Chapitre 1 : Hell

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Le bruit sourd d’une bombe, des pleures d’enfants, le ciel étoilé orangé de flammes, des grognements sorties tout droit de l’enfer. Et au milieu de ce chaos, moi. Armé jusqu’aux dents. Difficile de croire qu’il n’a fallu que de 48 heures pour que ce soit aussi chaotique. Je cours le plus vite possible après un animal à quatre pattes. Une grosse masse sombre qui s’élance à vive allure. Je remarque à temps, le piège dans lequel il m’envoie. Une bestiole ressemblant beaucoup à un humain se jette sur moi. Je bloque mon pied volontairement dans le sol geler du mois d’octobre. Je tombe sur le cotée et glisse sur le sol en visant le Wendigo. Je tire une fois, et cela suffit à lui décrocher la tête et à faire un trou dans sa cage thoracique. Je me relève et m’élance à nouveau après la bête. Coincé dans un cul de sac, elle me fixe la gueule béante. Chacune de ses expirations échappes une odeur de putréfaction. J’empoigne ma chaine d’argent couverte de piques acérer et la frotte contre le sol. Face à ce prédateur, je n’ai qu’une seule chance. Son regard ne me lâche pas. Ses muscles roulent sous son poil gris, tandis qu’il fait les cents pas. Il observe. Sûrement à la recherche d’une éventuelle faiblesse. Il s’élance finalement sur moi. Gueule ouverte, griffes acérées. Je fais tournoyer ma chaine au-dessus de ma tête, attendant le bon moment pour lui mettre un coup. Sa gueule à porter, je fais rabattre ma chaine qui lui lacère le museau, les pattes avant et se croche dans la fourrure de son dos. J’évite ses crocs et ses pattes avec beaucoup de mal. Je tire le plus fort possible sur la chaine, enfonçant les piques dans mes mains déjà meurtrie par le froid. La bête hurle de douleur. Je n’en tiens pas compte et recommence jusqu’à ce que la chaine lâche. Puis je la lance de façon à ce qu’elle se coince autour de son coup, et tire d’un coup sec. Un bruit d’os se fait entendre. Je décroche ma chaine de la carcasse et repart dans les ruelles. Les cadavres humains et non-humains jonches les sols. Je m’élance en voyant une petite fille de peau très blanche. En me voyant, elle se volatilise devant moi. Je m’arrête. Les vampires sont les plus difficiles à coincer, l’une des premières raisons et qu’ils chassent leur propre famille, et beaucoup se laisse faire devant leur enfant même s’il n’est plus humain.

Je vois l’aurore commençais à arriver. Je range donc ma chaîne. Cette partie du travail est la plus difficile. La traque s’avère compliqué. Quand les créatures détalles, nous avons pour objectifs de réussir à les suivre afin de trouver leur cachette. Nous fonctionnons alors comme escouade. Chaque escouade à sa particularité : Vampire, loup, Wendigo… Je suis dans la spécial, ce qui signifie que je m’occupe de toutes les espèces en même temps.

