Chapitre 2 : Capture

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Suite à la réunion, nous nous étions mis d’accord. Le directeur ne devait être au courant que si nous avions des preuves que cette créature existe réellement. Plus je me posais des questions, plus j’avais du mal à croire en son existence. D’habitude, les créatures ne nous laissent jamais aller aussi loin. Cela voudrait dire, qu’ils voulaient que l’on trouve leur cachette. Pour l’empreinte, pourquoi me l’avoir montré à moi ? S’ils voulaient que je la voie, pourquoi l’avoir effacé après ? Et maintenant, un homme souhaite faire la pratique de l’escouade au Mexique. C’est beaucoup trop louche… Inquiète, je ne pouvais faire sortir ses problèmes de ma tête. Je décidai donc d’aller passer mon après-midi chez mes parents. Peut-être que voir ma sœur Lily me ferait penser à autre chose.

- Ashley !!! ; Hurla cette dernière en me sautant dessus.

- Lily laisse-la un peu respirer ; soupira ma mère.

- Bonjour bonjour ; souriais-je.

- Qu’as-tu de beau à nous dire ? ; me demanda mon père en allant s’asseoir dans son fauteuil.

- Eh bien pas grand-chose ; dis-je en prenant une chaise.

J’attendu que ma mère ait servit le thé et qu’elle se soit installée avec nous.

- Et vous comment sa vas ? ; demandais-je.

- La routine ; sourit mon père. On ne peut pas dire que nous avons une vie trépidante.

- Sauf quand tu te bats avec les légumes ; rigola ma mère.

Je souris devant la scène que je m’étais fait dans ma tête.

- Cela n’a rien à voir ; dit-il en se raclant la gorge.

- Et ton boulot ? ; demanda Lily.

- Lily… Mon boulot n’a rien d’amusant et tu ne devrais pas te baser là-dessus ; dis-je.

- Ok… ; soupira-t-elle.

- Pourquoi n’irions-nous pas jouer ? ; demandais-je.

- C’est vrai tu vas jouer avec moi ? ; demanda-t-elle en se levant d’un bon.

- Oui, tu m’as toute l’après-midi pour jouer ; souriais-je.

- Chouette !!! Donc toi tu es une créature et moi un….

- Oula ! ; la stoppais-je. Ce n’est pas un jeu ça.

- Ben si…

- Non, tu cherches à ce que je t’apprenne des techniques et c’est non ; lui dis-je.

Elle fit la moue et alla jouer dans son coin. Je soupirai et alla voir mes parents.

- Pourquoi ne pas jouer sur ça ? ; me demanda ma mère.

- Je ne veux pas qu’elle devienne un jour membre d’escouade. Elle ne se rend pas compte du danger…

Je bu ma tasse d’un trait.

- Tu as une mauvaise nouvelle ? ; me demanda ma mère inquiète.

- Rien qui puisse nous alarmer ; répondis-je simplement.

- Mais assez pour que tu t’échappes de ton travail.

Elle me regardait avec insistance. Elle a toujours su voir nos problèmes. Je lui souris et l’aida à faire son ménage. Mon père vint nous voir.

- Pourquoi ne resterais-tu pas à manger ce soir ? ; me demanda-t-il.

- Sauf si ton travail te bloque ; sourit ma mère.

- Non non, je mange ici ; lui souris-je à mon tour.

Je l’aidai à faire à manger, pendant que Lily et mon père, s’occuper de mettre la table.

- Tu comptes nous inviter un jour dans la ville où tu travail ? ; demanda mon père.

- Crois-moi, tu n’aimerais pas y vivre ; souriais-je.

J’évita de parler des guerres qu’il y avait chaque nuit. Et c’est bien le seul endroit, où je n’aimerais pas qu’ils aillent. Ma sœur me fixa tout le long du repas. Je débarrassai et fis la vaisselle. Quelqu’un frappa à la porte. Ma sœur alla ouvrir pendant que j’essuyé.

- Bonjour mademoiselle ; fit un homme. Je viens chercher mademoiselle Ashley.

- Ashley !! ; m’appela Lily. Y a un monsieur pour toi !!

- Bonjour ; fis-je en le voyant.

- Mademoiselle, nous avons besoin de vous de toute urgence.

Je sortie et me mis à l’écart avec l’homme.

- Que se passe-t-il ? ; demandais-je. La ville est-elle de nouveau attaquée ?

- Pire… Les créatures se déplace vers l’ouest mademoiselle…

- Ils viennent par là… ; dis-je.

Je regardais la maison de mes parents. Où pourrait-il vivre si cet endroit était dévaster ? Et pourquoi venir vers l’Ouest ?

- Vos ordres mademoiselle ?

