le temps d'aller chercher le petit déjeuner. J'enfile un jean et un tee shirt, me fait rapidement un chignon et pars direction la boulangerie. Une brioche gourmande est posé dans la vitrine et je décide de la prendre. Au retour, je m'arrête chez l'épicier prendre une bouteille de jus de pomme d'un producteur de la région. J'installe notre table de petit-déjeuner, et prépare le café. Quelques instants plus tard,

Charmant sort en serviette. Je le regarde de la tête au pied et vais me blottir contre lui.

— Moi : Hummm, attention que la serviette ne tombe pas...

— Max : Oui ce serait dommage de louper ce bon petit-déj' que tu nous as préparé...

— Moi : Ou pas.

Il rigole et m'embrasse sur le front, me chuchote que malgré sa forte envie de me faire l'amour, ce ne serait pas raisonnable. Je fais semblant de grogner et le laisse s'habiller.

A la fin du petit-déjeuner, il me propose son aide pour ranger mes affaires, mais je décline sa proposition en le remerciant.

— Max : D'accord, je vais te laisser alors. Tu passes me voir avant de repartir ?

— Moi : Oui bien sûr. Allez files et travailles bien.

Je l'embrasse de nouveau et lui donne une petite tape sur les fesses. Je referme la porte derrière lui et me mets à la tâche. Je range mes affaires de toilette, plie mes vêtements propres pour les remettre dans la valise, et mets les affaires sales dans un petit sac à côté. Je les porte tout de suite à la voiture pour libérer l'espace et faire le ménage.

Un coup d'aspirateur et de balai vapeur plus tard, je regarde une dernière fois ce petit cocon et me promet d'y revenir très vite. Je vais toquer à la porte de mes propriétaires.

— Irène : Bonjour Caroline, comment vas-tu ?

— Moi : Bien merci et vous ? Je vous rapporte les clés.

— Irène : Oh déjà ?

— Moi : Oui, il le faut, je voudrais aller voir la côte sauvage avant de repartir. Et je voudrais être chez moi en fin d'après-midi.

— Irène : En tout cas n'hésites pas à revenir nous voir, et dès que tu sais que tu as des congés, appelles moi pour je bloque la location.

— Moi : Merci c'est très gentil, Irène. Bon, je vais y aller, vous passerez le bonjour à Georges ?

— Irène : Oui ce sera fait, promis. Et... Max ?

— Moi : Je vais passer lui dire au revoir avant de partir. Il a été adorable et de bons conseils pendant mon séjour.

— Irène : Oui il est comme ça Maxou, un grand coeur. Bon je ne retarde pas alors. Bonne route à toi et reviens vite !

Je la remercie et prend la direction de la plage. C'est une chouette famille. J'en ai les larmes aux yeux, Irène est touchante. Tout comme Max.

Arrivée à hauteur du restaurant, j'inspire fort, expire, essaie de calmer mes émotions puis entre dans la grande salle.

— Max : Hey jolie Caroline.

— Moi : Monsieur Charmant.

— Max : Tu vas bien ?

— Moi : Oui oui, ne t'inquiètes pas.

— Max : Un peu quand même. Alors ça y est, c'est le départ ?

— Moi : Oui, il faut bien. Tu sais ce qu'on dit, pour revenir, il faut partir.

— Max : Et oui... C'est bien tu grandis.

— Moi : Tu vas me manquer quand même,

— Max : Tu as mon numéro, tu appelles quand tu veux.

— Moi : Le téléphone n'embrasse pas aussi bien que toi.

Max éclate de rire, et m'embrasse réellement. Oh oui, ces baisers enflammés vont me manquer. Nous prenons un petit café et nous nous étreignons une dernière fois. Max me raccompagne à ma voiture, il est l'heure de se dire aurevoir. Je le remercie une dernière fois pour tous ces moments passés ensemble et dépose un doux baiser dans son cou. Je monte en voiture et démarre. Il me fait signe et envoie de sa main un dernier baiser...

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