Un hurlement déchirant me fait sortir de ma torpeur. Un loup vient de donner le signal de départ. Je me mets en position de course et attend de voir une créature que j’aurais le plus de facilité à pister. Je me focalise donc sur un jeune loup, et m’élance à sa poursuite. Ils traversent la ville en restant grouper. Puis, quand arrive la lisière de la forêt, ils se séparent. Je reste sur la piste du jeune loup. La forêt était vaste, et les arbres cacher assez le soleil pour que les vampires puissent aller se cacher. Je remarquai sans peine les pièges laisser par les loups sur mon chemin. Plutôt flagrant, je peine à croire que c’était pour me capturer. J’accélérai le pas quand je vis qu’il tentait de me semer. Arrivé dans un endroit sombre de la forêt, le loup sauta par-dessus une crevasse gigantesque. Manquant de tomber, je me raccrochai à une branche. Désormais suspendu dans le vide, j’avais encore le choix de faire demi-tour, ou de forcer le passage en utilisant les arbres. Je m’efforçai donc à passer. Pensant à ma sœur, qui aurait pu mourir cette nuit, je sautais dans le vide. Je pris ma chaine d’argent que je lançai contre la paroi rocheuse et me tira vers elle. Je remontai et me retrouva devant une partie de la forêt, dont personne encore, n’avait osez mettre les pieds. Je me tourna vers l’autre bord. Personne. Mes collègues avaient dû s’arrêter bien avant. Seule, je commençais à me rendre compte de la situation. Je pouvais mourir ici, personne ne pourrait venir m’aider. Je pris une grande inspiration et avança prudemment dans la forêt. Même les animaux sauvages n’osez pas sortir de leur cachette. Je m’accroupie devant une trace de patte. Elle n’était pas comme les autres. Elle était plus grosse et les griffes étaient nettement plus visible. Un frisson me parcourut le dos. Je pris l’empreinte de patte en photo, puis me remit en chasse. Les indices étaient peu nombreux. Seules les branches cassées me données une piste. Je m’arrêtais alors devant une grotte énorme. De l’entrer, je pouvais sentir l’humidité et le froid qu’il y avait à l’intérieur. Je localisai le lieu avec mon outil d’escouade : LCC (lieu cachette créature). Puis, fis demi-tour. Je couru le plus vite possible et m'arrêta hors d’haleine au bord de la crevasse. Aucune créature n’avait tenté de me tuer, ou même de me capturer. Je traversai la crevasse de la même façon qu’à l’aller. Puis je rentra au QG de l’escouade. Je m’installa à mon bureau et mit l’empreinte de patte sur mon ordinateur. Quelles créatures pouvaient avoir de telles pattes… Je rédigea un rapport avec une carte où je mis le lieu de la cachette et mon téléphone sonna.

- Oui ? ; répondis-je.

- Ashley, nous t’attendons en salle de réunion ; me convoqua une voix autoritaire.

- J’arrive de suite.

Je raccrochai sans lui laisser le temps de continuais. J’imprimais mon rapport que je mis dans mon sac et alla en réunion. Le directeur du centre d’escouade se trouvait assis au bout d’un long bureau rectangulaire. Et chaque chef d’équipe se trouver autour. Je pris donc place auprès de Mathilde, chef d’escouade des vampires.

- Rapport ; fit simplement le directeur.

- Il y a eu près de 100 victimes cette nuit. Ce qui est très peu comparer aux nuits précédentes. Mais cela reste inadmissible ; répondit Brad, chef des Wendigo.

- Venant du seul qui n’était pas là c’est facile de critiquer ; se plaignit Lathia.

- On m’a laisser croire ; commença le directeur. Que Ashley avait était très loin cette nuit ?

- Tout dépend de ce que vous appelez par « très loin » ; répondis-je sarcastique.

- Rapport ; ordonna-t-il énerver.

- J’ai poursuivi un jeune loup ; expliquais-je donc. Il m’a fait tomber dans une crevasse. Pendant que j’essayer d’en sortir il s’est enfui.

J’arrêta mon récit, ne voulant pas qu’il soit au courant de quoi que ce soit d’autre.

- C’est tout ? ; demanda-t-il surpris.

- Que vouliez-vous d’autre ? ; demandais-je. Le temps que je sorte de mon impasse il s’était enfui. Donc je suis rentré ici faire mon rapport.

- Vous avez passé autant de temps dans la forêt interdite, et vous me dite qu’il ne s’est rien passer d’autre ?

- Il en faut du temps pour remonter d’une crevasse ; répondis-je en le regardant droit dans les yeux.

Je détester ce mec. Il ne sert strictement à rien, mais il est tout de même PDG de mon entreprise. C’était mon idée. Mais son excuse était que nous devons en aucun cas laisser une « gamine » au pouvoir. En attendant, sans moi, nous serions déjà tous mort. Je gardai mon sang froid. Audrey, membre de mon escouade, vint frapper à la porte.

- Excusez-moi de vous interrompre… ; dit-elle. Ashley, vous avez un appel.

- Qu’ils rappellent plus tard ! ; pesta le directeur.

- Navré monsieur le directeur, mais mes appels sont importants ; répondis-je en sortant.

Je suivis donc Audrey jusque dans mon bureau et pris l’appel.

- Ashley escouade spécial bonjour.