- Il faut les ralentir assez pour permettre aux habitants de se mettre à l’abri. Sonné l’alerte dans tout le village.

- A vos ordres !

Il partit en courant. Deux trois minutes plus tard, l’alarme était lancée.

- Il faut partir !! ; Ordonnais-je à ma famille. Dépêcher vous !

- Mais où allons-nous ? ; demanda ma mère.

- Je l’ignore… ; dis-je en m’armant avec mes outils qui se trouvaient sur le siège arrière de ma voiture.

On sortit. La nuit n’était pourtant pas encore là…. Je mis une oreillette afin de pouvoir communiquer avec mes troupes.

- Tout le monde est prêt ? ; demandais-je.

- Oui chef ! ; répondit Audrey.

- Rapport de situation ; ordonnais-je.

- Les créatures ont passé la ville sans faire une seule victime, ils n’ont même pas ravagé un magasin… ; expliqua Adrien.

- Qu’est-ce qu’ils veulent… ? ; me demandais-je.

- Notre priorité mademoiselle ?

- Les habitants. Sauver les habitants. Et tuer le plus de créatures possibles. Je ne veux aucune capture.

Je me séparai de ma famille, les créatures ont mon odeur. S’ils me voient avec ma famille ils sauront faire le rapprochement. Perturbé par mon écart, Lily s’arrêta et me chercha du regard. Mes parents, devant l’abri, l’appelait. Je m’élançai donc vers elle. Un wendigo l’avait pris pour cible. J’accéléra le plus possible et à l’aide de ma chaine que je coinçai dans un arbre, je fis catapulte et attrapa Lily en plein vol. Je me retournai pour que ce soit mes pieds qui arrivent en premier sur l’arbre et fis ressort. De ma lame, je tranchai la tête du Wendigo. Puis, j’amena Lily dans l’abri avec mes parents.

- Jusqu’à nouvelle ordre, ne bougez pas !

Puis je repartis. Notre objectif premier était réglé. Maintenant, il fallait se débarrasser des créatures. Le combat était rude. Mon escouade tua un bon nombre d’entre eux. Je remarquai une créature qui avait les boyaux de sortis de l’estomac, mais qui ramper encore. Je lui mis un coup de fusil à pompe en pleine tête. Audrey vint me voir.

- Adrianna pense avoir trouvé la créature aux grosses pattes…

- Et où est-elle ? ; demandais-je.

- Elle est à sa poursuite, vers la forêt.

Je m’élançai. C’est un piège. En allant dans la forêt, il serait quasiment impossible de les retrouver. Audrey me suivait.

- Adrianna voulait que je saute sur la créature pendant qu’elle faisait diversion.

- Ridicule ; dis-je. On ne connait pas les points faibles et c’est une nouvelle race.

Je la vis à la lisière de la forêt.

- Adrianna !

Elle se tourna vers moi.

- Audrey !! Je fais diversion !

- Non tu ne fais rien du tout et tu reviens par-là ! ; ordonnais-je.

- Eh toi !! ; Hurla Adrianna sur la créature.

Elle était gigantesque, de la taille des arbres elle pouvait voir absolument tout le village. Elle leva la patte pour donner un coup à Adrianna.

- Audrey !! Vas-y !!

Prise de panique, Audrey lui obéit et sauta sur la créature pour lui assener un coup. Mais la créature se retourna rapidement et l’envoya dans le décor. Je jetai une bombe aveuglante sur la créature. Elle s’enfuit et j’en profita pour aller voir Audrey. Adrianna me suivait.

- Ashley !! Qu’est-ce que tu fais ?!!! Il faut poursuivre la créature !! ; Hurlait-elle.

Je me retournai et il mit une gifle. Elle se tint la joue rougit.

- Comment à tu oser mettre en danger la vie d’une de tes camarades et me désobéir ? ; dis-je d’une voix froide. Rentre immédiatement.

Elle ne demanda pas son reste et partie. Je trouvai Audrey assis contre un arbre. Elle était couverte de sang.

- Audrey ? ; demandais-je.

- Ashley…; dit-elle les larmes aux yeux. J’ai mal….

- J’ai appelé de l’aide médical, surtout ne bouge pas…

- Je suis désolée de ne pas t’avoir obéit… ; pleura-t-elle.

Je l’ai prise dans mes bras. Les secours la transférèrent à l’hôpital le plus proche. La bataille finit, j’alla chercher mes parents qui était encore dans l’abri avec les autres villageois.

- Ashley… ; murmura ma mère les larmes aux yeux.

J’étais couverte de sang.

- Que tout le monde rentre chez soi. Et fermer absolument tout à clé.

Tout le monde obéit. Je montai dans ma voiture et roula en direction de l’hôpital.

