5. La "Fuite"

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L'hélicoptère m'avait déposée dans une prairie, à cinq heures de marche de la ville où nos espions avait découvert une des plus grandes planques de rebelles du pays.

De ceux que j'allais devoir infiltrer.

J'étais accompagnée de deux espions et nous devions en rejoindre un troisième déjà sur place. Et après une semaine en forêt, pendant laquelle je m'entrainerais avec les espions, je devrais rejoindre la ville.

Selon le scénario du Conseil, j'avais fui au petit matin, après les réjouissances de mon anniversaire et j'avais passé une semaine à couvrir la distance séparant Praerian de là où je me rendais.

"Précipité et spontané, hein."

Je ricanais avant d'emboiter le pas aux deux espions qui m'accompagnaient. Nous étions tous vêtus de noir, une première pour moi, mais la seule manière de se fondre parmi le peuple.

Si les soldats dépendaient du Duc O'Brien, les espions étaient sous la législation du Duc Montgomery, chargé de la sécurité et de l'information, et étaient reconnaissables au simple point bleu, tatoué à l'intérieur de leur lèvre inférieure.

Mes acolytes étaient respectivement une jeune femme rousse nommée Cioshy et un homme aux cheveux de jais d'une trentaine d'année répondant au nom de Shun.

Nous avancions tous trois en silence à travers les arbres, en direction d'une cabane où nous séjournerions.

Ils ne me gardais pas une pièce du château, ou dans une résidence secondaire. Je devais paraître sortie d'une semaine de survie dans un milieu hostile qui m'étais inconnu, et nous comptions ébruiter ma fuite d'abord par les ragots de domestiques.

Je dramatisais à peine la situation.

Le terrain était en pente douce mais la cabane se trouvait dans une crevasse, dissimulée aux yeux de quiconque arriverait de la ville.

Des rondins de bois empilés formaient les murs, le toit était fait de branchages et de feuilles mortes, si entremêlés qu'ils le rendait parfaitement étanche.

Un jeune homme brun attendait adossé à la paroi de bois. L'or de sa peau se reflétait au soleil.

Quand nous arrivâmes, il nous examina en demandant :

- Entendez vous le chant du geai dans le vent ?

Mes acolytes répondirent immédiatement.

- Echo du bruissement des ailes de la chouette dans les pétales de lys.

Le nouveau attendit quelques secondes avant d'annoncer en direction de l'homme :

- Je m'appelle Kostas. Comment tu vas Cioshy, ça fait un bail.

- Toujours un plaisir de bosser avec toi, répondit-elle, enjouée, comme si elle retrouvait un vieil ami. Par contre, tu pourrais au moins saluer ta Princesse, tu ne crois pas ?

Kostas jura, en remarquant ma chevelure lorsque je repoussais mon capuchon.

- Votre Haute Altesse, s'excusa-t-il en s'agenouillant, je vous présente mes plus sincères excuses quant à cet affront.

Les codes voudraient que je ne laisse pas passer cet affront. Le protocole voudrait que je lui fasse regretter cet affront.

Mais nous allions passer une semaine tous les quatre en forêt, et j'avais déjà enfreint une telle quantité de lois protocolaires qu'une de plus ne changerait rien.

- Relève toi Kostas. Et pas de titres, appelez-moi Aurora.

Tous trois cillèrent.

- Mais, protesta Cioshy, nous ne sommes pas…

- Nous ne sommes pas au palais, et nous n'avons qu'une semaine pour me préparer, alors évitons de perdre du temps en formules inutiles, voulez vous. Pas de révérences, pas de titres, et traitez moi comme vous traiteriez vos amis. Il faut que j'en sache plus sur les codes sociaux populaires, pour mieux m'intégrer chez les rebelles.

- A vos ordres Aurora, répondit Gio. Je vous conseille de poser votre sac, l'entrainement débute dans cinq minutes.

Je posais mon lourd sac de camp à l'intérieur rudimentaire : des couvertures recouvrant de la paille, une lampe pendant au plafond et quelques armes dans un coin et outils dans un coin, surement ceux de Kostas.

