6- une assistante sociale bien efficace

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Vous retournez voir votre assistante sociale en lui expliquant le point de vue de l'ohptalmo et du médecin et là...Surprise ! Elle veut quand même faire la demande de reconnaissance de travailleur handicapé et vous propose (non pas du travail) mais de faire du dessin, de la sophrologie avec l'atelier pas à pas. Vous ne pouvez pas dire non surtout que c'est une fois par semaine. Par contre comme vous n'acceptez pas l'atelier protégé et ça elle a bien compris ,vous devez trouver un emploi en attendant d'être acceptée par la reconnaissance handicapée. Il faut un an d'attente... Tout cela vous laisse dans une position inconfortable car vous avez plus de pression pour trouver un emploi. L'assistante sociale vous attend au virage. Mais vous devez encore visiter cet atelier avant de décidé si oui ou non vous acceptez de faire le dessin et la sophrologie.

Un essai a été fait parmi un groupe d'une dizaine de personnes de tout äge, donc le plus vieux est âgé de 60 ans. Sur le coup il y a de quoi se demander pourquoi suis-je là ? Votre assisstante sociale vous envoie pour faire de l'expression (dessin), écriture sous forme de jeu et sophrologie. Certain peuvent aussi faire du théâtre, jardin, cuisine, travaux d'aiguilles, clavier... bref on est là pour "tuer" le temps et encore faut-il encore réussir à "tuer" le temps. La sophrologie devait se faire mais cela n'a jamais été fait car elle devait se faire dans une yhourte qui se situait dans un garage. Bien entendu cela permet d'établir un contact avec l'extérieur mais les personnes qui sont dedans n'ont pas l'air de chercher du travail ou ils sont résigner. A part une personne qui semble chercher du travail. A aucun moment les personnes parlent de travail. Cela pourrait être démotivant.

Vous décidez de ne pas continuer l'atelier pas à pas et vous en faîtes part à l'assistante sociale. Vous vous ennuyez sur place et vous ne voyez pas l'utilité. Cela ne vous apporte rien. La pilule a peut-être du mal à passer et même la mettre dans l'embarras. Vous lui avez dit aussi que ce n'était pas motivant car les personnes ne semblaient pas chercher du travail. Rien d'étonnant car voilà qu'elle vous apprend que certaines personnes n'étaient pas employables. Vous vous appercevez certaines approchaient des soixante ans. Là c'est vous qui prenez une gifle en plein fouet.Mais, une deuxième allait être encore plus surprenante. Vous avez pris une décision pour votre avenir sans même la consulter, ni le pôle emploi. Vous avez décidé de prendre des cours par correspondances par Educatel: pour vendeuse conseil en jardinerie.

Vous n'avez pas pris la peine de la consulter avant ni de faire une EMT pour vérifier que le métier vous plaisait d'une part et aussi pour voir si c'était le bon choix.Elle a reçu un coup sur la tête.Vous l'avez prise au dépourvue et ça elle ne doit pas apprécier. Vous l'avez déjà expérimenter en stage dans le passé et le responsable de la jardinerie vous disait passionnée par les plantes.Pour elle, cela ne suffisait pas, car être passionnée était une chose, vendre c'était une autre. Bien entendu le meilleur argument pour décourager était de reprendre l'EMT effectuer dans un commerce n'était pas favorable (trop stressée dû à quoi ? à une histoire de pliages de galettes pour les mettre en paquets de 2,4,6) maigre opinion quand même !Là, c'était clair: elle pensait de vous comme quelqu'un d'incapable de vendre. Votre réaction ne tarda pas à se faire : pourquoi ne serais-je pas capable de vendre ? Elle voyait une certaine colère dans vos yeux et dans votre voix alors elle dévia rapidement la conversation sur autre chose. Votre dossier déposé à la MDA pour être reconnue handicapée était en cours. D'ailleurs, l'assistante sociale téléphona à la MDA pour savoir où en était le dossier. Un rendez-vous doit être prévue en octobre avec le médecin de la MDA. Mais au cours de votre entretien avec l'assistante sociale, vous avez compris une chose : certes, vous avez réussi à lui faire comprendre votre désir de ne pas aller en CAT ou atelier protégé, mais d'un côté à cause de la demande de reconnaissance de travailleur handicapée dû à un problème des yeux, vous avez tendue une perche. Elle ne renonce pas vous envoyer en atelier protégé. Peut-être avez-vous fait une erreur de jugement ? Certes en demandant une reconnaissance handicapée vous avez une possibilité d'aller en atelier protégé, mais ce n'est pas une obligation ni le but recherché.

Comment peut-on prendre les choses ? quand vous avez quelqu'un en face de vous, une personne fermée qui ne vous laisse pas? vous exprimer vous avez juste le droit de vous taire car comme elle est médecin, elle sait mieux que vous et elle n'écoutera que sa collègue médecin elle aussi,elle vous fait comprendre que vous n'êtes qu'une profiteuse du système, vous n'avez aucun problème aux yeux et donc vous pouvez conduire de nuit d'après elle, vous n'avez pas besoin d'une reconnaissance de travailleur handicapée, d'où votre sort en est jeté en vous faisant comprendre que vous n'aurez pas cette reconnaissance et qu'un beau matin à 8h14 elle laisse un message sur votre répondeuren vous annonçant que finalement après une commission, elle a décidée de vous attribuez la reconnaissance de travailleur handicapée et de contacter le CAP emploi,là vous vous dîtes il y a quelque chose qui louche.Surtout que pendant l'entretien, elle vous a sortit le dossier du CEPPEM,du seb action, en faisant ressortir les problèmes relationnels, il y a quelqu'un qui est repassée par derrière et ce ne serait pas étonnant que ce soit l'assistante sociale qui a mis son nez dedans.

Votre rendez-vous va être le fruit d'une déception inconsolable. Madame RSA décide de vous faire revenir à l'atelier pas à pas sans vraiment demander votre avis, ni vous laisser le temps de réfléchir. Elle ne vous laisse pas vraiment le choix non plus et elle utilise des arguments convaincants pour elle: à présent vous êtes accepté e pour la reconnaissance de travailleur handicapée et vous devez d'abord rencontrer le pôle emploi avant d'avoir un suivi avec le CAP emploi, il paraît que c'est comme ça que cela marche. Donc, il faut vous préparez àrencontrer des employeurs et sans doute faire une recherche d'emploi active. Alors l'atelier pas à pas permettrait de renouer avec le milieu social. Reprendre contact avec la civilisation.Mais vous avez oublié de lui rappeler que vous faisiez des cours par correspondance pour vendeuse conseil en jardinerie, mais cela n'est pas important pour elle et cela ne sert à rien de faire une formation aujourd'hui. Ce sont ses propres propos lors du dernier entretienavec elle. Peu importe, cette formation vous intéresse et vous prenez même goût à apprendre le nom des arbres. Elle vous a reproposer l'atelier pas à pas , non pas pour vous mais pour elle , pour renouveler le contrat RSA. Cela ne vous dit pas grand chose d'aller là-bas.C'est pour trois mois. Elle a peut-être réussi son coup mais vous n'avez pas dit votre dernier mot.

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