- Salut… ; Fis-je en entrant dans la chambre d’Audrey.

- Salut… ; Fit-elle.

- Ça va ?

- La morphine commence à faire effet.

Il y eut un court silence qui donné une atmosphère pesante.

- Comment vont les autres ? ; demanda-t-elle.

- Bien… Ils vont bien…

- Et t’as famille ?

- Ma mère était bouleversée… Ma sœur était dans les bras de mon père.

Je baissai la tête et regarda le lit. Les draps blancs me donnaient des frissons. Et cette odeur dans l’hôpital… Une infirmière entra pour lui changer les médicaments et lui donner un plateau repas. De l’hachi parmentier.

- C’est fade… ; dit-elle dès la première boucher.

- Je vais te chercher autre chose.

Je sortie lui acheter un autre plat. Les repas des hôpitaux étaient horribles. Personne ne sait comment ils font… En retournant dans sa chambre, elle était toute blanche.

- Ça va Audrey ? ; demandais-je.

- J’ai froid… Et un peu fatiguée…

J’alluma le radiateur.

- Bon… Je te laisse manger… Je passerais te voir demain.

- Ashley… ; dit-elle au moment où je passais la porte. Il y a… un vampire… dans l’établissement…

Je vérifiai son cou. Elle n’avait rien.

- Je vais en parler aux infirmières, et quelqu’un viendra pour surveiller.

- Merci…

Je partie. Les infirmières m’informèrent qu’elle pouvait avoir des hallucination suite aux médicaments et aux choque de l’impact. Mais par précaution, je mis tout de même quelqu’un. Je fis mon rapport et alla me coucher. J’eu du mal à m’endormir. Le lendemain matin, j’alla me chercher un café, et en prit un pour Audrey. Arrivé dans sa chambre, je vis qu’elle dormait encore. Enfin, c’est ce que disait Vlan. Une odeur bizarre m’alerter de quelque chose… Une odeur forte… Je regardai Audrey, elle était très froide, et avait des marques dans la nuque.

- Vlan. ; Dis-je. Pourquoi a-t-elle des marques de crocs dans la nuque ?

- Je ne sais pas.

- Tu es bien resté ici toute la nuit ?

- Oui…

- Tu vérifier de temps en temps à l’intérieur ?

- Oui...

Une infirmière le regardait fixement.

- Donc tu n’es jamais aller avec une infirmière ?

Il se tue. Je bouillonnai intérieurement.

- Bien… Réunion générale, et tu iras toi-même voir les parents d’Audrey pour expliquer que tu l’as laisser mourir au profit d’une partie de jambe en l’air.

Lors de la réunion, tout le monde baissait la tête. Je m’assis à la place du PDG.

- Nous commencerons par une minute de silence pour Audrey, qui nous a quitté cette nuit. Et nous en ferons une à la fin.

La minute de silence était, pour moi, très importante. Audrey était morte par la faute de l’incompétence de ses collègues. A la suite de la minute de silence je pris la parole.

- Hier soir, contre toute attente, les créatures sont sorties un peu avant la nuit. Elles avaient un but. Je veux savoir quel était ce but ; dis-je. Adrien analyse en ce moment même, les poils de la créature. Quand nous aurons des nouvelles, je vous tiendrais au courant. Pour le moment, en qualité de chef de l’escouade spécial, j’ordonne qu’à partir de maintenant et jusqu’à nouvelle ordre, qu’Adrianna et Vlan sont retirés de leurs fonctions.

Il y eu un court silence.

- Pourquoi ? ; hurla Vlan.

- Pour avoir laissé mourir Audrey au profit d’une infirmière. Et pour Adrianna c’est pour ne pas avoir suivi mes ordres et avoir conduit Audrey dans un piège mortel.

Ils allaient en rajouter, mais je fis signe que c’était la minute de silence de la fin. Puis, nous sortîmes. J'alla m'asseoir à mon bureau. J'eu à peine poser mon cul sur cette foutue chaise, que le PDG entra dans mon bureau.

- Non mais c'est une blague !!!! ; Hurla-t-il.

- Vous aussi la mort d'Audrey vous atriste ? ; répondis-je.

- Vous avez viré Adrianna et Vlan de votre service ?! ; continua-t-il.

- En effet, ils ont tous les deux contribuaient à la mort d'Audrey, et ont désobéit à mes ordres ; répondis-je le plus calme possible.

- Vous auriez dû me consulter !

- Erreur ! ; le coupais-je. Je suis leur chef, et j'ai donc droit de les virer de mon équipe.

- Et moi je suis votre chef, et j'ai le droit de vous obliger à les reprendre ! ; hurla-t-il.