Les vivres avaient été convoyés par Cioshy et Gio.

Mon sac lui, comportait un mince sac de couchage, quelques objets utiles à la survie en forêt, quelques vêtements et une perruque brune.

J'avais aussi emporté ma rapière, parce qu'elle me rassurait et qu'une arme de plus n'était pas du luxe pour la mission que j'allais mener et la dague de Jacob, accrochée de l'autre côté de mon ceinturon.

Et il y avait aussi des dossiers. Des copies que je devrais étudier toute cette semaine : des fiches sur les principaux membres connus des guildes, des cartes et photographies réunies par les espions, à brûler avant de lever le camp.

- Aurora, cria Cioshy.

Je sortis de la cabane après avoir ôté ma cape.

Elle m'attendais, au milieu des feuilles mortes, les mains sur le pommeau de sa claymore.

Une pointe d'appréhension naquit dans mon ventre. Si j'étais douée en escrime, mon arme était une arme d'estoc, rapide et légère. Sa claymore était tout l'inverse : une épée à deux main, bien plus lourde que la mienne. Elle requérait une grande force et agilité.

Si je voulais gagner ce duel, j'allais devoir porter des coups précis, en évitant au maximum de croiser le fer.

- Ça vous dit un petit combat ?

Elle me regarda, un immense sourire au lèvres. Je sortis ma rapière et me mis en garde, en jugeant son arme et sa posture.

Elle était parfaitement détendue malgré la longueur de son arme. Je me demandais sincèrement comment une frêle jeune fille comme elle pouvait manier une telle épée.

- Quelles sont les règles, demandais-je.

- Il n'y en a pas. Si ce n'est qu'on évite de tuer son adversaire, répondit-elle avec un clin d'œil. Et on tente de faire le moins de blessures possible.

Je déglutis. Kostas et Shun n'étaient pas dans les parages, il avaient du aller chercher du bois pour le feu. J'étais donc seule avec cette espionne sanguinaire.

Merveilleux.

Elle se mit en garde, et attaqua. Non seulement elle maniait l'épée à la perfection, mais elle était également très rapide.

Elle était du niveau D'Argentcourt, peut-être, si ce n'est plus.

J'esquivais ses coups, parant le moins possible de peur qu'elle ne brise ma lame, et tentait tant bien que mal les enchainements appris et répétés toutes ces années avec mon maître d'armes. Je me retrouvais acculée plusieurs fois mais réussissais à maintenir une certaine égalité.

J'enchaînais les combinaisons de mouvements, moulinets, passes, revers, contre-voltes, couronnés et autres jeux de bras et de jambes. Pourtant, je me rendis compte de la différence entre Cioshy et moi : je me battais selon les codes préétablis à la Cours, une sorte d'escrime artistique, tandis qu'elle se battait comme si sa vie en dépendait.

Elle ne perdait pas son énergie en mouvements inutiles, mais la concentrait en coups puissants. Elle ne suivait pas un schéma type, mais adaptait ses combinaisons à son adversaire.

Je ne l'avais pas vraiment compris lorsque je m'étais battue contre Jacob.

Lorsque Cioshy appuya sa lame contre ma gorge, je sus que j'avais encore du chemin à parcourir. Je me pensais douée en escrime. Sir D'Argentcourt et Jacob avaient eux même fait louange de mes talents. Et pourtant la désillusion me transperçait telle des millions d'aiguilles acérées.

Ce n'est qu'a cet instant précis que Kostas et Shun sortirent tous deux des fourrés. Les enflures, ils étaient restés planqués là tout ce temps ?

Shun tenait entre ses mains une sorte de sabre fin et recourbé, à un seul tranchant, comme on en voit très peu de nos jours, tandis que Kostas faisait voltiger un des Xiphos qu'il tenait en main.

- Cioshy t'as fini d'embêter la princesse, lança Kostas, pince-sans-rire.

- Je l'entraine, imbécile.