- Bonjour mademoiselle. J’aurais voulu faire une réunion sur l’escouade ; fit un homme. Je suis situé au Mexique, et nous aimerions appliquer des escouades dans notre secteur.

- Je vois… ; fis-je. Le problème c’est qu’on ne peut pas mettre n’importe qui comme chef d’escouade, ou comme simple combattant. Il faut faire un entrainement minutieux…

- Ne vous en fait pas, cela est déjà pris en compte.

- Très bien… Je dois en parler avec mon directeur. Pourriez-vous me die votre nom et votre numéro de téléphone ?

- Oui, je m'appel Sanchez Polo.

- Vous êtes majeur ? Demandais-je.

- Oui j'ai eu mes 18 ans le mois dernier.

-Avez-ous des personnes qui seraient d'accord pour faire partie d'une escouade ?

- Oui j'ai réunit des signatures avec leur noms et leur âges.

- Bien, envoyé les directement sur ma boite mail. J'en parlerais en réunion, et vous recontacterais.

- D'accord, merci beaucoup madame. Bonne journée.

- A vous aussi, au revoir.

Je raccrochai et me calla dans mon siège.

- Je le trouve bizarre ; dis-je méfiante.

- Tu pense que c'est un fake ? Demanda Audrey.

- Disons que je ne peux pas mettre de coté une nouvelle escouade, cela pourrait être trè bénéfique. Mais ce type me parrais étrange.

Je restai un instant dans mes pensées. Puis je me leva.

- Allons voir Élène, peut-être pourra-t-elle me renseigner sur quelque chose ; fis-je.

- Sur quoi si je peux me permettre ? ; demanda Audrey.

- Un indice que je crois capital. Préparer vous ; informais-je. Je risque de faire une réunion après mon rendez-vous.

J’alla donc voir Élène.

- Alors, quel est ton problème ? ; me demanda-t-elle.

- Un très gros si tu veux mon avis. J’ai trouvé cette empreinte de patte de l’autre coter de la crevasse.

- Oh seigneur ; dit-elle en voyant la photo.

- Je ne sais pas de quelle race il s’agit. Mais une chose est sûr, c’est qu’elle est gigantesque ; expliquais-je.

- Je vois ça… ; dit-elle en examinant mon rapport. Dis-moi, si jamais on retourné là où se trouvait cette empreinte, pourrais-tu me faire un moule ?

- Bien sûr.

- Bien. En attendant, je vais me fier à ton rapport et à ta photo.

- Merci.

Je sortie donc et me dirigea directement dans la forêt. Je passais la crevasse, mais, il n’y avait plus l’ombre d’empreinte. Je fouillai donc un peu les alentours, mais toujours rien. Sur le chemin du retour, j’appela Élène afin de la prévenir et appela Audrey pour que tout le monde, sauf le PDG soit à la réunion. Quand j’arriva, tout était déjà prêt. Je m’assis à la place du PDG.

- Merci d’être venu à la réunion ; dis-je. Je sais que malgré vos grades, les créatures vous terrifient. Et c’est ce qui nous permet de rester en vie. Je vous ai réuni aujourd’hui afin de vous avertir.

- Tu as localisé une nouvelle race ? ; demanda Audrey.

- Malheureusement, je ne serais vous dire s’il s’agit d’une nouvelle race, ou d’une mutation ; fis-je.

J’installa le diaporama.

- Mes amis, voici ce que j’ai trouvais de l’autre côté de cette crevasse ; montrais-je.

- Elle est énorme cette pattes… ; souffla Audrey.

- Pourquoi ne pas avoir fait de moule ? ; demanda Mathilde.

- Quand j’y suis retourner tout à l’heure, l’empreinte avait disparu. J’ai fouillé la zone afin d’en trouver une autre, mais je crois qu’ils ont brouiller les pistes ; expliquais-je.

Je mis la carte où se trouve le LCC.

- J’ai trouvé une grotte énorme. Et je pense que les créatures s’y cache ; dis-je.

- Pourquoi ne pas en informer le directeur ? ; demanda Lathia.

- Con comme il est, il nous enverrait dans le tas sans analyser. Et l’empreinte me fait penser qu’on devrait éviter d’y aller tête baisser. Au moins jusqu’à ce qu’on ait de nouvelles informations.

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