- Non, et vous n'êtes pas mon chef. J'ai créé cette entreprise, vous, vous me l'avez piqué ; répliquais-je.

Il frappa contre mon bureau.

- Non mais c'est quoi votre problème ?! ; pesta-t-il.

- Mon problème ? ; répétais-je. C'est quand des trous du cul de seconde zone viennent me les briser alors qu'ils n'ont jamais foutu un pied en dehors de leur bureau ! Et qui en plus se permettent de venir me reprocher de virer des personnes dangereuses ! Vlan et Adrianna ne peuvent travailler en tant que membres d'escouade s'ils mettent en périls leur équipe !

Il me regarda bouche bée.

- Si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail ; dis-je.

Il sortit sans demander son reste. Il risque de me virer quand il en aura l'occasion, mais ce n'est pas ce qui me dérange. J'alla chercher Vlan.

- Tu n'as pas oublié j'espère que tu as un petit tour à faire chez les parents d'Audrey ? ; fis-je.

Je l’emmenai. On frappa et les parents ouvrirent. Ils étaient en train de rigoler de bon cœur.

- Bonjour monsieur et madame Arswitch. M. Slot à quelque chose à vous dire ; dis-je.

- Euh... Je... Vous... ; Bégayer-t-il.

- Je vois ; perdis-je patience. Monsieur et madame Arswitch, je suis au regret de vous annoncer le décès de mademoiselle Audrey Arswitch dans l'opération de ses fonctions.

Madame Arswitch fondit en larme et manqua le malaise. J'aida son mari à l'asseoir dans le canapé.

- Comment cela s’est-il passé... ? ; demanda le père bouleversé.

- Eh bien... Lors d'une mission, une créature l'a grièvement blessée. Elle a ensuite été emmener d'urgence à l'hôpital... Elle est décédée dans la nuit... ; expliquais-je.

Il se prit le visage dans ses mains.

- Vous m'aviez dit que vous la protègerait... ; pleura la mère.

- Je suis... profondément navrée... Et soyez sûr que nous remuons ciel et terre pour retrouver la créature qui vous a enlevé votre fille... C'était une excellente guerrière, mais avant tout... Ma meilleure amie. Si je puis faire quoi que soit...

- S'il vous plait... Quelle créature lui a donner le coup fatal... ? ; demanda le père.

- Malheureusement, nous ne savons pas... Il s'agit d'une nouvelle race... Votre fille, n'avez eu aucune chance...

On passa un instant en leur compagnie afin d'être sûr qu'ils allaient bien, puis nous retournâmes au QG.

- Pathétique ; lui dis-je. Tu es tout bonnement pathétique...

Il n'osait pas me regarder.

- Je te préviens, demain, je ne veux pas te voir ici. Est-ce clair ?

- Oui madame... Puis il partit.

J'alla voir Adrien.

- Alors des nouvelles sur la créature ? ; demandais-je.

- Malheureusement, nous n'avons absolument rien… ; soupira-t-il. C'est comme si cette créature n'avait jamais été là...

- Comment ça ? ; fis-je. Tu es en train de me dire qu'Audrey ne serait pas morte à cause d'une énorme créature ?

- C'est comme si... il y avait une mutation de plusieurs espèces... Vois-tu, ici nous avons dans son poil, le mélange des gènes de Wendigo et de loup.

- Ils peuvent muter entre eux...

Je m'assis sur une chaise.

- Donc ils gardent leurs points faibles d'origines ? ; demandais-je.

- Eh bien... C'est à confirmer... Mais c'est ce que je crois ; répondit-il. Et chaque mutation donne une race différente. Là nous avons Wendigo et loup. Mais s'il s'agit d'un vampire + loup, sa peut donner totalement autre chose...

- Nous ne sommes pas sorties de l'auberge...

Il fit tomber une goutte d'eau dans le poil. Il regarda s'il y avait une réaction chimique... Au bout de 2 minutes, toujours rien. Il alla le noter sur son tableau. Au même instant, le poil se mit à fondre.

- Euh... Adrien...

La fonte créa un liquide qui s'éparpilla sur le sol en une énorme flaque d'eau. Adrien me regarda.

- C'est tout ? ; dit-il.

L'eau se changea en une sorte de gélatine bleuté.

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel… ; dit-il en tournant autour de la flaque.

- Sa change de couleur... ; remarquais-je. C'est normal ?

- J'en sais rien...

La flaque devint rose, puis elle se mit à trembler.

- Sa va nous exploser dessus .... ; fis-je en regardant la gelatine.

La gélatine gonfla et changea de forme, puis quand elle devint une grosse boule rose, elle explosa. Devant nous, à la place de la gélatine, nous trouvâmes un corp d'adolescente...

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