Kostas se mit en garde près de moi et commença à attaquer Cioshy ce qui me laissa la diversion parfaite pour sortir la dague de son fourreau, ma rapière ayant valdingué parmi les feuilles mortes.

Shun se dressa face à moi. Ma dague me désavantageait : j'allais devoir me battre presque au corps à corps, et je n'avais pas été formée pour cela.

Je me retrouvais dos à dos avec Kostas, Cioshy et Shun nous tournant autour comme des loups affamés quand une pression sur mon bras me fit lâcher ma dague et qu'une lame s'appuya - encore - sur ma gorge.

- Au nom de Moregana, Kostas que faites-vous, sifflais-je.

- Première leçon, me répondit Cioshy. Celui que l'on prend pour allié est parfois l'ennemi le plus dangereux.

- Deuxième leçon, enchaîna Shun, ne lâchez jamais votre arme.

- Troisième leçon, fit à son tour Kostas, près de mon oreille, battez vous comme si votre vie en dépendait et non comme si vous vous donniez en spectacle. Je ne sais pas ce que votre maître d'armes vous à appris, mais les enchaînements répétés comme vous l'avez fait ne fonctionneront pas.

Il me relâcha.

- Vous devez apprendre à adapter ces schémas mémorisés à votre adversaire et à son arme. La rapière est une arme légère : soyez la plus rapide. Apprenez à improviser, à créer vos propres enchaînements, vos propres feintes.

Je regardais les trois espions. Ils avaient raison dans un sens. J'avais été entraînée à me défendre, à impressionner les courtisans avec des jeux d'épée gracieux mais eux, eux c'étaient des machines à tuer.

L'escrime était pour eux une valse avec la Mort.

Pendant une semaine je m'entrainais à l'épée, au corps à corps et à l'art du mensonge. Je parvins petit à petit à mieux anticiper les attaques des espions et déjouais certaines de leurs feintes. L'écart entre nous était encore béant, pourtant j'avais trouvé un compromis.

Je me battait comme je dansais, virevoltant au milieu de l'arène improvisée, rapide et vive, l'esprit vidé de toute pensée inutile.

Le soir j'étudiais les dossiers sur les membres de la guilde, contenant des fiches sur les principaux membres identifiés, des cartes et photographies réunies par les espions, historiques des actions. Plus j'étais informée, mieux je serais préparée.

Selon nos sources, June O'Brien était à la tête de la guilde qui assiégeait cette ville, qu'elle dirigeait d'une main de fer en compagnie de deux hommes : Ardin Rosenhart, une jeune homme brun abattu lors d'un raid de l'armée, six mois plus tôt, et Thomas Walker…

Thomas Walker. Ce nom… Je feuilletais son dossier, oubliant les informations personnelles, avant de tomber sur une photo de lui. Et même plusieurs clichés.

La plus récente était floue, comme s'il courait. On ne distinguait qu'une masse de cheveux blancs comme neige, un corps certainement élancé et musclé.

Les autres dataient d'il y a quelques années. Il devait avoir dans les quatorze ans mais ses cheveux avaient déjà cette teinte immaculée. Ses yeux verts fixaient l'objectif, emplis de haine, d'innocence volée et de rage froide. Il avait des bleus sur les joues, et une cicatrice à l'arcade sourcilière, comme s'il avait été battu.

Le dernier cliché était celui d'un garçon blond de neuf ou dix ans, et dont les prunelles émeraudes semblaient terrifiées.

Thomas Walker. Walker…

Je regardais sa fiche an cherchant un élément particulier.

Noms des parents : Amélie et Thoarn Walker

Des résistants. De très, trop célèbres opposants. Des Suppliciés.

Et Thomas était leur fils.

Un Supplicié.

Un évadé.

Un résistant à son tour.

J'avais assisté à l'exécution de ses parents. Le premier Supplice auquel j'avais participé.

Ils avaient été torturé devant une foule de nobles en liesse, face à face. Elle était morte la première, tombant sous les centaines de coups de fouets qu'elle recevait, et il n'avait pas tardé à suivre.

Mais il avait hurlé quelque chose avant de mourir. Dans un dernier râle, il avait maudit les Clans, et la famille Royale. J'avais eu peur. J'avais pleuré.

Je refermais le dossier.

Les cheveux blancs de ce Thomas m'intriguaient. Ce n'était pas une teinture comme June.

Nous ne faisions pas de feu, afin de ne pas attirer un quelconque visiteur et nous nous retrouvions ainsi à quatre dans la petite cabane à grignoter les rations de vivres et ils me racontaient leurs folles aventures. Des fois, je les enviaient. Ils avaient une telle liberté, que je compris pourquoi une partie de moi avait de la compassion pour les rebelles.

Parce qu'ils étaient libre de toute entraves.

Je sortis en silence de la cabane, renonçant à trouver le sommeil.

Ici, sous le couvert des arbres, sans aucune des lumières du palais ou de la capitale pour le brouiller, le ciel était resplendissant.

La voute si sombre qu'elle semblait avoir été façonnée dans un bloc d'onyx se parait de millions d'étoiles, brillant dans la nuit.

Autrefois, disait-on, dans les temps anciens bien avant Ciaran, les Hommes y voyaient des dessins dans le ciel. Le dessin de divinités. Mais ce savoir s'était perdu au fil des siècles et des catastrophes.

Cependant on raconte que l'on peut encore voir les Déesses de Ciaran de le ciel, si on sait les chercher. Des Déesses anciennes et puissantes, à l'origine même de notre glorieux pays : Moregana, Déesse Créatrice et Reine de la Terre et Amathéra, Déesse Créatrice et Reine des Cieux.

Deux sœurs, si l'on en croyait la légende, nées d'un sursaut dans l'univers, auraient créé Ciaran après avoir englouti le monde sous les flots pour punir les humains de leurs impiété, afin que leurs enfants vivent en paix.

Moregana était représentée blonde comme les blés, avec une couronne de lys blancs sur la tête, et une longue robe blanche et verte. Sa peau bronzée nous rappelait que nous étions nés de la terre, et son sceptre, sertis d'émeraudes et de lys, rendait fertile les sols et guérissait les maladies. Le geai sur son épaule était porteur d'espoir et de fortune.

Amathéra aux cheveux de geais et au teint de porcelaine dominait les royaumes des Cieux, faisant plier à sa volonté la nature cosmique. Sa longue tunique blanche se parait des couleurs éthérées du ciel nocturne tandis que son diadème d'étoiles donnait - disait-on - cette lueur argentée à la Lune.

Selon nos anciennes légendes, Amathéra pouvait voir au-delà de la toile du réel, prédire l'avenir et conjurer les maléfices d'un simple geste de son sceptre d'argent. On la surnommait aussi la Tisserande de Rêves, que la chouette immaculée qui l'accompagnait nous transmettait d'un battement d'ailes.

On disait que les Rois et Reines de Ciaran étaient les enfants des déesses, et que lorsqu'ils mouraient, ils les rejoignaient pour régner à leur cotés. Elles nous avaient transmis le mauve éclatant de leurs prunelles dans nos cheveux, prouvant ainsi notre affiliation et notre légitimité au rang de souverain.

Nous avions le droit divin et le devoir sacré d'honorer nos Déesses Mères en régnant avec droiture et justesse.

Lorsque Kostas me réveilla en me poussant légèrement l'épaule, je me rendis compte que j'avais somnolé contre la paroi de la cabane, sous les étoiles. Le matin s'était levé, le ciel se parant déjà de rose et d'orangé. Je n'avais pas eu froid, l'été était arrivé.

L'on me donna mes dernières instructions. Cioshy était infiltrée dans la guilde depuis environ deux ans et Kostas l'y avait rejointe neuf mois plus tôt. Shun lui devait se rendre dans une autre ville, rejoindre un autre détachement d'espions.

Je sortirais du bois seule, et me rendrais dans le village à la recherche d'aide, avant de me faire capturer par la guilde.

Je regardais mon journal une dernière fois.

"C'est le moment. Ne nous contacte qu'en cas d'urgence. Nous t'enverrons des informations au fur et a mesure. Ne nous déçoit pas. " était écrit sur la page si particulière d'Ena Lëollan.

Des mots froids et sans amour ni compassions.

J'acquiesçais comme si l'on pouvait me voir, attachait les fourreaux de mes armes à mon coté et sortis de la cabane, le sac sur le dos. Les espions la réduiraient à un tas de brindilles d'ici une heure.

Je les saluais, avant de m'enfoncer dans la forêt.

J'émergeais du sous-bois deux heures plus tard, couverte de terre et les yeux hagards d'une jeune femme venant de traverser une forêt, seule et pourchassée.

Mon capuchon cachait mes cheveux et ma cape dont j'avais déchiré le bas, cachait mes armes. Il était rare que je porte des pantalons et des chemises au palais, à part pour leçons d'escrimes et d'équitation.

Ma fonction m'obligeait de porter de longues robes plus ou moins ornées.

Le pantalon de toile me collait à la peau mais me laissait la grande liberté de mouvement nécessaire dans les combats à l'épée. En une semaine j'avais grandement progresser dans ma manière de me battre.

Je rejoignis un petit chemin de terre, qui menait à l'entrée d'un village. Les rues pavées de la place principale n'étaient que peu fréquentées, et contrastaient avec la rumeur tranquille des rues de Praerian.

Les habitants semblaient épuisés, comme lors d'un lendemain de fête où l'on a trop dansé. Mais aucune réjouissance ne transparaissait sur leurs visages accablés. Ils semblaient sans vie, comme si on la leur avait volée depuis longtemps.

Je remarquais que certaines maisons étaient en ruines, vestiges de l'assaut récent de notre armée. Ces gens n'étaient dont pas heureux que nous ayons débarrassé leur village de l'oppression de ces maudits rebelles ?

Ou étaient ils de pair avec eux ?

Je me perdis dans ma contemplation, déambulant sans but, et n'attendant que de tomber entre les mains d'un rebelle.

Deux hommes apparaissent au coin de la rue, et me bousculent en passant devant moi. Je me retiens de faire un quelconque commentaire, qui trahirait mon langage sans conteste plus développé et plus soutenu.

- Pardon mam'zelle, dit le premier.

- Vous êtes nouvelle ici non, demande le second en m'examinant d'un air suspicieux. Il est rare de voir des voyageurs dans notre petit village.

J'acquiesce.

- Oui, exactement. Je me suis enfuie de chez moi, dis-je avec une petite voix. J'ai traversé toute la forêt et je suis arrivée ici sans vraiment savoir comment.

Comédie et manipulation. C'était ce que mon tuteur m'avait appris dans l'enfance : "Deviens ce qu'ils pensent que tu es, alors tu les tiendras dans le creux de ta main".

Le regard de l'homme se fit plus insistant tandis que son compagnon - qui m'avait bousculée - s'éloignait clopin-clopant.

Et son œil brun chaud glissa sur mon visage dissimulé sous ma capuche, sur ma peau de porcelaine et sur la mèche violette qui ondulait volontairement sur ma clavicule.

Il pâlit. Je me retins de sourire. Ma mise en scène avait fonctionné. Il lança un regard derrière ma tête et avant que je n'ai pu réagir, un coup sur ma tempe me fit sombrer dans l'inconscience.

Je me réveillais, la bouche pâteuse et les yeux éblouis par la lumière crue de la pièce.

J'émergeais lentement. J'avais atrocement mal à la tempe, et mes poings étaient liés dans mon dos.

- Merde, parvins-je à articuler. Mais par les Déesses, où suis-je tombée ?

Je relevais la tête. J'étais assise sur une chaise en métal dans une pièce aux murs sales et moisis.

Les seuls objets présents dans la pièce étaient une armoire fermée et une seconde chaise ou était assise une femme.

Une jeune femme aux cheveux verts d'eau.

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